Veintisiete (27)

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Je me réveille avec la tête sur le torse de Peligro quand quelqu'un toque à la porte de sa chambre. Il grogne et dit à la personne d'aller se faire voir, tout ça d'une voix merveilleusement sexy.

-C'est Sarah, je vous apporte le petit déjeuner au lit. Joyeux Noël !!

-Arrête de crier, râle Peligro, à présent avec la tête dans mon cou. Vas-y, entre.

Sarah entre donc dans la chambre et sourit à Peligro en nous voyant. Elle s'approche du lit, pose un beau plateau bien rempli dessus et sort de la chambre, toujours en lui souriant.

-Ça a l'air trop bon ! Dis-je en m'asseyant quand un bras autour de ma taille me tira en arrière.

-On mangera après... Reste là...

-Peligro. J'ai faim.

Il me regarde en plissant les yeux et je comprend directement à quoi il pense.

-Pas faim de ça, pendejo !

-Ah non ? Tu vas me dire que tu ne veux pas de moi ? Me dit-il en s'allongeant au-dessus de moi.

-J'ai pas dit ça...

-Mouais... Aller ! Dit-il en se levant. J'ai faim moi.

Je suis désespérée... Je m'assoie sur le lit, en face de mon homme en plaçant le plateau entre nous.

-Par quoi veux-tu commencer ?

-Tu peux me dire pourquoi Sarah ne faisait que te sourire tout à l'heure ?

-Je ne vois pas de quoi tu parles, contre-t-il légèrement stressé.

Il est stressé ? Lui ? Depuis que je le connais il a toujours été absolument sûr de lui.

-Estás bien, Antonio ?

-Pitié... Ne m'appelle pas comme ça si tu ne veux pas qu'on baise avant de manger le contenu de ce plateau.

-Qui a dit que je ne voulais pas ? Le defiais-je à l'aide de mon regard.

Il semble hésiter, regarde le plateau puis commence à manger un croissant. Est-ce qu'il va bien?

-Tu es sûr que ça va ?

-Absolument. Pourquoi ça n'irai pas ?

Je plisse les yeux puis commence à manger quand soudain, dans une part de gâteau au chocolat, je sens quelque chose de dur. Serait-ce...? Il veut me demander ma main...? C'est pour cela qu'il est stressé depuis tout à l'heure...?

Je sors l'objet non identifié de ma bouche et vois... Non. Sérieux ? Ça me dégoûte.

-C'est dégueulasse! Lançais-je en posant une fausse dent sur le plateau.

-Merde... C'est vrai que c'est pas la plus belle...

-Arrête de faire l'idiot, c'est dégueulasse ! J'ai faillit manger la dent de quelqu'un, Antonio !

-Megane, ça doit sûrement être l'implant de Gaston, il s'est cassé une dent avant-hier.

-Comment ? Et comment cette dent s'est retrouvée là ?

-Princesa, je ne pense pas que tu veuilles vraiment le savoir.

-En effet... Dis-je en repoussant le plateau et en me levant. Tu sais quoi ? Je vais descendre et me préparer moi-même mon petit déjeuner.

-Attend, me dit-il en se levant et en m'attrapant le poignet pour que je me retrouve face à lui.

-Tu es sûr que ça va ?

-Je... Je veux te dire quelque chose...

-Vas-y...

Il inspire un grand coup puis sort un objet de sa poche que je ne peux pas voir à cause de son poing fermé. Il pose ensuite un de ses genoux par terre et me tend sa main encore fermée.

-Megane, voudrais-tu remplacer ton nom par le mien et vivre à mes côtés ? Je t'aime et... Je crois que je me sens enfin prêt à continuer ma vie avec quelqu'un. Et ce quelqu'un, j'aimerais que ce soit toi, hermosa...

Dios mío...

-Antonio... Bien sûr que j'accepte ! J'hurle en me mettant à sa hauteur pour le prendre dans mes bras. Bien sûr que ma réponse est oui ! Oui, oui et encore oui !

Il sourit et passe ses bras autour de moi en me serrant fort contre lui. On reste dans cette position encore plusieurs secondes avant qu'il ne se recule pour me passer la bague au doigt.

Je crois que je n'ai jamais eu un sourire aussi grand plaqué sur le visage de toute ma vie.
Peligro sourit aussi puis on se relève et, après avoir posé ses mains sur mes hanches, il me regarde dans les yeux et me dit :

-Tu as conscience qu'à partir de maintenant, tu risques d'être encore plus en danger que maintenant ? Tomson et pleins d'autres ennemis à moi pourraient te tuer pour m'affaiblir.

-Je sais... Mais tu me protégeras, toi, Justin et les autres, je suis sûre que vous serez là pour moi. Je ne veux pas te quitter simplement à cause d'ennemis de ta mafia, Antonio. Je t'aime et... Et je te veux tout entier... Pour le meilleur et pour le pire comme on dit.

Il sourit, me colle contre lui tandis que je pose mes mains sur son torse et me dit, en me regardant amoureusement :

-Bien sûr que je te protégerais, je donnerai ma vie pour te savoir en sécurité hermosa... Pour le meilleur et pour le pire, n'est-ce pas ?

Je souris puis, sans me laisser le temps de répondre, il plaque ses lèvres contre les miennes. Je réponds à son baiser puis, au bout de quelques secondes, sa langue cherche le contact avec la mienne en titillant mes lèvres. Contact que je lui donne en passant, au même moment, une de mes mains sur sa nuque pour approfondir notre baiser.

Sans décoller nos lèvres, il me fait reculer jusqu'à un mur puis, une fois mon dos plaqué contre ce dernier, colle son corps au mien. Automatiquement, j'enroule mes jambes autour de sa taille tandis qu'il me porte en mettant ses mains sous mes fesses.

-Maintenant tu as envie de moi ? Me demande-t-il entre deux baisers. Tu ne veux plus déjeuner ?

Je secoue la tête gauche à droite, incapable de sortir un mot de ma bouche.
Mon mafieux semble le remarquer parce qu'il écarte sa tête de la mienne et me chuchote :

-Tes mots, hermosa.

-Je... Je te veux... J'ai envie de toi... Tu ne sais pas à quel point...

-Et toi tu ne sais pas à quel point tu me fais bander en disant ça, me dit-il en plaquant non seulement ses lèvres contre les miennes mais également tout son corps.

-Ils risquent tous de nous entendre, je chuchote, suite au bruit qu'a fait mon dos contre le mur.

-Je m'en fiche, au moins tout le monde saura que tu es mienne et que je suis à toi.

Suite à ces mots, Peligro marche vers le lit et me fait tomber dessus. Il enlève son t-shirt puis, la seconde d'après, se retrouve allongé au-dessus de moi en m'enlevant le mien.

Il regarde mes seins puis commence à en titiller un avec sa langue sans lâcher mes yeux du regard. Pendant ce temps, mes mains glissent dans son dos jusqu'à trouver sa ceinture. Je lui enlève puis fais de même avec son pantalon.

Suite à ça, il fait glisser le short que je porte jusqu'à mes chevilles avant de complètement me l'arracher. Tandis que ses lèvres sont occupées à me faire un suçon dans le cou, une de ses mains fait glisser ma culotte le long de mes jambes.

Il me caresse encore plusieurs secondes puis, une fois son caleçon enlevé, entre deux doigts en moi. Automatiquement je cambre tandis que mes mains s'agrippent aux draps et que mes yeux se ferment.

-Regarde moi, hermosa.

Avec le peu de force qu'il me reste, je relève la tête et le regarde dans les yeux pendant que nos corps bougent à l'unisson.

-J'aime quand tu me fais l'amour comme ça, Antonio.

-Et moi j'aime quand tu m'appelles comme ça, mi ángel.

PeligroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant