Kon no umi

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Après un jour de repos, le pilier de la brume déclare que je dois commencer mon apprentissage. Je suis donc assise derrière notre bâtiment avec lui; nous revêtons tous deux nos uniformes et  tenons nos sabres en main.

Muichiro: Il est temps que je t'apprenne le cinquième mouvement, non ?

Akari: Pour devenir pilier, il le faut.

Muichiro: Très bien. Je te vois, Miss Dango.

Je lui jette un regard interrogateur et me retourne. Kanroji s'enfuit en pouffant. Muichiro se met debout et s'attache les cheveux.

Akari: Pourquoi tu l'appelles comme ça ?

Muichiro: Parce que ses cheveux me font penser aux dango.

J'opine, pensive.

Muichiro: Le cinquième mouvement du souffle de la brume se nomme kon no umi.

Akari: Kon... no umi...

Muichiro: Il consiste à attaquer extrêmement rapidement et d'effectuer des coups d'épée en rafale.

En l'écoutant attentivement, je ne peux m'empêcher de fixer ses prunelles aigue-marine (tkt M j'ai cherché aussi ;) ) si profondes et mystérieuses...

Akari: C'est un peu comme le deuxième mouvement.

Muichiro: Si tu penses ça, tu vas effectuer ce mouvement et pas le quatrième.

Je hoche la tête, consciente de mon erreur. Il se lève et me fait une démonstration du mouvement.

Akari: Euh... Tu peux recommencer plus lentement, s'il te plaît ?

Il soupire et recommence, encore plus rapidement.

Akari: Plus LEN-TE-MENT, s'il te plaît.

Il rit un peu.

J'Y CROIS PAS, IL RIT ! ON PROGRESSE...

Il refait le mouvement, lentement cette fois ci. Je distingue bien sa position, la manière dont il tient son épée, ses doigts fins se déplaçant sur le manche du katana, son souffle mesuré, son visage concentré.

Muichiro: Arrête de me mater et dis moi si t'as compris.

Je rougis légèrement, mais il le remarque, si l'on en croit son mini sourire.

Akari: Pardon. Mais t'es beau, tu sais.

Malgré son air imperturbable, il paraît surpris.

Muichiro: Merci, mais il faut que tu te concentres. Tu reluqueras mon corps de rêve une prochaine fois.

Rhaaah, il se la pète aussi... Il recommence pour la énième fois la technique; cette fois ci j'observe ses geste d'épées, et pas sa queue-de-cheval qui vole au vent. Bon, un peu, quand même.

Muichiro: À ton tour.

Il me tend un sabre en bois. Je l'empoigne et reproduit mon mouvement, presque à merveille.

BrouillardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant