Chapitre 2_Enfer et damnation

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Comment j'en suis arrivée la? C'est tout simple... 

Le voyage humanitaire n'été pas donné, à court d'argent, croulant sous les dettes, j'ai été mise en contact avec Kokonoi Hajime, je l'avais déjà aperçu mais je n'avais pas eu l'occasion de parler avec lui, j'étudiais moi, contrairement à certains qui passaient leurs journées à se taper dessus

Un soir nous nous sommes donnés rendez-vous, c'était il y a deux ans avant que je parte, j'avais entendu des rumeurs le concernant, il était décrit comme un homme peu aimable, ne prêtant pas, dont le porte monnaie été en peau d'hérisson, mais l'homme décrit comme un être peu fréquentable, m'a tendu un mallette contenant bien trop d'argent dont je n'avais pas besoin, j'avais beau lui expliquer que je voulais qu'une certaine somme, il refusait catégoriquement ma contre offre, après, Kokonoi Hajime a demandé mes comptes bancaires, mon adresse, j'étais anxieuse mais il se dégageait de lui un tel charisme, il était si magnifique avec ses longs cheveux blancs que sous son charme je lui donnée tout ce qu'il avait demandé. 

Tout ce qu'il avait demandé... 

Assis sur la petite table basse à roulette, Mikey ouvre sa veste, il croise ses jambes, je me relève en brandissant la lampe et une balle la traverse, les éclats de verres entaillent ma main et ma joue. 

- Mikey : Sanzu. Ce n'était pas obligé. 

Je savais qu'il m'était familier, mais il a tant changé, que ça soit ses cheveux, sa posture, ses habits, son aura, il est si différent, si, dangereux, je ne parle pas de Mikey qui est lui, totalement différent de celui que j'ai connu. 

Dans ma poche je sors un mouchoir, j'essuie ma main qui saigne légèrement, Sanzu se gratte la tête avec son arme non sécurisée et chargée avant d'engloutir toutes sortes de pilules. 

- Sanzu : Tu regardes quoi? 

- Rien, qu'est-ce que tu fais la Mikey? 

- Sanzu : Adresses toi au chef correctement. 

Debout, sous le regard menaçant de Sanzu, je m'incline face à Mikey, quant à lui, il se lève de la table avance vers moi suivi de Sanzu, je comprends mieux, je réalise que je suis face a quelques membres du Bonten, j'avais trop peur pour faire fonctionner mon cerveau, mais tout est clair, Sanzu est apparu aux informations, le nom du Bonten a été prononcé, l'entretien avec Kokonoi qui sort des liasses de billets, le changement significatif de Mikey, le costume chic de Sanzu, les drogues qui continu d'avaler, tout est clair et j'ai commis une grave ou deux graves erreurs que je vais pas tarder à devoir payer. 

- J'ai ratée beaucoup d'épisodes, vous voulez grignoter un truc? Ou autres? Sanzu un alcool pur pour toi? 

Oui, comme si tout va se régler avec quelques cacahuètes...

- Sanzu : Mais je te connais toi? Ouais sers moi ça. 

- Mikey : C'est la sœur de Chifuyu et c'est la -

Non.. 

- Je suis la sœur de Chifuyu, Nori, nous avons passé quelques journées ensemble. 

- Sanzu : Ah! Oui! La meuf qui a perdue son haut de maillot en sautant du toboggan! 

Là, il se souvient de moi, lassée par cette conversation qui ressemble à une réunion d'ancien élèves, je décide de prendre congé de Sanzu qui s'affale sur mon canapé et de Mikey qui ne me quitte pas du regard, dans la cuisine, je prépare un bol dans lequel je mets des cacahuètes, sur un plateau en plastique, je pose un autre bol avec des cornichons, deux verres de vin blanc sucré, la bouteille au cas où si la conversation tourne au règlement de compte, je me retourne avec le plateau quand les doigts froids de Mikey frôlent les miennes et tiennent le plateau. 

- Mikey : Je ne suis pas la pour te faire peur, ni pour te réclamer la somme que tu nous dois. 

Il est malade ou il va me tuer.

- Que me veux tu alors? Vous êtes recherché, si on vous voit ici, la police va arriver, je ne suis pas prête, pas du tout. 

- Mikey : Je veux te parler de. 

- Non il ne sait pas que je suis de retour, je vais mieux merci. 

- Mikey : Tu dois nous suivre, il parait que tu as trouvée un appartement à Roppongi? 

J'hallucine, ils sont au courant de tout mes déplacements! MAIS JE RÊVE! 

- Tu me suis? Non, pardon, tu me traques? 

- Mikey : Non, pas moi, mais lui oui. Comment as tu put trouver un vol de retour aussi vite à ton avis? 

Merde, il ne va pas me lâcher si facilement... 

- Je vais mieux, donc pas d'apéro nocturne, mais une visite? 

- Mikey : Oui. 

- Pourquoi tu es si, comment dire, pas doux mais calme? 

- Mikey : Je le dois, tu es plus ou moins importante pour l'un de mes membres, donc le Bonten dois être présent. Sanzu, n'est pas au courant mais je vais devoir lui expliquer, prend les clés, en bas il y a une voiture noir garée devant ton immeuble, entre et attends nous. 

Ai-je le choix? Non. Bien. 

Dans la voiture, assise à l'arrière, derrière Sanzu, je fais défiler les photos de mon voyage, puis des photos de lui, des photos de nos trois jours passés sous la couette à parler de tout et de rien, trois jours durant lesquels nous nous sommes trouvé quelques points communs, trois jours durant lesquels nos corps ont fusionnés, trois jours magnifiques qui ont du prendre fin à cause de mon voyage.

Jamais je n'aurais cru qu'il était si démoli, cassé à l'intérieur, son âme meurtrie et torturée a su m'attendrir et je n'ai jamais passée de nuit aussi torride depuis. 

Devant une maison, la voiture s'arrête brusquement, je doute que Sanzu ai eu son permis vue comment il conduit, je range mon téléphone, je sors de la voiture, Sanzu passe le premier, Mikey est derrière lui, moi ne comprenant rien, je suis comme une parfaite imbécile ses hommes, la porte de cette petite maison s'ouvre, ils entrent à l'intérieur et moi, je me retrouve devant deux beautés torses nues que j'admire, si seulement je pouvais les prendre en photos, l'un ayant les cheveux plus longs esquisse un petit sourire qui en dit long et l'autre ayant les cheveux courts racle sa gorge et décide de mettre son tee-shirt qui me cache la vue de ses magnifiques muscles. 

- Mikey : Ran, Rindô, voici votre nouvelle colocataire, Nori. 

A suivre ! 

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