TW : agression physique
Trois mois ont passés depuis ma crise des vacances de Noël. Nous sommes aujourd'hui le 12 mars. Soit mon anniversaire. Donc le jour du couronnement. Je suis assez stressée. Je pense que ça peut se comprendre. Mais tout devrait bien se passer.
Depuis la rentrée, j'ai dût aller deux semaines maximum au lycée. J'ai parlé avec mes amis et leur ai expliqué que je partais en stage pendant quelques mois, et que c'est la raison pour laquelle je suis partie furieuse de la villa la dernière fois. Mon stage avait été avancé et cela m'avais mis en rogne. Ils y avaient tous cru. Mais je voyais bien que seul Elio était sceptique. Il n'y croyais pas une seule miette. Mais j'ai pris soin de l'ignorer pendant mes deux semaines en présentielle. Je lui en voulait toujours. Et j'allais lui faire comprendre.
Le jour de l'appel téléphonique avec ma mère, je lui avait demandé si je pouvais resté avec elle pendant les 3 mois de préparatifs pour le couronnement. Elle avait accepté mais avec un peu de chantage. Je devais aller en cours pendant les 2 premières semaines au moins et suivre des cours en distancielle. Si ce n'est que ça alors ça va m'étais-je dit. Je me retrouvais donc à suivre des cours en ligne le matin et aider ma mère l'après-midi à tout installer. Nous avions tout finis hier. La salle de réception était parfaite. Et je ne dis pas ça parce que c'est nous qui l'avons faite. Absolument pas.
Enfin si, un petit peu.
J'avais eu l'autorisation de rentrer chez moi cette nuit, la veille du couronnement. Ma mère m'avait prévenue qu'une voiture viendrait me chercher vers midi. Le couronnement avait lieu à quatre heure de l'après midi. Et tout le pays y sera présent. Même mes amis. Et même Elio. Tous me verront dans cette robe de princesse, saluant la foule de la main, une couronne sur la tête. Comment allaient-ils réagir ? Je n'en sait foutrement rien. Mais j'en avais une boule au ventre.
Une voiture klaxonna devant chez moi. Je me pressa, enfila une paire de basket, mes clefs, mon téléphone et sortis de la maison. Une limousine noire m'attendais. Et dire que dans quelques heures je serai la personne la plus adorée mais aussi la plus détestée de tout le pays. C'est effrayant et pourtant si excitant. Je m'avança vers la limousine et reçu un appel de ma mère. Elle devait me prévenir quand la voiture arriverait.
- Allô maman ? La voiture est là c'est bon ne t'en fait pas !
- Nan je voulais te prévenir que la voiture aura du reta... Quelle voiture ?
- Ah ah ah, très drôle maman. Bon on se voit tout à l'heure de toute manière.
- Non attend ! Vraiment, quelle voiture ? J'ai un problème avec la limousine, elle ne veut plus démarrer. De quelle couleur est ta voiture ?
- Bah noire. Pourquoi tu me demandes ça ? Maman ne t'en fait pas d'accord, j'arrive.
- Mais Kaylie, toutes nos voitures sont blanches.... ne rentres surtout pas dedans ! cria ma mère à travers le téléphone.
- Mais qu'est ce que tu racontes maman ? Tu dois être trop stressée, tu dis n'importe quoi, dis-je en ouvrant la portière arrière. Bisous maman.
- NON ! hurla ma mère.
- Calme toi j'a- mmmmhh...
Mon téléphone tomba au sol et se fracassa dans un bruit horrible. Quelqu'un venait de me poser un mouchoir plein d'une substance bizarre sur la bouche et le nez. J'entendis quelqu'un parler avant de sombrer :
- Tu nous appartiens enfin..., l'elfe noire...
Puis un rire sadique.
Et le trou noir.
Quand mes yeux s'ouvrirent, difficilement, je me trouvais dans une pièce, sombre. Très sombre. Et très glauque. Je voulus me relever de la chaise mais je compris vite que mes membres étaient attachées à celle-ci par des liens. Des cordes assez épaisses. J'entrepris de crier mais un tissu me bayonnais la bouche. Impossible donc pour moi d'appeler à l'aide. La petite pièce était composée d'une fenêtre étroite avec des barreaux épais en métal qui bloquait son accès et une grande partie de la lumière à passer. Sinon, à part une fenêtre inutile et une porte blindée en face de moi, cette pièce était vide. Pas très rassurant pour la suite...
Une clé tourna dans la serrure de la porte en face de moi, et celle-ci s'ouvrit avec violence. Deux personnes, tout vêtues de noir, s'approchait dangereusement de moi. Je fermais les yeux. J'avais peur. J'essayai donc d'activer un de mes nombreux pouvoirs mais rien. Aucun signe de vent ou de pluie. Comme s'ils lisaient dans mes pensées, le plus grand des deux, le seul masqué -je suppose donc que c'est lui le chef- m'adressa la parole en 'attrapant les cheveux violemment et e plaquant contre le dossier de la chaise.
- N'essaie même pas d'utiliser tes pouvoirs petite conne. Cette pièce a été spécialement créée pour que tu ne puisses pas utiliser tes pouvoirs. Que c'est dommage pour toi... ahahahahahahaha...
Son rire diabolique résonnait dans toute la cellule et dans ma tête comme un écho. Sans prévenir, il m'enfonça un couteau bien aiguisé dans ma cuisse droite. Des larmes perlaient sur mes joues. Ça fait mal putain ! Et puis il aurait pu prévenir au lieu de faire ça en scred comme ça là. Envoyez moi un mail à la limite pour que je soit préparé !
- Voilà ce qui va t'attendre jusqu'à la fin de tes jours, ma reine, murmura-t-il. Et encore, ce n'est que le début ça ! Allez on sort. Et fermez bien la porte à clé. Si tu t'échappes ma belle, je te retrouverai par tous les moyens possibles et et je te tuerais. Comme je l'ai fait avec ton père, il y a maintenant 7 ans. Dors bien. En attendant nous on va aller voir ce fameux couronnement. Qu'est ce qu'on va rigoler ! Oh et au fait ! on anniversaire ma Reine.
Il claquèrent la porte métallisée dans un rire sadique. Quelle bande de bâtard.
A quoi est ce que je peux le servir ? Que veulent ils de moi ? Qu'attendent ils de moi ? Trop de questions mais pas assez de réponses. Le couteau toujours enfoncé dans la cuisse, je me débattais pour essayer d'au moins libérer une de mes mains. Mais rien n'y faisait. Quelqu'un toqua à la porte.
- Ton repas est servi, me dit un homme toujours vêtu que de noir.
Celui-ci avait l'air plus gentil que les autres. Il avait quelque chose dans son regard qui me faisait croire qu'il n'était pas d'accord avec mes conditions de vie dans cette pièce. Il déposa le plateau devant moi, détacha tout mes membres et défit le bandeau autour de ma bouche pour me laisser manger et m'indiqua :
- N'essaie pas de crier ou de vouloir t'échapper ou sinon... sinon... il se rapprocha de moi pour me chuchoter à l'oreille, sinon il te tueront vraiment et te violeront... et crois moi c'est vraiment dans leur projet. Sur ceux, bon appétit, même si tu n'as pas grand chose.... J'essaierai de passer pour t'apporter d'autres aliments pour que tu tiennes quand même un peu. Au revoir.
Je restais scotché. Pourquoi quelqu'un d'aussi pur que lui travaillait pour des gens horribles ? Ou alors c'est ce qu'il voulait me faire croire. Je jetai un rapide coup d'œil à mon plateau. Un petit morceau de pain et une toutes petite poignée de lentilles à peine cuites.
Mon séjour risque d'être très long...
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Dark elfe -l'elfe noire-
Teen Fiction"La Reine entre " cria - que dis-je - hurla le conseiller de la Reine. Chaque personne présente se lava et applaudit, un sourire faux scotché sur leur visage. * Bande d'hypocrites * pensais-je La Reine apparut derrière de rideau cherchant parmi la f...