Dieciséis (16)

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-Bon à toute, me lance Sam.

-À toute, on se retrouve chez Peligro.

Je m'avançais donc vers la moto de Peligro en laissant tous les autres partir de l'autre côté.

-Pas besoin de d'inquiéter hein gamine, tu les retrouveras à la maison tes copines. On va juste donner un peu d'énergie à mon bijoux.

-Ferme là et roule, lui dis-je en montant derrière lui en ayant, bien évidemment, mis mon casque.

Au bout de quelques minutes de route, le compteur pour l'essence bipait de plus en plus, signe qu'il fallait vraiment faire le plein.

Peligro s'arrêta donc à une station essence. Je descendis de la moto et pendant qu'il faisait le plein, j'enlevais le casque et partais en direction de la petite supérette en lui lançant sans m'arrêter :

-Tu viendras payer !

J'entrais donc dans la supérette en disant bonsoir à la vendeuse. Je regardais vite fait l'heure et vis 23h52. Je regardais ensuite l'affiche devant la caisse et vis "fermeture : 00h00".

Je me dépêchais donc de passer entre les rayons en récupérant deux barres de céréales et deux Ice Tea. Je me dirigeais ensuite vers la caisse et attendis Peligro qui arriva, comme par hasard, à 23h59.

Heureusement pour lui la caissière nous laissa payer et partir avant de fermer la boutique. Si jamais il été arrivé une minute plus tard je l'aurais tué.

Pendant le petit trajet jusqu'à la moto je remarquais une belle Ferrari noire mais ne voyais aucun conducteur. Cette voiture était vraiment super belle.

-Bon tu te bouges ou je pars sans toi.

-Ça va j'arrive, dis-je en mettant mes petites courses dans le top case. T'en veux pas une ?

-Si, merci.

On prit donc chacun une barre de céréales puis un Ice Tea. Une fois qu'on eu fini, Peligro alla jeter les canettes et emballages à la poubelle tendis que je fermais le top case finalement vide. Je mis ensuite mon casque et attendit Peligro pour monter sur la moto.

On commença donc à rouler jusqu'au manoir quand je remarquais que la Ferrari noire de la station essence nous suivais. J'essayais alors de tourner ma tête pour voir qui conduisait mais les vitres étaient teintées.

-Peligro... Je crois qu'on nous-

-Je sais, j'essaie de les semer depuis tout à l'heure.

C'est alors que je me rendis compte que le compteur ne faisait qu'augmenter. On dépassait maintenant les 210 km/h !!

-Va moins vite ! Tu vas nous tuer !

-Si je vais moins vite on se fait tuer ! C'est ça que tu veux ?

-...

Je commençais à croire que c'était Tomás qui nous suivait quand Peligro me cria pour que je l'entende avec le vent :

-Tu vas passer devant moi et prendre le flingue dans mon dos pour pouvoir me couvrir !

-Quoi ? Mais t'es malade ! Tu t'es cru dans "Night and day" ? Et puis comment tu veux que je fasse avec ma robe ?

-Ta robe te gênait pas pour danser avec ce couillon tout à l'heure.

-Oh ferme là !

Je pris alors mon courage à deux mains et tandis que Peligro lâchait la moto de la main gauche, je passais par là pour m'asseoir devant lui. Il m'aida avec son bras puis une fois que j'étais positionnée en face de lui, il me toucha les mollets pour me faire comprendre de croiser mes jambes autour de son buste.

PeligroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant