23. Qui se ressemble s'assemble

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(Pré-chapitre : Retenez de nouveaux vos souffles car ça s'annonce bouillant hihi !)




Aksana

Ce couloir était silencieux et sombre. Aucun bruit ne pouvait y être entendu sauf le bruit de la musique par dessus la porte.

Je passai mes mains dans mes cheveux et soupirai. Bordel ! J'étais vraiment la championne quand il s'agissait de me mettre dans des situations improbables.

Je longeai de nouveau le couloir, dépassant le vase derrière lequel j'étais tantôt caché.

Je devais me sauver. Je devais sauver ma vie. Même si je n'y arrivais pas, je n'aurai au moins pas le regret de ne avoir essayé.

J'arriverai vers la porte blanche dans où étaient posées les deux frères il y a quelques minutes et tournai la tête à gauche.

Une porte attira directement mon intention. Sur celle-ci était grave en rouge EXIT sur la surface.

Je me précipitai alors vers elle, n'ayant plus aucun espoir. Mais à ma grande surprise, quand je posai ma main sur la poignet et poussai la porte, celle-ci s'ouvrit, me laissant vu sur le noir de l'extérieur.

Venais-je vraiment de réussir à m'échapper ? Était-ce vraiment aussi facile ?

Un sentiment de pure liberté envahit mon corps entier, m'en donnant la chaire de poule.

Je venais d'être libre, j'allais retrouver ma vie d'avant, j'allais retrouvé mon studio, j'allais retrouvé mon canapé vert, j'allais retrouvé Nadia.

Je sentis un liquide ruisseler sur ma peau, me chatouillant. Je ne l'avais pas remarqué mais je m'étais mise à pleurer.

À pleurer de pure joie.

Un immense sourire vint alors se dessiner sur mon visage. Je devais ressembler à une conne, là, toute seule à sourire devant le vide.

Je pris une grande respiration de l'air pure et alors que je tournai la tête, une silhouette émergeant de l'ombre attira mon attention.

Mon cœur rata un battement et je regardai précipitamment autour de moi, essayant de trouver d'où venais le bruit.

Puis, un bruit se fit entendre, me faisant alors paniquer alors que les souvenir de mon kidnapping se bousculaient dans ma tête. Elle s'était exactement passé de la même manière.

Non, je venais à peine de retrouver la liberté.

— Hé ! Toi ! se fit entendre une voix grave.

Sans attendre, j'enlevai mes talons rapidement, tournai précipitamment les talons et me précipitai vers l'arrière du bâtiment, me planquant derrière une grande poubelle.

Les pas de l'homme se firent de plus en plus entendre et je vis sa silhouette passer rapidement devant moi, laissant un air frais me consumer.

Je lâchai un long soupir et me relevai.

J'attendis encore quelques secondes, m'assurant que l'homme n'était plus dans les parages avant de doucement sortir de ma cachette.

Je devais quitter ce lieu, mais comment pouvais-je faire ?

Le stresse commença doucement à se faire ressentir dans mon corps. Je regardai les chaussures sur mes mains qui devait coûter une blinde et fermai doucement les yeux.

Vie de merde.

— Nikita...je... y retourner... entendis-je une voix lointaine dire.

— On...pas...long. se fit à présent une voix féminine entendre.

BOGDAN (Mafia Book) [RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant