Quand Bruno utilisa sa clé il apparut dans une ruelle proche de son orphelinat. Sans même comprendre le pourquoi, il y retourna le pas sautillant, le cerveau rempli de nouveaux souvenirs et un petit sourire se dessina sur son visage. Il rentra à l'orphelinat et croisa le gamin mais à la surprise de Bruno celui-ci ne fit aucune remarque, il était même tout souriant. L'adolescent l'ignora et partit se coucher. Sa tête toucha à peine son oreiller qu'il s'endormit.
Le lendemain quand il ouvrit les yeux son premier réflexe fut de vérifier sa galerie. Elles étaient là, toutes les photos qu'il avait prises. Ce n'était pas un rêve, il pouvait bel et bien parler aux animaux. « J'aurais préféré un pouvoir qui ne m'oblige pas à fréquenter mes peurs mais bon... On ne peut pas tout avoir dans la vie. » Il brancha son téléphone et partit prendre une douche sans oublier de prendre un t-shirt. Pendant qu'il se frottait avec du savon il se posa des questions « Il sort d'où ce tatouage ? Est-ce-que ça un rapport avec le fait que je soit magique ? "Je suis magique, magique, magique ." Faut que je revois ce film de Barbie il est génial. » Il sortit de la douche, repris son téléphone et, tout en regardant Barbie et la porte secrète, se rendit dans le réfectoire. « Bruno Rodríguez ! Dans mon bureau ! Immédiatement ! » Le concerné avala sa salive et obéit aux ordres de la directrice qui ne paraissait pas du tout en colère. Il prit sa place habituelle et aperçut une boîte de cookies, il tendit sa main mais il se prit un tape de la directrice. « Où était tu ? » Et merde, se dit Bruno. Il n'avait pas du tout pensé à ça quand il était avec Marguerite, qu'allait-il dire ? La vérité répondit la voix dans sa tête. « J'ai passé des épreuves, répondit-il en suivant sa voix intérieure.
— Développe. »
Bruno trouva que la directrice parlait comme Issa. « Pour rentrer dans une école.
— Qu'elle genre d'école ? répliqua t-elle en arquant son sourcil droit.
— Le genre internat. J'ai postulé pour une bourse et ils m'ont accepté. Je pars le premier septembre.
— Est-ce-que c'est vrai ? »
Elle avait dit ça dans un ton si tristement surpris que Bruno se sentit un peu coupable. « Oui, dit-il en la regardant droit dans les yeux. J'ai réussi le test et maintenant je m'en vais.
— Oh. »
La directrice baissa les yeux et Bruno crût voir une larme couler.
« Tu as été un des pires enfants que j'ai eu à élevé et pourtant... tu vas me manquer Bruno. Dommage que je ne puisse pas envoyé Pierre pour te surveiller.
— Oh non pas lui ! »
La directrice rit quelques secondes avant de reprendre son air sérieux. « Tu es puni Bruno. Pendant une semaine. Pierre te surveillera pour ne pas que tu essayes de t'enfuir. Allez ouste ! »
Outré, Bruno repartit en direction de la cafétéria et mangea sans trop de conviction son petit-déjeuner. « De toute façon je partirais dans deux semaines. »Ces deux semaines en question passèrent sans encombres. Sauf quand Bruno essaya de tuer la mini directrice en le bousculant dans les escaliers. À part ça le temps passa si vite que le jeune homme eût l'impression de rêver.
Le veille de son départ arriva et une fête fut organisée en son honneur. Même le gamin y participa et lui souhaita bonne chance pour le futur. Bruno lui serra la main avec méfiance et le remercia. Ensuite, il fit ce qu'il faisait dans toutes les fêtes où il allait : manger le maximum de nourriture. Il se dirigea donc vers le buffet et mangea pendant que tout le monde dansait et s'amusait.
Quand minuit sonna, la directrice et sa miniature envoyèrent tout le monde dans leurs chambres avec beaucoup de menaces et tout le monde s'endormit. Il avait beau dire le contraire, l'orphelinat lui manquait déjà.Huit heures du matin. Bruno ouvrit les yeux et regarda autour de lui. Bien que cet endroit n'ai pas été synonyme de joie pour lui, il était triste de partir. Le jeune homme profita que tout le monde soit endormit pour faire sa routine du matin seul et vérifia une nouvelle fois qu'il avait pris le strict nécessaire. On allait sûrement pas le laissé monter dans la tour Eiffel avec une grosse valise. Il prit ensuite de l'argent qu'il avait économisé, son pass Navigo, un manteau et partit en disant au-revoir à chaque objet de l'orphelinat. Il n'allait sûrement jamais remettre les pieds dans cet endroit. « Bruno ? » L'adolescent se retourna et vit Pierre en pyjama de super-héros « Tu veux quoi ? » À sa grande surprise, vraiment, le petit garçon se précipita dans ses bras et planta ses yeux marrons dans les siens « Je veux pas que tu partes. » Bruno eu un sentiment de déjà vu mais n'y fit pas attention, il déposa son sac par terre et entoura le petit de ses bras. « Promets moi que tu n'embêtera personne autant que tu m'a embêté moi et si jamais c'est le cas, rend la vie de cette personne pire que la mienne.
— Je te le promets, dit Pierre en rigolant. Toi promet de revenir sinon je vais m'ennuyer. Les autres ils sont pas aussi énervants que toi. »
Bruno ne répondit pas. Il aurait aimé donner une réponse positive au gamin mais ça aurait été un mensonge. « L'idiot ? » L'adolescent sortit de ses pensées et ne lui fit qu'un sourire triste en le lâchant. « Désolé le caillou. » Il ramassa son sac et se dirigea vers la porte de sortie, « À un de ces jours peut-être ! », et mit les pieds dehors. Il jura avoir vu la mini directrice lâcher une larme et se sentit coupable. Mais désormais il ne pouvait plus faire marche arrière car une nouvelle vie l'attendait.
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Ennamis | PAUSE |
Fantasy"Un plus zéro feront toujours un. Bruno plus Matt feront toujours solitude. " C'est du moins ce que pensait Bruno depuis l'étrange disparition de son Oncle Matt. Un soir alors qu'il rêvait d'éléphants roses, Matteo lui montre une boîte bleu que l'ad...