J'aime beaucoup ce fanart :)

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Pdv Akari

À mon réveil, Muichiro n'est plus là, et une odeur de nourriture embaume la maison. Ayant totalement la flemme de quitter mon édredon, je ferme les yeux. Mon estomac ne semble pas du même avis, car il grogne violemment, me remettant directement à ma place. Je l'entends presque me dire: "Nourris-moi, petite merde". Alors j'oblige mes jambes à me porter hors du lit, et me trémousse jusqu'en bas.

Je faillit louper une marche, et m'aperçois que l'une est plus grande que les autres. D'où mes chutes. Cette saloperie cherche donc vraiment à me nuire. En arrivant dans le salon, j'écarquille les yeux, amusée. 

Une dizaine de coussins est empilée sur le sol, de sorte à créer une cabane. Pas besoin de remarquer les mèches colorées qui s'échappent d'entre les oreillers pour connaître le responsable de cette mascarade.

En me rapprochant, je l'entrevois lire un livre, certainement son manga, qu'il ne cesse de relire depuis qu'il l'a terminé. Il ne me remarque pas, trop absorbé par l'univers qu'il redécouvre. Pauvre chou. S'il savait ce que je trame dans son dos.

Je prend un peu d'élan... et bondit sur Muichiro avec brutalité. Celui-ci pousse un cri de surprise étouffé par les coussins qui nous tombent dessus.

Muichiro: Qu'est-ce que tu fous ?!

Akari: Bonjour, d'abord.

Muichiro: Je te préviens. Si la jaquette est abîmée, c'est moi qui t'abîme.

Akari: Hmm.

Je l'enlace, bien trop enivrée par le parfum sucré de sa peau et le frottement envoûtant de son corps contre le mien pour rire de ses menaces en l'air. Muichiro pousse un soupir exaspéré. Je dois l'épuiser, avec ma bêtise.

En espérant que son manga aille bien, car ma vie en dépend apparemment.

Muichiro: Bonjour.

Nous nous redressons, et son regard accroche le mien, pour ne plus le lâcher. Il commence sérieusement à me soûler, avec ses iris verdoyantes, renvoyant à un profond océan. Je me rend subitement compte que le distance entre nos deux visages s'amincit, et je ne sais pas si cela me déplaît ou non.

Nous nous figeons lorsque le bruit de l'eau qui bout nous interpelle.

Akari: De la soupe miso ?

Muichiro: Je crois.

Parfois je me demande s'il fait réellement à manger ou si l'un des piliers nous nourrit à mon insu.

Muichiro: Tu peux ranger les coussins ? Je met la table.

Akari: On sait tous les deux que c'est beaucoup plus chiant de tout remettre à sa place que de placer deux bols sur la table. C'est toi qui a sorti les coussins, débrouille-toi.

Muichiro: Tu devrais mettre ton énergie dans tes entraînements au lieu de l'investir dans ce discours aussi inutile que merdique.

Akari: Le rapport ?

Muichiro: Aucun, je voulais juste le dernier mot. Tu peux te lever ?

Je me souviens que je suis affalée sur lui, mes mains s'aventurant sur sa taille. Je me lève brusquement.

Akari: Du coup, tu ranges le salon, hein.

Il gromelle quelque chose dans sa barbe. D'ailleurs, malgré son emploi du temps de ministre, il semble beaucoup plus se soucier de son apparence que moi.

La peau de son visage ne comporte aucune imperfection, hormis de minuscules égratinures. Il coupe ses poils de menton si souvent que je m'étais demandé s'il avait réellement une barbe qui poussait. Son uniforme est toujours repassé avec soin, et sa chevelure est sans doute plus entretenue que ma personne entière.

Je devrai sans doute arrêter de l'observer ainsi.

On dit que l'amour rend aveugle, mais personnellement, je vois beaucoup plus de choses qu'auparavent.

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Coucou !

Comment allez-vous ?

Bisous les fraülein ^^

BrouillardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant