Chapitre 20.

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      Mes yeux s'ouvrirent délicatement. La lumière du jour m'avait réveillée. Hier soir, nous étions tellement fatigués après nos ébats que nous nous sommes directement couchés. Je l'ai senti s'endormir à côté de moi hier soir. Je me retourne pour le regarder dormir mais je ne vis personne.

     Bizarre. Il devait être sous la douche. 


     Vingt minutes passèrent, au moins, et toujours pas de présence masculine dans cette pièce. Je commençais sérieusement à m'inquiéter. Je me levai difficilement, j'avais mal un peu partout, je vous avoue. Une petite brise passa par la fenêtre entre ouverte et me fis frissonner. Il fallait que je me rhabille. En sortant du lit, je vis un petit papier plié en 2, au niveau de la place où Elio avait dormi hier soir. Je regardai autour de moi. Voyant qu'il n'y avait personne, je le pris et le lis.




     " Kaylie,

Désolé pour hier soir. C'était une grosse erreur de notre part. J'étais bourré et toi aussi. Alors on essaie juste d'oublier. Ce sera mieux pour nous deux.

Elio. "




     Une larme coula. Il voulait que j'oublie ? Oublier le plus beau moment de ma vie ? Mais comment osais-t-il ? Il disait être "bourré". Mon cul oui. Tu n'assumes juste pas. Tu voulais juste baiser quelqu'un et manque de peau, c'est tombé sur moi. Mais vu que je suis la meilleure pote de tes meilleurs potes, tu ne peux pas assumer. Connard.

     Je rassemblai toutes mes affaires, m'habillai et partie ne furie de sa villa. En descendant les escaliers, j'entendis du bruit dans la cuisine. Malheureusement, pour pouvoir s'échapper de cette villa, il fallait passer par la cuisine. Tant pis, j'allais devoir affronter la clic qui se trouvait dans la cuisine. Mais 'étais tellement en colère, je me sentais trahi, que plus rien ne m'importait. Je descendis en courant, passa les porte de la cuisine-salon, et passa près de mes amis.

          - Alors, Kaylie, tu as passer une bonne nuit ? Un petit dej' ? Me proposa Andrew.

          - Allez tous vous faire foutre. Et ton petit dej' tu peux te le mettre dans le cul, crachais je hors de moi.

     Et sur ces mots bien trop violent alors qu'ils n'avaient rien fait, je claquai la porte de la villa sous leur regard ahuries. J'avais besoin d'extérioriser toute cette haine. Il fallait que je me défoule. C'était primordial pour moi.

     Il avait osé me dire, même pas, m'écrire ça, après cette nuit torride ? Il avait donc si peu aimé ça ? Pourtant à l'entente de ses grognement j'en avais déduit le contraire. Mais les hommes sont de très beau menteur non ? Il fait ou dit ce que la fille à envie de voir ou entendre. Ce sont des fourbes. Pas tous. Mais la plupart. (NDA : je m'acharnes un peu sur vous les gars, j'espère vous ne m'en voudrez pas trop !) Il avait voulu jouer avec moi, alors j'allais lui rendre la monnaie de sa pièce. Mais d'abord je devais me calmer. J'allais commettre un meurtre sinon.

     Arrivée chez moi, je claquai la porte de toute ma force avant de la fermer à clef. Je grimpa dans ma chambre et fis de même avec sa porte. Je m'affala sur mon mon lit et criai. Criai, criai et criai encore. Je pleurai aussi. Je criai et pleurai de toutes mes forces. Heureusement que mes voisins étaient en vacances. Le gros nuage noir au dessus de ma tête m'indiquait qu'une petite averse allait se déverser sur moi. Mais le nuage était bizarre. Il devenait violet. Pas que la couleur me déplaise mais sa signification elle me plaisait guère. Cela s'annonçait très mal pour moi. Je courais dans ma salle de bain et un détail me sauta aux yeux. Mes oreilles avaient poussées, ce qui pour l'instant est normal, mais un nouveau tatouage venait d'apparaître. Un éclair. Avec une inscription dessous. Pour me donner sa signification.'Treason'. Trahison pour les non-bilingue.  Je compris assez vite quand un éclair, certes inoffensif pour celui qui l'envoi mais quand même, claqua juste à côté de moi. J'aurai préféré ne jamais connaître la trahison.

     Un nouvel éclair éclata proche de mon oreille, et je sursauta. Je sens que cela va être très long...


     Dans la journée qui suivie et dans les jours qui suivirent, je recevais des dizaines et des dizaines de messages et d'appels de mes amis. Je ne répondais à aucun. Je n'avais pas la tête à parler à quelqu'un. Je voulais être seule. Même ma mère avait appelé. Mais j'avais éteint mon téléphone. ne m'en veux pas maman mais je n'ai vraiment pas envie de voir quelqu'un aujourd'hui. Ni demain. Ni dans une semaine. Voire un mois. Mais la rentrée était dans trois jours. Il fallait bien que je les affronte. Et LUI aussi. Et je ne voulait pas. Surtout que je n'ai aucune raison d'en vouloir à mes amis. Ils n'ont rien fait.

     Une idée me vint. J'allumai mon téléphone et faisant comme si c'était normal d'avoir reçu 127 appels de la part de tous mes amis, je composai le numéro de ma mère. Après un bip, elle décrocha. Rapide.

          - Oui Kaylie ? Pourquoi tu m'appelles ? Que ce passe-t-il ? Tu n'as répondu à aucun de mes messages n à aucun de mes appels et là c'est toi qui m'appelles ? Il s'est passé quelque chose de grave ? Est-ce-que tu...

          - Maman, détends toi, je vais bien. J'avais juste besoin de rester seule un moment. Je suis désolée d'avoir donné aucune nouvelle. Mais j'ai quelque chose à te demander.

          - Oui ma chérie je t'écoute. Mais d'abord explique moi ce qu'il s'est passé.

     Je lui raconta mes péripéties avec Elio, en évitant de donner les détails un peu torride. Ça reste ma mère.  Je lui parlais aussi de mon nouveau tatouage, l'éclair, sa signification et son pouvoir. Ma mère m'écoutais silencieusement. Elle étais très compréhensive avec moi.

           - Je te comprends ma fille. Mais la prochaine fois, parle m'en plus tôt. Je suis ta mère ma puce et je t'aime. Alors tu peux tout me dire. Bon maintenant, de quoi veux tu me parler ?


     Pitié qu'elle accepte ma proposition...

C'était ma dernière option.

Dark elfe  -l'elfe noire-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant