chapitre 7

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      « Qu'est-ce qu'on fait ? » Bruno était une nouvelle fois dans un état de choc. Il ne savait plus quoi faire. Il ne voulait plus rien faire. Quelque chose en lui ne fonctionnait plus. Il ne voulait plus rien faire. Il ne savait plus quoi faire. Les flammes se reflétaient dans ses pupilles mais aucune chaleur n'émanait d'elles. « Je suppose... que nous devons continuer ? » Cassiopée prit la main de Bruno et le força à avancer. Ils ne savaient pas où ils étaient mais ce qui était sûr c'est qu'ils étaient en danger. Soudain, un rugissement fit vibrer leurs oreilles. Ils levèrent la tête vers le ciel et une gigantesque ombre passa au-dessus d'eux. Un dragon. Ils se cachèrent dans un buisson et l'observèrent en silence. La créature s'approcha de la lisière de la forêt où les flammes régnaient en maîtres. Le dragon était rouge et immense. Tout en lui respirait le feu, de ses cornes pointus à ses griffes acérées en passant par ses grandes dents tranchantes et ses écailles qui devaient faire la taille de la tête à Bruno. À son approche les flammes dansantes s'écartèrent laissant passer le monstre qui rugissait ; il se dandinait de gauche à droite semblant chercher quelque chose. « Les enfant ! Où êtes vous ? » Bruno se tourna vers Cassiopée concentrée sur le monstre géant. « Tu as entendu ? »  Elle secoua sa tête en signe de négation. « Mes bébés où êtes vous ? » Là, Bruno était sûr d'avoir entendu une mère crier. « Il faut l'aider !
— Qui donc?
— La daronne qui cherche ses enfants, dit-il comme si c'était une évidence.
— Vous voulez vraiment aider cette dragonne ? Elle pourrait nous manger n'importe quand !
— J'ai pas dit dragonne mais daronne, une maman. Et puis tu peux me tutoyer tu sais. »
Il avait prononcé ces derniers mots en rougissant. Il n'avait pas l'habitude d'etre vouvoyer et encore moins par une personne de son âge.

Le dragon fit volte-face et poussa un long rugissement qui selon  Bruno paraissait triste. Il entendit alors de petites voix derrière lui: « Maman, maman ! » et le monstre croisa leurs yeux. « Il y a d'autre dragons ! » Cassiopée attrapa le bras de Bruno et le serra si fort qu'il crut perdre son bras. Pendant ce temps le dragon s'était approché d'eux et son museau n'était qu'à quelques centimètres de leurs visages. De l'air chaud sortait de ses narines et ils pouvaient voir des étincelles sortir d'un coin de sa bouche. Le dragon poussa un autre rugissement, Bruno l'entendit, mais il entendit également la voix qui cherchait ses enfants. « Rendez-moi mes enfants où je vous fait rôtir à feu doux. » Et l'adolescent compris. « Maman, maman ! » Le dragon ou plutôt la dragonne ressoufla sur eux mais cette fois-ci des étincelles jaillirent de son nez. Bruno tenta le tout pour le tout : « On n'a pas touché à vos enfants ! » Il attendit. Les quelques secondes qui passèrent lui parurent des heures. « Tu parles le dragon ? chuchota Cassiopée dans un calme olympien.
— C'est ce qu'on va voir. »
La dragonne se redressa. « Où sont-ils ? Si vous les retrouvez je sortirais les membres de votre troupeau d'humain des flammes.
— J'accepte. »
Bruno demanda à Cassiopée de l'aider à retrouver les petits car sans ses lunettes il risquait de marcher sur eux sans même les reconnaître. « Issa et Marguerite son vivants. » L'hésitation de l'adolescente disparut en un instant, aussi vite qu'une chaussette après être passée dans la machine à laver.
« Pourriez-vous appeler vos petits s'il-vous-plaît ? » La dragonne accepta et les trois petites voix que Bruno avait entendu auparavant recommencèrent à crier. Après un moment ils trouvèrent les trois bébés dragons dans un trou. « Vous êtes blessés ? demanda Bruno
— Maman ? Bobo !
— On va vous sortir les enfants » répondit la dragonne émue de revoir ses bébés.
Cassiopée utilisa sa lumière pour voir l'état des petits qui étaient légèrement blessés. Tour à tour, ils plongèrent leurs mains dans le trou pour attraper les bébés et les rendre à leur mère qui les lécha consciencieusement. Pour remercier les deux humains, elle les lécha de sa grande langue râpeuse, aussi sèche que le désert du Sahara. La dragonne se dirigea ensuite vers la forêt avec les adolescents qui peinaient à suivre le rythme. La mère s'approcha des flammes qui s'écartèrent une nouvelle fois et ils découvrirent une plante formant une sorte de coquille. Cassiopée, avec énormément d'espoir, s'approcha et demanda si il y avait quelqu'un. La fleur s'ouvrit et Marguerite sortit avec Issa qui était tout couvert de sueur. La brune prit dans les bras ses coéquipiers tandis que Bruno faisait un signe de la main. Aucun d'eux ne fit attention au visage anormalement rouge de Marguerite et à la gène bien visible de Issa « Je suis content de vous revoir », dit tout simplement Bruno les larmes aux yeux.

Le sol recommença à vibrer et il réapparurent dans le carré jaune mais il ne purent voir ce qui se passait  au-delà du quadrilatère car tout était flou et particulièrement pour Bruno qui n'avait toujours pas ses lunettes.
Ils attendirent un moment et la brume disparut pour leur laisser découvrir une scène avec un écran géant devant l'entrée de ce qui semblait être une école. Une femme d'une cinquantaine d'années se tenait debout sans micro, mais quand elle parla le son de sa voix se propagea dans tout le jardin. « Bonjour à toutes, à tous, ceux qui s'identifient dans les deux ou le contraire. C'est un immense plaisir de vous accueillir dans mon humble école :  Anlow Kalon plus connu sous le nom de AnKalon. Ne me demandez pas pourquoi mais c'est comme ça d'aussi loin que mon grand-père se souvienne. Nous faisons partie des cinq grandes écoles, qui se trouvent dans chaque continent sachant que l'Asie et l'Europe son ensemble, et qui portent le nom des cinq grands mages qui ont crée ce monde. Mais bon je ne vous en dit pas plus vous l'apprendrez avec votre professeur d'histoire. Donc, sans plus attendre je vais vous présenter les dix équipes gagnantes, pour cela veuillez tous choisir un nom d'équipe, ce sera beaucoup plus drôle. »
Un rectangle apparût devant chaque équipes en demandant leur nom.  Après mûre réflexion, Cassiopée en proposa un : « Que pensez-vous des éclaireurs de la nature ?
— Pourquoi ce nom ? demanda Bruno
— Eh bien, Issa et moi avons des pouvoirs qui émettent de la lumière et Marguerite et toi avez des pouvoirs en rapport avec les êtres vivants. Ce qui donne les éclaireur de la nature.
— Je trouve ce nom fort agréable !
— Ok.
— Cool alors on écrit ça ! »
Bruno s'approcha du rectangle et un clavier apparût, avec un vitesse déroutante pour les trois ignorants en technologies, il écrivit le nom proposé par Cassiopée et appuya sur la flèche envoyer.

Après une bonne trentaines de minutes toutes les équipes avaient enfin fini de choisir leurs noms. Et non sans peine. La directrice, ou du moins celle qui semblait l'être, reprit, toujours sans micro, la parole. « Bien. Maintenant nous allons appeler un par un les dix gagnants et les dix perdants auront une notification afin de ne pas les humilier juste avant la rentrée. Donc, en première position nous avons... roulement de tambour... l'équipe des Gagnants ! Quelle heureuse coïncidence ! En deuxième position nous avons l'équipe des... des biscottes ? Pourquoi pas, dit-elle en haussant les épaules. En troisième position nous avons l'équipe des guerriers... » Tour à tour les équipes montèrent sur l'estrade et récupérèrent un objet que Bruno ne put voir, en revanche il crût voir David Parker dans la troisième équipe. Il se rassura en se disant que c'était sûrement son imagination et que c'était discriminant de sa part de penser que tous les roux étaient David. Mais avec David Parker il ne fallait jamais se faire d'illusions. « ... et enfin, la dernière équipe, celles des... Lunetteux ? Eh bien nos élèves ont de l'imagination ! »  La dernière équipe récupéra également cet objet indéterminé et ils regagnèrent leur place. « Bien ! Maintenant vous devez sûrement vous demander ce qu'on fait désormais ? »  Des acquiescements s'élevèrent de partout. « Ce que vous voudrez ! Vous pouvez rentrer chez vous ou bien visiter ce nouveau monde qui s'ouvre à vous ! Le choix est le vôtre. Pour ceux qui souhaiteraient rentrer chez eux vous n'avez qu'à utiliser votre clé sur la grande stèle là-bas. » Elle désigna du doigt un endroit derrière eux et ils remarquèrent que les différentes stèles avaient fait place à une plus grande avec une fleur de vie gravée dessus. « Je vous donne donc rendez-vous le premier septembre à seize heures ! Vous n'aurez qu'à prendre le même chemin qu'au début. Ce fut un plaisir de voir vos votre petites bouilles d'adolescents. J'espère que nous, le corps enseignant, vous permettrons d'améliorer ce talent que vous avez. Car, et il ne faut surtout pas l'oublier, votre seule limite est celle que vous vous imposez. »

Sitôt dit, sitôt fait, les futurs élèves se dispersèrent, certains voulant rentrer chez eux pour raconter à leurs parents leurs aventures, tandis que d'autres voulaient voir les nouvelles opportunités qui s'ouvraient à eux. Mais aucun d'entre eux n'avait réellement prit conscience de ce qu'il venait de se passer. Aucun ne s'en était rendu compte. Ou peut-être que c'était normal à leurs yeux ?

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Joyeux Halloween !

En vrai j'aurais pu vous poster deux chapitres pour l'occasion.
Mais j'aurais pu le faire hier aussi vu que c'était mon anniversaire 😌😌😌

Mais flemme (cheh )

Ducoup je vous souhaite de récupérer plein de bonbons !








Un bonbon ou un sort ?

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