BOGDAN (Mafia Book) [RÉÉCRITURE]

45. Captive 2.0

(Ce chapitre sera corrigé et édité, je devais juste poster alors voilà )

Aksana

Tout n'était que ténèbres autour de moi. Mes mains étaient étroitement liées derrière mon dos et je pouvais littéralement sentir le sang ruisseler de mes cheveux.

Nous étions dans ce qui me semblait être une camionnette et ces fous avaient négligemment balancé mon corps à l'arrière comme un sac de farine. Ma tête s'était violemment écrasée contre le métal du sol et j'avais directement sentis le sang ruisseler du haut de mon crâne. Quelqu'un près de moi avait marmonné quelque chose en italien avant de me donner un fort coup de pied dans l'abdomen.

Tout cela, c'était il y a une heure.

À présent, ma tête brûlait de douleur, mon corps convulsait par une quantité égale de peur et de douleur. Ce n'était pas un film, la situation dans laquelle je me trouvais était bien réelle.

Le sang qui ruisselait de ma tête pouvait en témoigner.

La camionnette roulait au-dessus de bosses et de chemins, le bourdonnement régulier du moteur me brûlant les oreilles.

La douleur et la peur qui traversaient mon corps s'engourdissaient, mon corps tremblait toujours. L'image de l'expression d'Aaron avant qu'il ne me quitte s'imposa à mon esprit et sa phrase me revins brutalement à l'esprit :

« Je te le promets, mon ange. »

Et les larmes me montèrent.

Il me l'avait promis, il avait promis qu'il allait revenir me chercher,....

Mon cœur rata un soudain battement de cœur lorsque je sentis la camionnette s'arrêter et que je me sentis être traîné hors de la voiture, deux gros bras tirant mes chevilles, me hissant hors de la camionnette.

J'entendis une voix d'homme marmonner quelque chose en russe alors que j'étais traîné je ne sais où. Je me sentais tellement inutile, bordel, les souvenirs du moment où j'avais été captivé par Lev me revirent à l'esprit.

Et j'étais toujours aussi faible, toujours aussi incapable...

Le monde se mit soudainement en mouvement lorsque je me sentis être violemment poussé, ma tête heurtant, une fois de plus, le sol dur. La douleur aiguë et brûlante me traversa alors que je lâchai un gémissement.

Le sac qui m'empêchait de voir fut précipitamment arraché de mon visage pour laisser place à une lumière aveuglante.

Je clignai plusieurs fois mes yeux pour m'habituer à l'éclairage et remarquai peu à peu ce qui me semblait être une petite pièce sombre. Je tournai lentement la tête pour apercevoir quatre, peut-être cinq hommes m'entourant, leurs expressions étaient vides et illisibles alors qu'ils me regardaient comme un insecte sous un microscope.

Mes lèvres se mirent à fortement trembler lorsqu'un homme s'approcha de moi, et je le reconnus immédiatement, les cheveux à moitié rouge...

Vizelli, Vizelli Rozzov...

L'homme que j'avais rencontré lors de la soirée, l'homme qui avait promis d'avoir la tête d'Aaron... Oh seigneur !

Celui-ci avait à présent une peau bronzée, son cou était gravé de cicatrices, ses yeux sombres, menaçantes, remplit de haine et de satisfaction, ses lèvre tirées en un sourire menaçant alors qu'il s'agenouillait à mes côtés.

— Aksana Morozov, ou devrais-je vous appeler Bianca Scott, très chère, bienvenue dans ma demeure. roucoula-t-il en un ricanement en passant son regard sur mon corps entier, me provoquant un frisson de dégoût.