07 | Le contrecoup raisonnable

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— SHŌTA —


Son crayon glissa sur les deux dépôts de témoignages, apposant sa signature. Une fois cela fait, Shōta tendit les deux feuilles à naomasa, son collègue de police.

— Merci, lui repondit l'enquêteur en scrutant les deux feuilles, tout est en règle, désormais.

— Et pour les corps?

— Ils ont été envoyés pour analyse, en laboratoire.

Le héros acquiesça puis riva ses yeux vers la fenêtre intérieure qui donnait sur le couloir. Là où patientait une fille recroquevillée sur elle même et qui s'amusait à se pincer l'intérieur des poignets, la jambe rebondissant compulsivement sur le sol carrelé.

Tic nerveux, qu'il avait vite appris à repérer chez kirei.

— Ça fait une semaine, que vous l'avez à votre charge? Questionna Naomasa.

— Malheureusement.

Seulement une putain de semaine qu'elle logeait sous le même toit que lui et déjà, elle s'attirait des emmerdes. Ses intuitions ne le trahissant jamais, shota était sûr que les prochains mois allaient être encore pires. Il soupira dans ses banderoles, un mal de crâne l'affligeant quant a la nuit chargée qu'il venait de traverser.

il aurait préféré ne pas signer dans la même semaine a la fois un papier de tutorat, et un dépôt de témoignage. Un policier passa dans le couloir pour s'accroupir a la hauteur de sa filleule, lair de lui parler. En reportant son regard vers l'inspecteur, celui-ci continuait de fixer l'adolescente, les sourcils froncés. Visiblement, Quelque chose le tracassait.

— C'est étrange. Finit il par émettre dans un souffle.

Shota insista, intrigué.

— Qu'est-ce qui est étrange?

Les iris noires de l'homme glissèrent du couloir vers sa personne, puis se baissèrent. Naomasa entreprit de ranger les deux feuilles dans un dossier beige nouvellement créé.

— Il y a à peine 4 mois, en novembre, il commença, on a eu un cas similaire de cadavres retrouvés dans le même état, mais c'était à Tokyo. On ne s'était pas trop alerté, parce que le crime organisé est très encré, là bas. De plus, le poste de police en charge de l'affaire ne nous avait pas non plus donné trop de détails. Ils supposaient que c'était un accident ; Des personnes ayant voulu jouer avec leurs alters, mais qui ont mal fini. Ça peut arriver. Mais là...j'ai l'impression qu'on va devoir ressortir tout ça des classeurs.

Il marqua une pause, se calant un peu plus dans sa chaise.

— Elle vient du Centre Pour jeunes Délinquants de Tokyo, non?

Le policier n'eut pas besoin d'en rajouter pour que Shota comprenne ou il voulait en venir. Son corps se mit aussitôt sur la défensive et croisa les bras sur son torse. À la manière du policier, son dos se cala contre le dossier.

— Vous croyez vraiment qu'une gamine aurait pu faire ça? Deux fois? Releva ironiquement le héros.

— Je ne dis pas qu'elle est coupable, simplement suspecte. elle vous fuyait. Elle aurait pu paniquer en les ayant croiser au détour d'une ruelle. De plus, j'ai lu son dossier. Comportement impulsif, défiance envers l'autorité et ce n'est pas la première fois qu'elle a tenté de s'enfuir. 10 tentatives lorsqu'elle résidait encore au CJD. Elle a le motif, le profil, et la force pour avoir tuer ces deux là, et peut-être même les deux autres..

— Son alter n'aurait pas pu mettre les deux cadavres dans cet état. C'est illogique.

— Désolé, mais avoir un alter qui permet de casser des murs de béton avec pour seul dommage des égratignures, ce n'est pas rien, pointa le policier, l'index sur son bureau.

𝐀̀ 𝐌𝐨𝐢𝐭𝐢𝐞́ 𝐏𝐨𝐮𝐫𝐫𝐢𝐞 | Aizawa x Oc/MHA |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant