Chapitre 17_Un risque peu calculé

118 11 10
                                    

Rindô Haitani

Devant un écran de télévision éteint, dans le silence parfait, à l'intérieur de la chambre, seul le bruit du collant d'une femme coupe ce silence, elle reprend ses vêtements égarés dans chaque recoins de la pièce, quand la brune se tourne vers moi, en mettant sa veste sur ses épaules, je détourne la tête de l'autre côté.

- Fanny : Je vais voir si ma sœur a finie, on connaît la sortie. Merci.

- Hm, à plus tard.

- Fanny : On ne peut pas être plus que ça?

- Non.

C'était sec, mais Fanny a besoin de comprendre qu'elle est juste un amusement, comme toutes les autres, déçue, chose que je peux comprendre, elle claque violemment la porte de ma chambre et pousse un cris de joie quand Fanny retrouve sa sœur.

De l'autre côté, à l'extérieur, elles s'extasient sur mon frère aîné, qui est bien plus doux, ou charmeur, elles aiment son côté à la fois dur et joyeux, tantôt charmeur tantôt un vrai dandy, moi, je baise, je jette et je me prélasse sous le coussin, je ne fais pas attention aux plaisirs de l'autre, je cherche que mon plaisir, je suis un égoïste et je ne changerais pas.

- Ran : Tu aurais put l'accompagner.

- Elle connaît la sortie.

- Ran : Tu es maussade.

- Hm, elle est partie après tout.

- Ran : Nori.

Nous le savons tout deux, la sœur de Chifuyu nous intéresse, c'est la première fois d'ailleurs qu'une femme attire autant notre attention, nous avons deux styles différents, mais elle, Nori, qui ne pourrait pas t'elle séduire?

Mikey. Sûrement.

- Ran : Moi aussi j'aurais aimé qu'elle reste.

- Tu as sut la convaincre.

- Ran : Elle me fait cet effet, je n'arrives pas à penser et je me conduis mal, mais toi tu te conduis comme un enfant.

- Excuse moi?!!

- Ran : L'épisode du chocolat chaud? Tu as besoin que j'éclaire tes lumières?

- Non.

- Ran : Faut se préparer.

- Ouais, je sais, putain ça me soûl, tout me fatigue.

Face à lui, une chose m'étonne, voir m'énerve, il a sorti un costume sombre, loin de celui qu'il porte habituellement, des mocassins rouges foncés, son haut est légèrement ouvert, ses cheveux sont ramenés en arrière, plaqués, rien ne dépasse, parfumé, rasé de près, une montre en or à son poignet, la montre des grandes occasions, il me sourit, un sourire victorieux.

- Ran : Habilles toi. Elle sera la ce soir, alors je te propose de jouer.

- Bien, je te suis alors.

- Ran : Que ça soit claire, si elle nous choisit tout les deux, pas de retour en arrière et si elle choisit l'autre, pas de jalousie.

Roulette RusseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant