02. Officiellement une Captive

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Aksana

— Calme, je ne vais pas te manger... il dit, une main tandu vers moi, accompagné d'une cigarette.

Je restais là devant à le regarder, terrifiée. Non, je n'étais pas faible, j'étais juste extrêmement surprise, à la fois par ce qui venait de se passer mais aussi par cette homme mystérieux qui se tenait devant mes iris.

— Tu vas la prendre ou je la garde ? retentit de nouveau sa voix envoûtante tout en faisant des petits cercler autour de la cigarette.

Sans réfléchir, avec ma main libre, je pris précipitamment la cigarette sur sa main et lui dis un bref merci avant de rapidement me diriger vers la sortir et d'enfin retrouver l'air frais de Moscou. Je pris alors une profonde inspiration et bu une tasse de mon café.

Sacré mec !

La rue était maintenant incroyablement silencieuse et il était déjà plus de trois heure du matin. Je n'avais même pas vu le temps passé ! De plus, qui se baladerait à trois heures du matin à Moscou sérieux ! Seule le bruit étouffé de la musique rave provenait de l'intérieur du bar faisait office de son. La rue elle, était à présent sombre.

Je sortis alors le briquet de ma poche et allumai la cigarette avant d'en tirer une première bouché. Que ça fait du bien !

Je me mis alors à marcher vers la direction de chez moi et pris une autre grande inspiration afin de combler le froid qui se faisait ressentir.

Soudain, je faillis perdre l'équilibre et ma tête se mit à marteler. Encore ces maux de tête. Je levai ma main pour reprendre une grande bouché de la fumé quand un bruit sourd se fit entendre, me faisant littéralement renverser ma tasse de café.

— Non... je soufflai puis je passai une main sur mes cheveux doré, en sentant déjà le liquide passer à travers mon slim.

Mais je n'eu juste le temps de soupirer que le même bruit se fit entendre, cette fois plus fortement. Je me retournai alors pour voir une ombre dans l'horizon, non, pour voir un.. homme marcher précipitamment vers... moi !?

Non Aksana ! Tu te fais sûrement des idées, je me retournai et me mis à accélérer le pas. Il allait sûrement tourner au carrefour ou quelque chose du genre. Je me retournai alors mais quand le même bruit retentit de nouveau fortement, je laissai échapper un cris de surprise et de peur avant de me mettre à courir

Non, pas ça, pas ça, pas ça, pas comme ça.

Je courai de toute mes force et mon cœur se mit à battre la chamade quand ses pas commencèrent à plus se faire entendre. Je balançai la tasse et la cigarette derrière moi pour me mettre à courir de toute vitesse. Je longeai une allée et plongeais mes pieds dans les graviers des rochers pointus. Dieu merci, j'avais des baskets !

J'entendis ses pas, non plusieurs pas derrière moi. Combien étaient-ils ? Je regardai derrière moi pour voir trois hommes dans l'ombre derrière moi.

Ils couraient. Rapidement.

Je n'arrivais plus à bien respirer. Ma gorge s'était deséché et mes oreilles bourdonnaient. Mon cœur battait de toute force, près à sortir de ma poitrine. Ma tête se mit à marteler tellement forte qu'elle devint lourd. Mes muscles se mirent à s'affaiblir.

— Poymatʹ kuchu nekompetentnykh. V nastoyashcheye vremya ! (attrapez-la bande d'incapables. Maintenant !)

Russe, ils parlaient russe.

À chaque pas que je faisais, un son strident que j'essayais plus que tout d'étouffer sortait de ma bouche. J'essayai de courrir, j'étais essoufflé, je me sentais partir petit à petit. De nouvelles larmes coulaient sur mon visage. Et alors que j'atteignai le bord de la rue, je vis des phares.

Il y avait une voiture !

— Aidez-moi ! je criai quand une personne sortit de la voiture.

C'était un homme et quand mes yeux s'habituèrent a la lumière des phrares, je le reconnue aussitôt et mon visage perdu toute ses couleurs.

— Toi...

L'horreur et l'hystérie me submergèrent alors qu'il s'approchait de plus en plus de moi. Il était vêtu de noir. Je le reconnaissais. C'était celui qui m'avait donné cette cigarette !

— Uvazhayemyye, n'ai pas peur.

Je secouai énergiquement la tête alors qu'il s'approchait encore plus de moi. Je fis un autre pas en arrière et me retrouvai collé contre le mur. Il tendit alors rapidement la main et m'attrapa le poignet alors que je me mis à crier, mais aussitôt, il couvra ma bouche avec sa main gantée.

Des chaudes larmes se mirent à couler de mes yeux. Non, je n'étais pas faible, mais paralysé à mort. Il me retourna subitement et me pressa contre le mur et lui contre mon dos. Je sentis sa main libre venir replacer l'une de mes mèche derrière mon oreille.

— Pssst, printsessa, ça sera bientôt fini...

Mes yeux s'écarquillèrent, mais avant que je ne puisse comprendre quoi que ce soit, il pressa un tissu blanc sur mon nez et ma bouche. Je criai et commençai à me débattre pendant plusieurs secondes, sans succès. Je retins alors mon souffle, mais je pouvais déjà sentir les produits chimiques dans le tissu remplir mes sens.

Je commençai à donner des coup avec mes jambes et mes bras, mais à mon second souffle, je commençai à perdre ma force.

La douleur sur la poignet ou l'homme me tenait disparu, et la sensation de migraine sur mon corps s'engourdie elle aussi. Mes yeux se mirent à se fermer. Les traînées chaudes de mes larmes devinrent froides. Mon corps se géla, la bataille que je menais s'arrêta, et quand je pris le dernier souffle, l'engourdissement prit le dessus et mon monde entier devint noir.

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BOGDAN (Mafia Book) [RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant