Bruno, Cassiopée, Marguerite et Issa étaient arrivés au XXI ème siècle un masque sur leur nez. Les deux filles du groupe montraient clairement leur émerveillement face à cette ville si différente de ce qu'elles ont eu habitude de côtoyer depuis leur naissance. Tout leur semblait si… futuriste. « Si mon mari voyait cela... Lui qui rêve d'aventure serait comblé.
— Et moi donc ! J'ai toujours adoré voyager et maintenant je peux le faire dans plusieurs époques différentes ! »
Cassiopée et Marguerite sautillèrent de joie en se tenant la main pendant qu'un vieux grincheux les jugeaient. « Venez suivez moi ! On est qu'à quelques pas de mon humble demeure. »
Tout le monde suivit Bruno et les deux amies, car Issa comme d'habitude ne parlait pas, commentaient tous ce qui tombait sous leurs yeux . « Qu'est ce que cette boîte en fer ? demanda Marguerite.
— C'est une voiture. Ça sert à se déplacer beaucoup plus vite qu'à pieds. »
Issa regarda les voitures mal garées avec dédain. Il en avait apparemment une mauvaise opinion.
« Je trouve ça... épatant, s'exclama la blonde. La technologie a tellement progressé !
— Pollution.
— C'est vrai que ça pollue beaucoup. Mon oncle me disait qu'il valait mieux se taper deux heures de bus puant, que deux ans dans une planète invivable. Il aurait pû m'offrir un vélo mais selon lui ; " C'est trop dangereux. " »
Bruno leva les yeux au ciel et s'arrêta au feux rouge. Il du attraper ses amis par le col pour qu'il ne se fassent pas écraser par un camion de pompier qui passait en vitesse. « Bon ! Je vous explique parce que là ça ne va pas le faire. Ceci, est un passage piéton. Il se caractérise par des bandes de couleurs. Généralement elles sont soit blanches soit jaunes. Et si vous avez de la chance il y a ce qu'on appelle un feu. C'est ce qui décide si oui ou non on peut traverser ; et même comme ça il faut regarder à gauche, à droite, à gauche en traversant la moitié et à droite en traversant la fin. Compris ? »
Ses amis acquiesçèrent et suivirent assidûment ses recommandations. Bruno pensa que c'était bizarre qu'Issa ne sache pas cela ; ne venait-il pas du futur ? Il décida qu'il valait mieux en parler une autre fois et ils tournèrent à droite après être passé sous un pont. Ils remontèrent ensuite une pente pour aller au bout de la rue. « Je vous présente mon quartier, dit Bruno.
— Où sont passé les châteaux ? J'en ai vu aucun depuis qu'on est arrivés.
— C'est pas le moment Marguerite » lui dit Bruno.
Il prit la clé de secours et entra chez lui. Le sol était devenu assez poussiéreux pour y laisser la trace de leur passage. C'est alors qu'Issa prit les commandes. « Marguerite et moi on va dehors, vous vous restez ici. On se rejoint dans une heure. »
Les trois adolescents regardèrent Issa avec surprise car depuis qu'ils se connaissaient il n'avait jamais fait de phrases aussi longues. Pendant qu'ils se remettaient de leur stupéfaction, le jeune homme du futur était déjà parti en direction du jardin et Marguerite le suivit en courant. « Son plan est très réfléchi, nota Cassiopée.
— C'est-à-dire ? demanda Bruno
— Marguerite a un pouvoir relationné aux plantes ce qui pourrait être utile dans le jardin et son électricité permettrait d'attaquer en cas de danger. Tandis que ma lumière peut être utile dans cette maison mal éclairée et tu connais l'intérieur mieux que quiconque. »
Elle a pas tort, se dit Bruno. Ils commencèrent alors leur recherches en commençant par l'étage. Le brun en profita pour faire un tour du propriétaire. « Je propose de commencer par ma chambre, déclara t-il. La dernière fois j'y suis pas aller. »
Cassiopée approuva et ils commencèrent à fouiller toute la chambre. Quand ils eurent retourné chaque recoin de la pièce ils passèrent au bureau, puis dans la chambre d'amis, celle d'Oncle Matt, la salle de bain, etc... Toujours en fouillant chaque recoin de la pièce qu'ils visitaient. « Oh ! »
Cassiopée et Bruno se précipitèrent à la fenêtre. « Nous avons trouvé un drôle de papier ! » hurla Marguerite.
Les deux adolescents restés à l'intérieur se regardèrent dans les yeux et partirent en courant dans le jardin. Ça faisait plus d'une heure qu'il faisaient des recherches, oubliant complètement ce que Issa avait dit.
Le jardin était plutôt petit et n'avait rien de spécial à part quelques mauvaises herbes et une table en bois en mauvais état. Issa tendit le bout de papier à Bruno qui ne connaissait pas cette écriture : « Rendez-vous au musée d'Ordos avec le captif, murmura t-il.
— Où est-ce-que c'est ? demanda Marguerite.
— On va chercher avec le meilleur ami de l'homme après les chiens : Google.
— Gougle ? On dirait le bruit que font les gens quand ils boivent du vin, s'écria Cassiopée.
— Nan, Gou-geul, Google et il me dit que ça se trouve en Chine.
— On va à l'autre bout du monde ! s'écria Marguerite avec joie. C'est tellement... merveilleux !
— Trop facile, dit Issa.
— Et comment ! s'exclama Bruno . Ça va être du gâteau de le retrouver maintenant ! Et regardez ; l'homme qui a kidnappé mon oncle avait un billet première classe ! Avec chance, dit-il les yeux remplis de petites étoiles, on pourra les échanger avec quatre place en classe économique !
— Trop facile, répéta Issa qui s'était fait emporté malgré lui dans une accolade collective.
— On va en Chine ! s'emporta Marguerite qui ne contrôlait plus ses émotions.
— Je vous offre une pizza au kebab pour fêter ça !
— Une quoi ? demanda Cassiopée .
— L'alliance de deux des meilleurs plats au monde. Et peu cher en plus ! La pizza et le kebab ! »
Bruno fit le signe du "délicieux " avec ses doigts et emporta ses amis.« Trop facile. »
La soirée se passa divinement bien pour les éclaireurs de la nature. Bruno prit les devants et commença une démarche en ligne pour pouvoir se faire rembourser. Il du respecter une très longue procédure et même appeler le conseiller bancaire de son oncle qui s'avérait être un vieil homme très sympathique. Après tout cela il obtint le remboursement de manière assez rapide. Peut-être un peu trop ? Quatre place économique s'étaient libérées. « Et dire que je n'ai jamais été aussi riche !
— Trop facile.
— Tu rigoles ? J'ai jamais autant galéré à remplir un formulaire ! À côté de ça le bac de français c'est qu'une formalité ! »
C'était culotté de la part d'une personne qui a justement pu éviter cet examen pour aller étudier la magie. Sans perdre de temps il acheta des billets pour un départ dans trois jours.
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Ennamis | PAUSE |
Fantasy"Un plus zéro feront toujours un. Bruno plus Matt feront toujours solitude. " C'est du moins ce que pensait Bruno depuis l'étrange disparition de son Oncle Matt. Un soir alors qu'il rêvait d'éléphants roses, Matteo lui montre une boîte bleu que l'ad...