Veintinueve (29)

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Je suis désolée certains chapitres ne se postent pas dans l'ordre comme je l'ai dit sur mon compte.
Bonne lecture quand même :)
(Lisez les chapitres dans l'ordre grâce aux numéros)

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Toc toc toc

-Entrez, lance la voix fatiguée de Peligro.

-Hey, dit Sam avec un petit sourire triste en ouvrant légèrement la porte. Il est 20 heures et vous êtes restés ici toute la journée sans faire de bruits alors on s'inquiétait.

Aucun de nous deux ne souhaite répondre alors je fais un petit sourire timide et forcé à Sam. Elle me le rend tristement puis continue :

-Vous avez faim ? On peut vous apporter quelque chose à manger si vous voulez. Gaston et Caleb on fait des lasagnes et-

-Non merci, Sam, répond Peligro.

-Vous êtes sûrs que ça va aller ?

-Tu... Tu peux nous laisser s'il te plaît...? Je demande d'une petite voix.

-Oui... Bien sûr... Appelez nous si vous avez besoin de quelque chose avant... Enfin, on est là pour vous quoi...

-Merci Sam, je lui répond, vraiment.

Elle me sourit puis sort et ferme la porte derrière elle, nous replongeant dans le noir et le silence qui régnaient à présent depuis ce matin.

Toujours allongés côte à côte sous la couette, aucun de nous n'osait bouger depuis ce matin de peur de faire éclater la petite bulle qu'on s'était formée.

Je ne pouvais pas garder le silence encore longtemps, j'avais besoin de lui parler. De lui dire n'importe quoi, parce que ça sera sûrement la dernière fois... Je lève donc ma tête, qui était posée sur son torse, vers la sienne.

-C'est... C'est la dernière nuit qu'on va passer ensemble...?

-Je suis désolé...

-Tu ne réponds pas à ma question, dis-je en me relevant pour me mettre à genoux.

-Oui... C'est peut-être la dernière avant un très, très long moment alors si tu ve-

-Si c'est la dernière nuit qu'on passe ensemble, je chuchote en me mettant à califourchon sur lui, alors je veux qu'elle soit inoubliable.

Une de mes mains se balade sur son torse tandis que l'autre descend jusqu'à son short.

-Je veux... Me souvenir de toi... De la plus belle des manières...

Tandis que ma main fait lentement glisser son short pour lui enlever, ses mains à lui se posent sur ma taille tandis que ses yeux me regardent comme si j'étais la huitième merveille du monde.

-Je veux que tu me fasses l'amour... Je murmure en passant à présent ma main dans son caleçon pour lui enlever également. Je veux que tu me le fasses de la plus belle des manières... Mais avant...

Je finis de lui enlever son sous-vêtements pendant qu'il enlève son t-shirt ainsi que le mien.

-Avant je veux que tu profites autant que j'ai profité la première fois...

Avec ma main gauche, je caresse son torse tandis qu'avec ma main droite je caresse sa verge en faisant de petits aller-retours qui semblent lui plaire étant donné qu'il penche la tête en arrière.

Ses mains s'agrippent plus fort sur mes cuisses alors j'entoure sa queue avec ma main et commence à faire des aller-retours plus rapides. Sa tête se releva légèrement puis il me fit signe de regarder son intimité, il allait jouir. Très bientôt.

J'arrête donc de le caresser puis, la seconde d'après, je me retrouve allongée en-dessous de lui. Il m'embrasse sur les lèvres, dans le cou et pour finir sur la poitrine. Peligro me retire ensuite mon soutien-gorge puis vient le tour de mon pantalon et de ma culotte.

-À mon tour de te donner ta dose de plaisir, hermosa.

Il entra deux doigts en moi et commença à faire des aller-retours qui me firent cambrer tandis que sa bouche était occupée à me faire des suçons dans le cou.

Au bout de plusieurs longues secondes de bonheur, je sentais que j'allais jouir et Peligro le compris puisqu'il se leva, prit une capote et entra en moi comme si c'était la première fois.

Nos corps bougeaient à l'unisson tandis que des larmes n'arrêtaient pas de couler sur nos joues. "je veux qu'elle soit inoubliable". Notre dernière nuit ensemble... La dernière nuit qu'on va passer tous les deux en faisant l'amour.

Les lèvres d'Antonio s'écrasèrent sur les miennes et nos larmes au goût salé se mélangèrent à notre baiser. Je me sentais jouir mais je n'y accordait presque pas d'attention, trop focalisée sur le baiser brûlant d'amour de Peligro.

-Je veux que cette nuit reste dans ton esprit, hermosa... Je veux que tu t'en souviennes toute ta vie... Je t'aime...

Sans me laisser le temps de répondre, il continua à m'embrasser dans le cou ce qui me fit pencher la tête en arrière tandis que mes mains appuyaient sur son dos et sa nuque pour approfondir notre baiser.

-Je... Je t'aime... Essayais-je d'articuler.

Sans me répondre, il se mit à accélérer ses vas et viens tandis que des petites larmes tombaient sur mon cou. Sentir les larmes de l'homme que j'aime me fit tellement mal que mes ongles s'enfoncèrent dans le dos et la nuque de Peligro tandis que les larmes sur mes joues ne s'arrêtaient pas de couler.

-J'espère que tu te souviendras de cette nuit toute ta vie, me dit Peligro avant de plaquer ses lèvres sur les miennes.

Il prit ensuite mes poignets pour les tenir d'une main au-dessus de ma tête tout en continuant ses merveilleux vas et viens. Son autre main caressait mes seins et mon ventre tandis que nos larmes continuaient de se mélanger au niveau de nos lèvres.

C'est évident, je me rappellerais toute ma vie de cette nuit remplie d'amour et de tristesse. Je crois bien que je suis tombée éperdument amoureuse du mafieux qui m'a enlevé il y a plusieurs semaines.
Et je ne suis pas prête de l'oublier... Jamais...

PeligroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant