Chapitre 6_Un réveil peu anodin

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La soirée contrairement à toutes attentes s'est bien passées, bien évidement la relation que j'ai entretenue avec Koko à faire réagir les membres du Bonten, nous avons du tout les deux faire face aux accusation sur une éventuelle relation, nous nous  sommes défendus pendant quatre longues heures, l'alcool coulait à flot puis la soirée s'est transformée en concours de boissons.

Mikey a disparut avec Mochizuki qui ne souhaitait pas plus participer à notre jeu stupide, chose que j'aurais du faire mais à la place, j'ai enchaînée vers après verre sous les acclamations de Sanzu qui était plus bourré que nous tous et nous nous sommes endormis à sept heures du matin.

Durant la soirée, un homme m'a marqué, Rindô Haitani, il a était silencieux, mais présent, je ne serais pas l'expliquer, c'était étrange, avec les deux hommes nous nous sommes vites entendus, au final je me plais bien dans cet appartement, dans mon sommeil, mon corps engourdit, je sens deux pieds froids collés sur les miens, je balaie un frisson qui me glace le sang, j'ouvre les yeux qui me brûlent dés que le soleil à son zénith se heurte contre mes rétines, en battant des cils, je parviens à distinguer une chevelure colorée, je refais le même geste, puis j'écarquille des yeux quand je réalise que Rindô est sur moi en posant un doigt sur sa bouche. 

- Rindô : Ne hurles pas pitié, il ronfle et si tu réveilles Ran en criant on va mourir, alors beauté la nuit fut bonne? 

Pardon? Quoi? Qui? Comment? Quelle nuit? 

- Dis moi que je habillée? 

- Rindô : Hmm, tu ne veux pas savoir. 

- Merde. Nous, euh, enfin, je ? Tu peux m'expliquer ce que tu fais sur moi?! 

- Rindô : Tu t'en rappelles plus? 

- Non, de rien d'ailleurs, sauf l'heure à laquelle nous nous sommes couchés, je suis dans mon lit là? 

- Rindô : Beauté, tu es dans le lit de mon frère. 

En déglutissant, je tourne la tête légèrement à droite, à côté de moi Ran dort paisiblement, prise de panique je soulève la couette, puis je l'abaisse rapidement, je secoue ma tête nerveusement, au sol, gît plusieurs bouteilles de vins, mais pas que, une larme née quand je vois également que des préservatifs ainsi que des menottes sont au sol à côté des cadavres de bouteilles, des brides des moments de la soirée font surface à ce moment même, je me souviens être allée dans un lit en titubant, j'étais bien bourrée ça ne fait aucun doute, mais, mais, si, si, je commence à me souvenir, mais qu'est-ce que j'ai foutu!! 

- Rindô : Je dois avouer que c'est la première fois que je le fais à trois avec mon frère. 

- Pitié, dis moi que tu rigoles, s'il te plait. 

- Rindô : Euh, oui enfin, non désolé, tu regrettes? 

- DÉGAGES! 

Ran : VOS GUEULE PUTAIN! Oh, Rindô, qu'est-ce que tu fais la? NORI! 

Tout aussi surpris que moi, Ran se lève nue, précipitamment, il tire la couette sur lui pour se cacher, en la traînant, je roule en m'accrochant à Rindo qui me rejoins dans ma chute, sur moi, son regard langoureux se porte sur ma poitrine qui est recouverte de mon soutien-gorge, je me débat en le frappant et en lui donnant des coups de pieds contre son torse, Rindô pleure de rire, Ran fait le tour du lit de mauvaise humeur, il passe une main sur sa nuque qu'il fait craquer et donne un coup de pied au cul de son jeune frère qui s'écrase sur moi. 

- Rindô : Merci pour le coup de main! 

- Ran : C'EST QUOI TOUT CE BORDEL DANS MA CHAMBRE? SANZU! SANZU? JE VAIS TE BUTER! 

- Sanzu? Je comprends pas, tu avais dis que, nous, enfin, nous avons euh, à trois?

- Ran : Rindô tu as bien ris? Maintenant vas me trouver Sanzu et vous aller ranger tout ça, MA CHAMBRE N'EST PAS UN BORDEL! PUTAIN! 

Le jeune frère Haitani, explose de rire comme un enfant, avant de se décider de se lever, il regarde beaucoup trop mon soutien-gorge, gênée, je prends une inspiration puis ma main part toute seule et elle se colle contre son visage. 

Mais il est fou lui!

- Ran : Tu ne l'as pas raté celle-là, désolé Nori, faut savoir que les deux réunis et bourrés ils sont capables de devenir très cons, plus que d'habitude.

- Donc nous n'avons rien fait? 

Il ne dit rien, Rindô ayant la joue légèrement rouge part de la chambre en rouspétant, derrière la porte il scande le prénom de Sanzu pour que ce dernier se réveille, il continue de hurler ce même prénom jusqu'à ce qu'il réponde en lui criant également dessus, puis d'autres voix pas matinales se joints à celle de Rindô qui continue de crier. 

Ran me jette une chemise bien trop longue pour moi, en me voyant rougir, il se tourne pour me donner un peu d'intimité, quand il se tourne, mes yeux se posent sur son dos entièrement tatoué, je suis du regard les lignes noires de ses tatouages, ses omoplates s'étirent, ses muscles suivent le même mouvement, je descend mon regard, j'hausse les sourcils étonnée de tomber face à deux paires bien fermes qui constituent son fessier, je suis une femme, je sais apprécier les belles choses qui se présentent à moi, et je dois avouer que Ran Haitani est très charmant le matin tout nu. 

- Ran : Même face à toi tu me mattes. 

- Je, non, voyons pas du tout, euh. Jamais. 

- Ran : Donc tu insinue que je ne te fais pas d'effet? 

- Non, merci pour le chemisier. 

Un sourire carnassier transforme son air embrumé par un air malicieux, j'enfile rapidement le chemisier pour sortir de cette chambre de l'enfer, en me levant bien trop rapidement, ma tête lance un courant électrique qui parcourt mes membres, Ran avance vers moi en gardant son sourire carnassier sur son visage, ses yeux remontent mes cuisses vers a ma poitrine pour finir sur mes lèvres, nu, j'essaie de ne pas regarder son sexe qui commence à se dresser, reculant je me heurte au mur et je me retrouve coincée entre le mur et Ran nu comme un vers. 

Il est beau, trop beau, ça ne devrait pas exister des personnes comme lui. 

- Ran : Tu as froid? 

- Non, pourquoi? 

- Ran : Tu trembles comme une feuille, tu rougis, ton souffle est saccadé, tu te pinces les lèvres, je pensais que je ne te faisait aucun effet, N-O-R-I. 

- Aucun. 

A d'autres Nori, il a susurré chaque lettre de ton prénom et tu bats contre l'envie de le plaquer contre le lit, ne te mens pas... 

Lentement, Ran fait glisser un doigt sur ma clavicule, totalement inerte, je le laisse parcourir ma peau nue, ce contact déclenche en moi un torrent d'envie, Ran ancre ses yeux dans les miens, il avance, il réduit encore plus l'espace nous séparant, ma poitrine se lève et s'abaisse, mon souffle commence à me manquer, il continue de parcourir ma peau en humant mon odeur, laissant son nez frôler la peau de ma nuque, sa main se bloque brutalement contre mon ventre et un son rauque sort de ma bouche, satisfait de son pouvoir qu'il exerce sur moi, il tire de son seul doigt le tissu qui couvre mon intimité, je penche la tête car il pose sa bouche sur mon cou, Ran frôle dorénavant mon intimité, je m'agrippe contre son dos prête, il frôle mon intimité, je sens son doigt entre mes lèvres vaginales, il fait naître un besoin animal de le posséder puis il s'écarte de moi en mettant le doigt mouillé dans sa bouche. 

- Ran : Si je te fais de l'effet, je te prendrais quand je l'aurais décidé, nous allons manger habilles toi, ne sois pas déçue, je te dévorerais un autre matin, beauté. 

A suivre. 

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