Le retour de Gandalf

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On a à peine le temps d'arriver que Théoden a besoin qu'on repousse les orques juste devant la porte pour gagner du temps afin de la rebarricader un minimum. Aragorn et moi on se regarde on prend Gimli avec nous. On passe la porte de derrière et en longeant le mur mon frère jette un coup d'œil. Puis regarde Gimli.

Gimli: Ça va aller.

Aragorn: C'est très loin.

Gimli jette aussi un coup d'œil furtif avant de revenir là il était.

Gimli: Lancez moi.

Aragorn: Pardon?

Gimli: Je ne peux pas sauter aussi loin alors lancez moi.

Au moment où mon frère s'apprête à le lancer il intervient.

Gimli: Ah! Et ne dites rien à l'elfe tout les deux.

Aragorn et moi: Pas un mot!

Puis il le lance, je prend de l'élan et je saute pour atterrir sur le pont envahit d'orque. Aragorn a eu la même idée parce qu'on la fait ensemble. On sort nos épées et on abat le plus d'orque possible. J'esquive un coup d'épée venant de derrière moi et tranche la poitrine de celui-ci. J'esquive, je pare, j'attaque. Ça n'arrête pas. J'esquive de justesse un coup mais mon bras est touché. Je finis par utiliser le pouvoir de mon anneau et un jet de flamme surgit de mes mains. Les orques n'osent plus approcher. Le roi Théoden finit par appeler Aragorn.

Théoden: Sortez vos hommes de là.

Legolas: Aragorn!

Il lance une corde et Aragorn s'y accroche en attrapant Gimli. Je sors mes ailes et rejoins Legolas pour l'aider à remonter mon frère et Gimli. Dès qu'on les a remonté on retourne tout les quatre au bastion. Grâce à nous ils ont eu un peu de répit et on pu rebarricader la porte et les hommes du roi la maintient malgré les coups violent à la porte qui les fait reculer ils reviennent systématiquement. La nuit est bien avancée je pense. Théoden est abattu.

Théoden: La forteresse est prise. C'est fini.

Cette phrase agace Aragorn qui réplique.

Aragorn: Vous aviez dit que cette forteresse ne tomberait pas tant que vos hommes la défendraient.

Moi: Il la défende encore. Ils sont mort en la défendant.

Pendant ce temps là les Rohirrims et Legolas renforcent le barrage au niveau de la porte. Des grands bruits se font entendre de l'autre côté de la porte. Les orques de Sauron tente de forcer la porte. Instinctivement j'ai pensé aux femmes et aux enfants dans les cavernes.

Moi: Y a-t-il un autre moyen pour les femmes et les enfants de sortir de ces cavernes?

Cette question s'adresse aussi bien au roi qu'à Gamelin mais aucun des deux ne me réponds. Aragorn insiste donc.

Aragorn: Y a-t-il une autre issue?

Gamelin finit par nous répondre.

Gamelin: Il existe un passage. Il conduit dans les montagnes mais ils n'iront pas loin. Les orques sont trop nombreux.

J'ai remarqué que les hommes étant à la porte fatiguent de plus en plus et je crains qu'il ne tiendront plus très longtemps.

Moi: Aragorn il faut faire vite.

Aragorn: Je sais honeg. Faites dire aux femmes et aux enfants de passer par les montagnes et barricadez les portes.

Gamelin fait un signe de tête d'approbation et part. Le roi lui par contre s'assoit sur une chaise désespéré.

Théoden: Autant de mort. Mais que peuvent les hommes face à tant de haine?

Je baisse la tête avant de répondre instinctivement.

Moi: Ils se battent pour un avenir meilleur.

Aragorn: Venez avec moi. Venez à leur rencontre.

Théoden: Pour la mort et la gloire.

Aragorn: Pour le Rohan. pour votre peuple.

Gimli: Le soleil se lève.

Je tourne la tête avec mon frère et on le remarque également. La phrase que Gandalf nous a dit avant de partir nous revient en mémoire. C'est aujourd'hui le cinquième jour. Théoden nous sort de notre observation.

Théoden: Oui. Le cor de Helm mes amis va retentir dans le Gouffre une dernière fois.

Gimli: Oui!

Il sert le poing juste avant de partir en courant vers le cor.

Théoden: Voici venue l'heure de tirer l'épée ensemble.

L'image est belle à voir. D'autant plus que Aragorn a l'étoffe d'un roi quand il veut. On regarde tout les trois la porte qui va céder très bientôt. On est tous monté sur un cheval pour redescendre. J'étais dans le dos de mon frère. On sort nos épées en même temps. Je sens la victoire monter.

Théoden: Cruauté réveille toi. Qu'importe le courroux, qu'importe la ruine et que l'aube soit rouge.

A la fin de la phrase on entend le cor de Helm retentir et la porte s'ouvre. Les orques n'ont pas le temps d'avancer d'un mètre que tous les chevaux foncent vers eux. On tranche les gorges du plus d'orques qu'on peut en sortant. On avance au galop vers l'entrée de la forteresse. On arrive enfin devant l'entrée. Un lumière attire notre attention à l'Est et instinctivement Aragorn et moi on tourne la tête plus haut. Un cheval blanc est en haut et on reconnaît immédiatement que c'est le cheval de Gandalf.

Gandalf: Le roi Théoden combat seul.

Juste derrière un cavalier Rohirimms se place derrière lui et je le reconnais facilement. Eomer.

Eomer: Non pas seul.

Après cette phrase tout les autres cavaliers se placent derrière lui. Ils devaient être deux milles.

Eomer: Pour le roi!

Et ils lancent l'assaut. Ils vont vite. En à peine quinze seconde ils sont sur les orques qui se sont repositionné devant la nouvelle menace lance vers eux mais un bon rayon de soleil les aveuglent. Grâce à l'arrivée de Gandalf avec les renforts plus qu'attendu, la bataille est rapidement gagnée et les derniers orques battent en retraite. Cette bataille a beau avoir été compliquée je sens que d'autre nous attendent. Je remarque Gimli et Legolas en pleine discussion.

Legolas: Pour ma part quarante-deux.

Gimli: Hum pas mal pour un elfe aux oreilles pointues. Pour ma part je suis assis sur mon quarante-troisième.

En l'observant je vois un mouvement. Legolas le remarque aussi et tire une flèche vers lui.

Legolas: Quarante-trois.

Gimli: Il était déjà mort.

Legolas: Il a bougé.

Gimli: Parce que ma hache est enfoncé dans son système nerveux.

Je me met à rire voyant cette scène.

Legolas: Qu'est ce qui te fait rire Elendil?

Moi: Vous vous disputez pour savoir lequel à vaincu le plus d'ennemis de vous deux. Sachez que pour ma part j'ai tué 53 orques.

Ils en restent muets et me regardent stupéfait.

Le retour du demi-frèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant