Portant les vêtements de la veille, je m'assois à table munie d'une tasse contenant du café, en face de moi Sanzu avale des dolipranne par douzaines, il agite sa main en l'air vers Takeomi qui pince l'arête de son nez, à cause de la bonne humeur de Kakucho qui apparaît dans la salle à manger.
- Kakucho : Oh, vos têtes.
- Takeomi : Comment tu fais pour ne pas avoir la gueule de bois toi?
- Kakucho : Secret.
Menteur...
Derrière lui, Koko entre dans le salon silencieux, vêtu d'un long peignoir noir noué autour de sa taille, ses cheveux lui tombant sur le visage trempe le haut de son torse, ses pupilles félines ne me regardent pas, dans sa main, il tient un verre qui en approchant me donne le vomis, toujours muet, il pose le verre sur la table et s'assoit à côté de moi.
Une femme et quatre canons à table dès le réveil, c'est beaucoup pour moi.
Je parle trop vite.
Ran passe à table, il s'assoit à côté de Sanzu qui entame son deuxième café, élégamment habillé d'un costume dont les couleurs sont semblables à ses cheveux, Ran défait deux boutons de son costume et sort de sa poche un pochon transparent qu'il donne à Sanzu.
- Takeomi : Drogue?
- Ran : Non, dolipranne en poudre, effet placebo garantie, il va redevenir lui même en un rien de temps.
Vous voyez bien qu'il y'a une femme à table mais personne se donne la peine de s'habiller.Non restez comme ça merci Ran.
- Koko : Je suis habillé.
- Kakucho : Moui, bien sûr.
- Takeomi : Tu es nu sous ton peignoir donc ne commence pas à te la raconter.
- Sanzu : Chut, ma tête...
- Kakucho : Il est où Rindô?
- Ran : Dans le bain, mais ça fait quelques temps qu'il y est.
Ils se regardent tous mais personne n'ose se lever pour aller voir si tout va bien, en roulant des yeux, je me lève donc de table, Koko fait passer sa main droite sous la table pour toucher ma cuisse, demi debout, je le regarde de haut en arquant un sourcil sous l'effet de l'incompréhension de ce geste.
- Koko : Je viens avec toi.
- Sanzu : Vous allez baisser menteur.
- Kakucho : La note gracieuse du matin.
- Takeomi : Ne sois pas jaloux, elles ne sont pas toutes à toi, oui c'est la vie Sanzu!
- Sanzu : Et si je te paies suffisamment, tu baisses?!
- Je baise qui je veux et quand je veux, mais ne sois pas déçu, tôt ou tard on baissera quand j'en aurais envie.
- Sanzu : Tu me plais.
- Takeomi : Bien dit!
Est-ce que je viens de renvoyer la phrase de Ran? Oui.
Je me suis sentie frustrée après son départ, après m'avoir bien chauffée pour rien, alors je lui lance un petit pique discret que lui seul pourra comprendre.
En le voyant esquisser un rictus, je suis fière de ma répartie et de mon allusion à notre petit jeu dangereux.
Koko se lève mais j'appuie ma main sur son épaule pour lui faire comprendre que je n'avais pas besoin d'aide et que pour le moment j'ai besoin d'un peu de silence.
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Roulette Russe
FanfictionComment décrire mon histoire? Comment aller au plus simple alors que rien n'a été simple. A la base je cherchais un studio, ça faisait longtemps que j'étais à l'affût d'un logement, si j'avais su ... Un soir, un homme m'a appelé, il présentait bi...