Le retour du demi-frère

Dunharrow

Après que Gandalf et Merry sont partis on doit attendre ce que je déteste faire. Ne rien faire et devoir attendre que le Gondor appelle à l'aide. Je tourne en rond comme un lion en cage. Pour passer le temps je fais des entraînements avec Aragorn et Legolas à l'épée mais aussi au tir à l'arc ce qui nous permet de s'entretenir. On discute aussi beaucoup. En ce moment c'est surtout sur la guerre entre le Gondor et le Mordor. Le troisième jour je suis dans la salle du trône avec Théoden, Legolas et Gimli ainsi qu'Eomer et Eowyn. Aragorn voulant lire et faire le gué. Nous sommes tous en grande discussion lorsque les portes s'ouvrent dans un fracas avec mon frère qui accourt.

Aragorn: Les feux d'alarmes de Minas Tirith. Les feux d'alarmes sont allumés. Le Gondor appelle à l'aide.

Un silence pesant s'installe en attendant tous la réponse de Théoden.

Théoden: Et le Rohan répondra.

On est tous satisfait de cette réponse.

Théoden: Réunissez les Rohirimms!

Eomer acquiesse et part pour prévenir les cavaliers du Rohan de se tenir prêt pour le départ. Aragorn et moi préparons Arod et Hasufel. Legolas arrive avec Gimli. Théoden donne ses instructions à deux cavaliers pour aller chercher des renforts avec l'ordre d'être à Dunharrow dans deux jours. Aragorn monte sur Arod et je monte derrière lui. Legolas aide Gimli à monter sur Hasufel avant de monter à son tour.

Gimli: Des cavaliers? J'aurais aimé rassembler une armée de nains crasseux jusqu'aux dents.

Legolas: Vos cousins n'ont surement pas besoin d'aller en guerre. Je crains que la guerre ne soit déjà sur leurs terres.

Gimli baisse les yeux à ces derniers mots ce qui m'attriste pour lui bien que Legolas dit sûrement vrai. La guerre est partout désormais. Je sens Aragorn tendu et je pense en connaître la raison.

Moi: Tu penses à Minas Tirith c'est ça?

Aragorn: Oui. J'ai toujours éviter d'y aller depuis que j'ai choisit l'exil.

Moi: Ça va bien se passer.

Je tente de le réconforter bien que je n'ai pas les mots pour pouvoir le faire. Je le sers contre moi pour lui signaler ma présence et mon soutien ce qui semble le détendre. Après une journée de marche nous arrivons dans le milieu de l'après-midi et le roi s'ensuit des nouvelles des personnes qu'il avait envoyé cherché des renforts. Nous mettons pieds à terre et avec Aragorn nous allons voir Théoden.

Théoden: 6000 lances. Moins de la moitié de ce que j'espérais.

Aragorn: 6000 ne seront pas suffisantes pour percer les défenses du Mordor.

Théoden: D'autres viendront.

Aragorn: Chaque heure perdue accélère la défaite du Gondor. Nous avons jusqu'à l'aube puis il faudra partir.

Nous laissons Théoden et je remarque que les chevaux sont agités et les hommes silencieux.

Aragorn: Les hommes sont silencieux et les chevaux agités.

Cavalier: C'est cette montagne qui fait ça. Chaque homme ayant empreinté ce chemin n'est jamais revenus. Certains disent que cette montagne est maudite.

Le cavalier part juste après et quelque chose dans ce chemin attire notre attention à Aragorn et moi. Gimli et Legolas nous sortent de cette observation.

Legolas: C'est la route de Dimholt.

Gimli: Allons chercher de la nourriture.

On suit nos amis à la recherche de quelque chose pour manger. Le soir on allume un feu et mangeons tout en discutant puis on regagne nos tentes respectives. Legolas dans une tente avec Gimli et moi avec Aragorn. Je m'endors rapidement mais mon sommeil est agité ce qui fait que je me réveille en sursaut poignard en main. Je m'aperçois qu'Aragorn est dans la même situation. On range nos poignards et on se regarde.

Moi: Toi aussi tu as un sommeil agité?

Aragorn: Oui. Pour quelles raisons toi?

Moi: J'ai révé de la vision que j'ai vu dans le palantir mais aussi j'ai vu Arwen sans savoir pourquoi. Elle était allongée et pâle comme si elle était morte et son collier s'est brisé au sol.

Aragorn: J'ai fait le même rêve au sujet d'Arwen et cela ne m'enchante guère.

Un cavalier du Rohan entre dans la tente.

Cavalier: Messeigneurs? Le roi vous fait quérir.

On se lève et le suit dans la tente du roi. Il y avait un homme avec lui. Lorsque nous sommes entrés, Théoden pose un regard vers nous en précise.

Théoden: Je vais vous laisser.