Le retour du demi-frère

Le départ

Il est tôt lorsque tout le monde se lève et qu'on range nos affaires pour préparer notre départ. Quand toutes nos affaires ont été rangé Haldir arrive pour nous accompagner jusqu'à la rivière vu qu'on part en bateau. Galadriel et Celeborn nous attendent à côté de nos bateaux. Il y en avait trois et prêt d'eux se trouve des présent.

Galadriel: Le cadeau que je vous offre Legolas est un arc des Galadhrims, digne de l'adresse de nos parents des bois. Voici les dagues de Noldorins, elles ont déjà servis pendant la guerre et c'est pour vous Merry et Pippin. N'ayez crainte jeune Peregrin Touque vous trouverez le courage en vous. Et pour vous Sam Gamegie, une corde elfique faite en Ithlin.

Sam: Merci gente Dame. Est ce qu'il vous reste une jolie dague étincelante?

Galadriel ne répond pas et se trouve vers Gimli.

Galadriel: Quel cadeau un nain demanderait-il aux elfes?

Gimli: Aucun si ce n'est admiré la Dame des Galadhrims une fois encore car sa beauté surpasse celle de tout les joyaux qu'abritent la terre.

Galadriel rigole suite à cette réponse.

Gimli: Oh il y aurait bien quelque chose. Non c'est impensable.

Galadriel avance alors vers mon frère et moi.

Galadriel: Je n'ai rien de plus précieux à vous offrir que ce que vous portez déjà tout les deux.

On échange quelques mots en Sindarin par rapport à Arwen.

Galadriel: Ce choix lui appartient. C'est à vous de faire le votre Aragorn. Vous élevez au dessus de vos ancêtres depuis les jours d'Elendil ou sombrer dans les ténèbres avec le reste de votre lignée. Mais pour vous deux j'ai confectionné malgré tout des dagues spécifiques vu votre lien. Elles sont identiques et précieuses. Namarie.

Moi: Hanon le.

Aragorn et moi posons nos mains sur nos cœurs en signe de respect.

Galadriel: Adieu Frodon Sacquet. Je vous offre la lumière d'Elendil. Puisse sa lumière vous éclairer dans les endroits sombres où toutes les lumières vous seront éteintes.

Après les cadeaux de Galadriel donnés Celeborn nous parle aussi.

Celeborn: Avant votre départ, on vous a donné des capes de Lorien. Jusqu'à aujourd'hui aucun étranger n'a revêtu ces capes. Elles pourraient vous être utiles pour vous camouflés d'yeux hostiles.

A ces mots, on monte dans les barques. Nous sommes trois par barque. Boromir est accompagné de Merry et Pippin dans l'une. Aragorn navigue avec Sam et Frodon dans une autre. Je suis donc avec Gimli et Legolas dans la troisième. Legolas tient à ramer le premier tour je le laisse donc faire. Gimli semble ailleurs.

Gimli: Lors de ce départ j'ai reçu ma pire blessure car j'ai jeté un ultime regard sur ce qu'il y a de plus beau. Dorénavant je ne parlerais plus de beauté si ce n'est du cadeau qu'elle m'a offert.

Legolas: Quel était ce cadeau?

Gimli: J'ai osé lui demandé un cheveu de sa belle chevelure dorée. Elle m'en a donné trois.

Avec Legolas on n'a pu s'empêcher de sourire face la réaction de Gimli bien que cela nous touche aussi. Nous continuons ensuite la navigation de manière silencieuse. Le soir on accoste pour passer la nuit. Sam prépare un feu pour le repas. On mange tous ensemble en discutant. La discussion porte sur ce que l'on a vu lorsque Galadriel nous fixait du regard. Je comprend alors qu'elle voulait connaître nos intentions en nous proposant le choix de continuer et nous battre ou rentrer chez soi et abandonner. On avait tous fait le choix de continuer bien que je me méfie de Boromir. Je me poste pour mon tour de garde tandis que les autres s'endorment. La nuit est tranquille. Legolas s'approche de moi un peu avant la fin de mon tour de garde et nous discutons.

Legolas: Comment te sens tu?

Moi: Je vais bien. J'ai réussi à maîtriser le pouvoir de mon anneau.

Legolas: Il y a quelque chose qui te tracasse je le sens.

Moi: C'est rien d'important.

Legolas: Je crois que si.

Moi: Dans les cavernes de Mandos j'ai choisi l'immortalité et demandé à ce qu'Aragorn soit immortel aussi et en échange ma vie serait lié à la sienne. Ça a été accepté et j'en ai parlé à Aragorn. Mais j'ai peur qu'il m'en veuille maintenant.

Legolas place une main sur mon épaule pour me réconforter.

Legolas: Il ne t'en veux pas. Il était énervé mais c'est juste parce qu'il sait que cette quête peut nous coûter la vie et que maintenant il sait que si il ne survit toi non plus. Il est inquiet mais il tient à toi. Il ne veut pas qu'il t'arrive quelque chose. Tu es le dernier membre de sa famille et il ne veut pas te perdre.

Je pose ma main sur mon coeur et m'incline. Je retourne au campement et m'allonge mais je ne trouve pas le sommeil. A l'aube le lendemain nous remettons les barques à l'eau pour reprendre la route et cette fois c'est moi qui pagaie. La matinée passe paisiblement. Dans l'après midi une sensation de mouvement et d'être épié mais prend. Je tourne subitement la tête vers la gauche car c'est là que le bruit me parait le plus fort. Je remarque que Legolas aussi. En début d'après midi on atteint notre destination. Je vois Aragorn donné deux tapes à l'épaule de Frodon avec ses doigts.

Aragorn: L'Argonath. Depuis longtemps je voulais contempler les grands rois du passé. Mes ancêtres.

Je comprends alors ce que veux dire Aragorn et le contemple moi aussi. Je sens Legolas sourire devant moi. Une fois qu'on les a passé on suit Aragorn qui bifurque à gauche pour passer le test de la journée. On accoste les bateaux.

Aragorn: Nous passerons la rivière à la tombée de la nuit. Nous cacherons les bateaux et continuerons à pied.

Gimli: Il nous suffira de trouver le chemin dans l'Emyn muil. Un labyrinthe avec des rochers coupant et fin comme des lames de rasoir. Et après cela c'est encore pire. Un marécage puant et gluant à perte de vue.

Aragorn: Oui c'est notre route. Je vous conseille de prendre un peu de repos maître nain.

Je entend Gimli rouspété mais je n'y prête pas attention. Je sens quelque chose qui me dérange et Legolas fronce les sourcils. Lorsque Aragorn arrive à notre niveau je lui parle.

Moi: Nous devrions partir maintenant.

Aragorn: Non les orques patrouillent de l'autre côté. Attendons que l'obscurité nous cache.

Legolas: Ce n'est pas la rive est qui nous dérange. Une ombre et une menace grandissent dans mon esprit. Quelque chose approche je le sens.