- 🫐HAZEL🫐 -
♫ Drowsy - Banes Word.
On dit que la cruauté des hommes est souvent leurs refus à autrui, j'en pense tout le contraire.
La cruauté est l'essence même de ce qui en fascine certains, d'autres l'utiliseront comme une dague afin de vous planter sans que vous ne vous rendiez compte.
Le reste n'ose pas s'y confronter par peur d'être blessé, toucher, heurter.
La cruauté a fait de moi un torchon sur le lequel, tout le monde marche sans se soucier une seconde s'il est usagé ou non. Lorsque l'on accorde de l'attention à ce chiffon, compassion s'assemble à mépris. Je n'en veux pas.
Bouche sceller par la peur, je n'ai rien dit. Pas un mot.
Mémorisant encore leurs mains tel un tatouage ancré en mon épiderme. Leurs moqueries. Cette vidéo.
Elles te feront du mal. Tout le monde te verra. Les verra.
Idiote. Ils ne sont qu'amas déprécie, s'abreuvant de notre crevasse. Les sentiments. Assujetti de leur emprise, faisant de l'humain un monceau défectueux. Ne pas ressentir. Un ensemble alléchant. Certaine.
Colère habitant mon corps lorsque professeur Brown hausse la voix. Paroles réduites à néant dans l'abysse qu'est le vide, encombrant la salle.
- La semaine prochaine aura lieu ton tout premier cours. Évidemment c'est une note qui s'ajoute à ton bulletin. Ne soit pas en retard au risque d'avoir des points en moins. Est-ce que tout est bon pour toi, Hazel? As-tu des questions? Questionne-t-il.
- Qu'en est-il de mon bras, monsieur?
- Eh bien, tu n'auras pas au début besoin d'écrire. Si cela devient nécessaire, demande à un de tes camarades de le faire. S'exclame-t-il, souriant de toutes ses dents.
Tout en acquiescant d'un hochement de tête, quittant la pièce. Le bras gauche luttant avec mon sac, abdique face à la difficulté.
L'havresac trainant à ras le sol, jusqu'aux escaliers menant au stade de sport. Habitude. Manger seule en opposition du Self, aux prix usuraires pour mon salaire de pauvre étudiante.
En ce jeudi, Hélios se cache parmi les nuages, donnant au ciel, une teinte grisâtre réconfortante.
M'accroupissant sur la dernière marche, mon sandwich au jambon se loge au creux de ma paume. Désobstruant les quelques cheveux enrayant ma pommette, mes émeraudes scrutent l'horizon. Vide.
Infiniment que les craquements de branches, feuilles emportées par le vent frôlant le sol, génèrent en mes oreilles, une douce musique aux connotations naturelles. Paisible.
Croquant le sandwich, Harpocrate fait de l'atmosphère taciturne, son aire de jeu. Asphyxiant le bruit habituel de Sherwood, rompant les aiguilles des encadrés colorisés, congelant tout mouvements. Respire.
D'un geste léthargique, mon cou se tire en arrière, mâtinant ce vert au bleu profond. Nébulosités cendrées exposant diffèrent nuances mornes : de la plus clair à la plus foncée. C'est amusant.
Les explorer voltiger, l'esprit vacillant. Est-ce réellement eux qui bougent? N'est-ce qu'une illusion?
Pupilles clore, puis réouvertes, afin de déterminer l'origine du mouvement. Perdue. Les nuées se transposent au rythme de la mélodie biologique, gambillant en harmonie. Sans conflit.
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𝐅𝐈𝐋𝐋 𝐓𝐇𝐄 𝐇𝐎𝐋𝐄
General Fiction𝘖𝘯 𝘥𝘪𝘵 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘭𝘪𝘦𝘯𝘴 𝘴𝘦 𝘳𝘦𝘯𝘧𝘰𝘳𝘤𝘦𝘯𝘵 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭𝘦 𝘵𝘦𝘮𝘱𝘴, 𝘲𝘶'𝘪𝘭𝗌 𝘥𝘦𝘷𝘪𝘦𝘯𝘯𝘦𝘯𝘵 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘧𝘰𝘳𝘵, 𝘪𝘯𝘥𝘦𝘴𝘵𝘳𝘶𝘤𝘵𝘪𝘣𝘭𝘦. 𝗛𝗮𝘇𝗲𝗹 𝗛𝗶𝗴𝗴𝗶𝗻𝗴𝘀, 𝗃𝖾𝗎𝗇𝖾 𝖺𝖽𝗈𝗅𝖾𝗌𝖼𝖾𝗇𝗍𝖾 𝖽𝖾 𝟣𝟩 𝖺𝗇...