Dark elfe -l'elfe noire-

Chapitre 9.

 Je suis désolée mais ce chapitre est beaucoup plus court que d'habitude, veuillez accepter mes plus plates excuses chers lecteurs et lectrices !

           - Dit-moi papa, est  ce qu'un jour je pourrais avoir une vie tranquille, sans personne qui ne  me traque ? chuchotais-je à mon père, toujours cachés derrière un  buisson.

           - Bien sûr ma puce, me dit-il en caressant mes joues.

      Un coup de feu se fit entendre, puis un deuxième, un troisième et des  dizaines à la suite. Toujours plus et de plus en plus près. Quand mes  yeux se rouvrirent -quand les avais-je fermés ?- mon père s'effondra au  sol. Il avait reçu un total de 6 balles ou même plus,  mes yeux étaient  voyaient flous, et que du rouge. Il me chuchota une dernière chose avant  de sombrer.

           - Envole-toi mon elfe noir et ne reviens jamais vers les T...

      Je ferma les yeux très fort espérant que les traqueurs ne me trouvent pas. * PAPAAA, non réveilles toi je t'en supplie, j'ai encore besoin de toi* . Une voix résonna dans ma tête. C'était celle de mon père. *Pense à la maison mon elfe et ne parle jamais de tes pouvoirs mon petit elfe. Je t'aime de tout mon cœur.*

Et là, trou noir.

     J'ouvris les yeux doucement. Malgré mon cauchemar j'avais très bien, voire extrêmement bien dormi.

     Quand je sentis un poids sur mon corps, je ne percuta pas tout de suite. C'est quand j'ouvris complétement les yeux et m'adapta à la clarté de la lumière du jour que je fut surprise par ce que je vis.

     J'avais la tête sur le torse d'Elio, bien sûr celui-ci ne dormait qu'en caleçon. Nos jambes étaient entrelacées et ses bras enroulaient ma taille. Je sentais mes joues chauffer.

     Je regardai la personne à côté de moi dormir paisiblement. Il était beau, il ne fait pas se mentir. Il paraissait tellement sérieux quand il dormait et pourtant si sexy... Un soupir m'échappa.

          - Tu vas me fixer encore longtemps ? dit-il avec une voix endormi.

     Qu'il est beau putain... Et ça voix rauque là... Reprend tes esprits Kaylie ! C'est un connard n'oublie pas !

   *Un connard peut-être mais avec un corps d'Apollon*.

     Sa voix me ramena à la réalité.

          - Je sais que je suis beau mais là ça devient un peu trop insistant, princesse. Il susurra le dernier mot, provoquant une multitude de frissons dans mon bas ventre.

     Olala, mon Dieu...

          - Je, je ne te fixais pas. Pour ta gouverne, je me demandais juste comment j'ai pu dormir à côté de toi et passer malgré cela une très bonne nuit, dis-je presque inaudible.

          - Parce qu'il s'agit de moi princesse, et que je suis un Dieu vivant.

     Il se leva, et je pus apercevoir effectivement le corps d'un Dieu. Des muscles bien tracés, le V apparant, et ces cheveux en bataille... J'avais chaud. Très chaud même. Je me levais à mon tour, et quand il vit ma tenue, un petit rire lui échappa.

          - Tu es incroyablement sexy dans mon tee-shirt princesse. Tu devrais les porter plus souvent... murmura t-il à mon oreille

  * Princesse..., merde le discours de la Reine d'hier soir. Laura ! je ne l'ai pas prévenu !* Je poussa Elio et me précipita à la recherche de mon téléphone.

          - Merde, merde et re merde...

          - Qu'est ce qu'il y a ? demanda-t-il en m'interrogeant du regard comme pour y trouver une réponse.

          - Il y a que je n'ai pas prévenu Laura que j'étais partie hier... Elle doit être morte de peur...

          - Oh donc tu ne m'en voudras pas si je te dis que hier soir j'ai envoyé un message à ta pote pour lui dire que tu passais la nuit avec moi ?

          - Tu as fait QUOI ? Elle va s'imaginer des choses maintenant.

          - Détends toi, je lui ai dit que tu étais K.O et que tu t'étais endormi sur mon lit. Après si elle s'imagine des choses, que grand bien lui fasse, j'en ai clairement rien à branler.

          - Bon il est 11:26, il faut vraiment que je rentre chez moi OK ? Donc merci et désolée pour cette nuit cela n'arrivera plus.

          - C'est ce qu'elle dise toutes...

          - Oui, mais je ne suis pas comme les filles que tu baises d'accord ? Donc retires ce que tu viens de dire connard.

     Je pris un jogging dans son armoire, l'enfila, pris ma robe sous le bras et partis en direction de la porte d'entrée.

          - Tu vas où comme ça princesse ? Avec MES affaires ?

           - Je rentre chez moi, et avant que tu ne le dises, non je rentre à pied j'ai besoin de respirer et de prendre l'air. Merci pour ton hospitalité et au revoir ! Connard de mes deux...

      Je claqua la porte. Heureusement il n'habitais qu'à deux rues de chez moi, le trajet fut donc rapide. Je me suis fait dévisager par quelques personnes présentes dans les rues mais rien de bien méchant. En même temps, avec les habits de l'autre qui sont 10 fois trop grand je peux les comprendre. Arrivée chez moi, je changea de bas mais pas de haut. Il sentais son odeur...

     Je crois que dans l'histoire c'est pas ma meilleure amie qui est piquée.

     C'est bien moi et j'ai peur de ce qui pourrait se passer dorénavant...

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