28. Yeux dans les yeux, âme contre âme

5.3K 200 47
                                    





Aaron

Il me faut une clope. Non, putain, deux clopes.

Je sortis un paquet de clope alors que j'analysai cette petite gamine, agenouillée au sol.

Cette gamine était trop naïve... , beaucoup trop naïve.

— C'est-c'est.... souffla-t-elle difficilement dans un sanglot.

Un grognement s'échappa de mes lèvres et je tapotai négligemment la cigarette que je venais de sortir, ne voulant entendre ses bruits qui me donnaient des putains de pulsions meurtrières.

— C'est moi... réussi-t-elle tout de même à dire après quelques secondes.

— Bon analyse suka, c'est bien, je commençai à croire que tu étais aveugle.

— Qu'est ce que vous me voulez ? s'empressa-t-elle de crier, se reculant le plus loin de moi comme si je transportais la peste en personne.

Te massacrer, et l'histoire sera réglé.

Je pris une longue inspiration et restai sur place, à contempler son petit numéro qui ne me donnaient qu'envie de lui clouer cette petite bouche.

— Qu'est-ce que vous me voulez  ? Pourquoi vous me garder ici ? Si c'est l'argent que vous voulez, je vous donnerai toutes les économies que j'ai, mais s'il vous plaît, laisser moi, laisser moi rentrer chez moi. se mit-elle à crier, les larmes menaçant ses yeux.

Ses yeux bleus qui ne demandaient qu'à être arrachés, oh putain ouais.

Je sentis ma patience s'égrener aussi rapidement que les minutes qui lui restaient à vivre si elle ne se taisait pas.

— Rendez-moi ma liberté, je vous pris ! se mit-elle alors à me supplier.

Mon poing va illuminer ta vue, d'où tu verras ta liberté de plus prêt.

Encore une fois, je restai silencieux. S'il y avait bien une chose qui pouvait me donner envie de me foutre en l'air, c'était la voix terriblement agaçante de cette petite suka.

Je vais lui faire bouffer sa langue.

— Je ferai n'importe quoi pour que vous me libérer, je vous le promets.

À ouais ? N'importe quoi ?

— Demande-toi plutôt, petite, pourquoi je te garde encore et toujours en vie. lui dis-je nonchalamment.

Cette gamine était bien ignorante, vraiment trop ignorante.

— Vous pensez que je ne le sais pas ? cracha-t-elle en arrêtant sa petite comédie.

— Quoi donc gamine ? Dis moi donc ce que tu sais.

— Ne m'appelez plus jamais ainsi ! cria-t-elle alors qu'elle replaçai les boucles de cheveux qui retombaient sur son front derrière son oreille.

— Quoi ? Ce n'est pas ce que tu es ? Allez, dépêche-toi et qu'on en finisse putain. ramai-je en passant à mon tour automatiquement ma main sur mes cheveux décoiffés.

— Vous... Vous... commença-t-elle déjà en bégayant, bafouillant maladroitement sur ses mots.

Super.

— Je, je ? m'impatientai-je en inclinant la tête, laissant les boucles de mes cheveux retomber à nouveau sur mon front.

Cette gamine me donnait la migraine, une putain de bonne grosse migraine.

BOGDAN (Mafia Book) [RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant