Chapitre 4 : Mace

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Mais il est complètement taré se type ! c'est n'est pas parce qu'il est populaire ou quoi qu'il faut parler comme ça ! Bon j'aurais peut-être dû lui répondre et ne pas le gifler au passage, mais je ne supporte pas du tout ces types. Ils se croient tout permis, or ils ne valent pas mieux que des moucherons. Bon après ce serait mentir de dire qu'ils sont moches... Bon ils sont tous super canon !

Après avoir enfourché ma moto je rentre chez moi, avec toujours autant de boulots avant de dormir peut-être avec un peu de chance deux, trois heurs de sommeil.

Ça va faire maintenant deux jours que je suis à fond sur mes travaux et devoir, je n'ai pas réellement eu le temps de passer à la salle de basket pour mon projet de PAA. Justement le cours commence, je rentre en classe et me mets sur un siège vers le fond de la salle. je sort mon carnet et commence déjà à dessiner. J'essaye de redessiner la prof alors qu'elle explique son cours debout, je fais des formes simples avec un rond pour la tête, une ligne serpentine pour la direction du corp. Puis avec des formes géométriques je tente de reproduire ses muscles, je met quelque détail au niveau du visage. Puis prend un stylo fin noir pour refaire tout au propre. Je le met devant moi pour mieux voir, mais ce n'est toujours pas comme je le souhaite...

Je continue à dessiner sur une nouvelle page, quand je sens quelqu'un s'asseoir à côté de moi, je ne relève pas la tête et je ferme mon carnet. J'ai horreur quand on regarde mon carnet, j'ai l'impression que l'on voit tout de moi dedans. C'est comme avoir un accès à ma vie, à une porte fermer de mon esprit. Il m'arrive souvent de dessiner ce que je ressens, comme pour certain qui écrive pour se libérer moi je dessine.

Au cours d'aujourd'hui on nous apprend à utiliser correctement les crayons de couleur dans un paysage, je commence un paysage d'une forêt dense quand je vois que mon voisin qui est entrain de détruire son dessin. Il tient son crayon dans son point comme un enfant et appuis fort. Il y plein de mine détruite à côté de sa feuille. Il va devoir tout recommencer. Ou alors que la prof vienne l'aider, ce qu'elle ne fait jamais. Ici il faut se débrouiller seul avec ce que l'on a, même s'il faut aller chercher sur internet. Mais lui ne pense même pas à chercher, je le vois commencer à s'énerver contre cette pauvre feuille. Je comprend sa frustration de ne pas réussir quelque chose comme on le souète. Mais le dessin n'est pas un talent qui s'obtient en quelque jour. J'ai travaillé jour et nuit pour pouvoir savoir dessiner comme je le fais maintenant, et il y a continuellement des évolutions. Je me reprend à regarder ce qu'il fait, il est à deux doigts de déchirer sa feuille...

Je prend mon courage à deux mains et je parle pour tenter de l'aider.

-Il ne faut pas appuyer comme ça sur la feuille avec tes crayons...Dit-je d'une voie presque inaudible

-Ha merde ! Dit-il en essayant de gommer en vain.

-Ça ne va pas partir, recommence sur un nouveau papier... et n'appuis pas autant cette fois.

-He mais ta l'aire de t'y connaître toi non ? Dit-il avant de reprendre, mais je te connais toi tu es celle des gradins ! Et celle qui a mis une tarte à Matt !

Je relève la tête et je croise le regard de Jacob, je commence à un peu paniqué.

-Je.... Désolais pour lui, mais il n'avait pas à me dire une chose pareille, même si j'ai un peu abusé. Dis-je un peu stresser de sa réaction.

Soul of papersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant