Chapitre 3_Cette femme

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Ran Haitani

La femme qui se présente à nous, dont le prénom m'évoque une conversation un peu dévergondée, s'incline gracieusement pour nous saluer, en se penchant son décolleté dévoile une belle poitrine, dos à elle, Sanzu matte son fessier rapidement, n'étant pas discret il se fait interpellé par Mikey qui lui demande de se mettre à côté de lui sur le canapé, celle qui ressemble à une déesse grecque, pince ses lèvres gênée par toute l'attention que nous lui portons, elle porte une main sur sa joue, suffisamment proche de Nori, je remarque quelques égratignures, je m'approche afin de pouvoir lui tendre ma main mais je me fais couper l'élan par Koko. 

- Mikey : Bien, maintenant, nous pouvons partir. 

- Takeomi : Nous nous sommes déplacé pour rien. 

- Mochizuki : Non pas pour rien, il reste un chambre, je vais rester ici. 

- Kakucho : Du calme, c'est une femme pas un objet. 

- Mochizuki : Je pensais qu'elle était la pour nous. 

- Nori : Pour vous? 

- Koko : Hors de question. 

Kokonoi Hajime, il n'a jamais fait attention aux femmes, du moins je ne l'ai jamais vue en compagnie d'une femme, je pensais qu'il était plus branché mec, mais la façon dont il met en garde Mochizuki me porte à croire qu'elle n'est pas la pour rien, décidé de jouer avec les nerfs du comptable du Bonten, je touche la peau de sa joue, mes yeux entrent en contact avec ses prunelles noisettes, Nori surprise recule, j'aime bien, elle est prudente, méfiante, je souris malicieusement, puis je déplace ma main qui se pose sur son épaule. 

- Tu es la dans quel but alors? 

- Nori : Vous m'avez contacté. 

- Rindô : AH! C'est toi! Tu avais l'air bourrée au téléphone. 

- Koko : Tu as bu?

- Sanzu : En parlant de bouteille, je vais boire. 

- Takeomi : Je penses que tu as assez bu toi par contre. 

- Sanzu : TA GUEULE! JE FAIS CE QUE JE VEUX! 

- Mochizuki : Laisses tomber Takeomi tu ne vois pas qu'il est défoncé encore. 

Nori tu viens d'arriver et tu saccages tout, c'est intéressant, je vais m'amuser un peu pour voir, puis je n'arrives pas à me rappeler de cette conversation qui parlait de toi, je m'approche d'elle, Nori sent le bonbon, elle porte un parfum très sucré, son visage s'empourpre dés qu'elle me regarde, angoissée elle retire la peau proche de son ongle, elle se les rongent, c'est une nerveuse, mais elle cache bien son jeu, proche de son oreille, je souffle assez fort pour déclencher en elle un puissant frisson qu'elle ne peut pas contrôler. 

- Koko : Ran! 

- Qui es tu à la fin? 

- Nori : Personne... 

- Tu mens très mal personne, pourquoi il réagit comme ça? 

Je susurre mes phrases pour que personnes n'entendent ce que je dis, sa poitrine collée contre mon torse à cause de notre proximité, se soulève rapidement, soit elle a extrêmement peur soit elle est extrêmement excitée, j'aimerais penser qu'elle soit excitée, je suis célibataire et j'ai l'impression que derrière son air pudique, candide, se cache en réalité une femme à la hauteur de mes espérances. 

Nori s'écarte de moi, ses yeux brillants deviennent noirs, insondables, profond, je le savais, il est rare que je me trompe, elle a une part de noirceur qu'elle ignore, décidée de me tenir tête soudainement, la femme aux cheveux longs dont les lèvres me narguent, pose une main sur mon épaule, elle se rapproche de moi et souffle sur le lobe de mon oreille. 

Tu as du mordant, j'aime bien.

- Nori : Si tu veux tout savoir, demande à ton chef, quant à moi je ne suis pas l'une de vos putains, je suis ta colocatrice alors si tu veux bien m'excuser, j'aimerais que tu cesses de poser tes mains sur moi. 

- Mikey : Ran, ça suffit, Koko calme toi. 

- Takeomi : Excusez nous, mais nous autres nous ne comprenons rien, serait t'il possible de tout nous expliquer! 

- Mochizuki : Elle baisse avec Ran?! 

- Sanzu : Je peux te baisser alors? 

- Kakucho : Pourquoi faut toujours que vous pensez que les femmes que nous voyons sont toutes prêtes à vous chevaucher? 

- Takeomi : Euh, parce que c'est toujours le cas. 

- Kakucho : Vous m'épuisez, Mikey, tu peux nous expliquer? 

- Koko : Nori? 

- Nori : Hm, euh, en faite, je suis... 

- Mikey : C'est l'ancienne copine de Koko. 

Ça me revient, ou avais-je la tête? Je m'en rappelle, de cette conversation, d'ailleurs c'est la première fois ou il est arrivé bourré à une réunion, c'est la première fois ou il m'a fait de la peine, d'habitude il est propre sur lui, il ne fait aucun écart, il montre aucun signe de faiblesse mais cette fois là, il était différent, il était chagriné ça se voyait, puis vue comment il titubait c'était perceptible, Nori, Nori, tu vas rendre les choses beaucoup plus intéressante en vivant avec nous, je sens que nous allons passer des journées beaucoup plus passionnante maintenant. 

A suivre

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