Ce texte fait directement suite au chapitre précédent : 16. L'avis d'un psychiatre ; que je vous conseille si vous ne l'avez pas lu (étrange mais pourquoi pas, les textes se rapprochent plus d'article dans leur forme tant que dans le fond alors vous pouvez lire ce Journal d'un Système dans l'ordre qui vous plaît) mais pour résumer, ça explique comment certains patients en psychiatrie sont persuadés d'avoir un TDI... mais en fait non, et d'ailleurs, c'est probablement mon cas ou pas, j'avoue que je patauge mais qu'importe. On n'est pas là pour savoir si oui ou non, je suis Multiple mais plutôt tenter de voir au-delà et comment vivre avec tout ça.
Bref, un texte qui répond à une vidéo passionnante après quoi je voulais créer un cas pratique pour expliquer la différence entre mensonge et réalité : comment un individu peut être persuadé d'être multiple et comment on le différencie d'un autre individu qui invente tout (globalement, de l'extérieur, on ne peut pas mais de l'intérieur, on le sait facilement car une personne qui invente le SAIT et fait exprès là où une personne qui se trompe ne le sait pas et analyse mal ses pensées et ses ressentis). Sauf qu'on va pas faire ça car avant, j'aimerai compléter.
Qui sont ces patients qui pensent avoir un TDI mais en fait, non ?
J'imagine que les réponses sont très variées mais j'en ai trouvé une qui me permet en plus de vous présenter le Tyran0sor : un infirmier en psychiatrie qui fait des vidéos YouTube sur son sujet d'expertise de manière fun et super agréable à regarder, il parle notamment du TDI avec des angles de vue qui changent et qui sont passionnants. Ici, il l'évoque un peu donc vous verrez comment il peut glisser le sujet même quand ce n'est pas du tout la base de son propos. Bref, je vous conseille ses vidéos si la psychologie ou la psychiatrie vous intéresse.
Je ne vais pas analyser sa vidéo comme je l'ai fais avec Psy ! dans le chapitre précédent, je vous invite donc à la regarder par vous-même. Faites vous votre propre avis... vous verrez en quoi les patients Borderline simulent sans le vouloir d'autres troubles psychiatriques.
Il s'agirait du trouble de la personnalité le plus répandu dans les milieux cliniques mais comme il explique aussi que c'est un fourre-tout psychiatrique (en gros, si on arrive pas trop à te diagnostiquer ou comprendre ce qui ne va pas, hop, un p'tit Boderline et au suivant !) bah au final, ça veut pas dire grand-chose : ça serait une étiquette qu'on collerait à outrance et forcément, c'est ce qu'on retrouve le plus souvent dans les milieux psychiatriques.
Pour faire court, c'est un trouble d'hyper-adaptivité qui se détruit et se reconstruit extrêmement vite : un peu comme les colliers sécurisés pour les chats. On ne conseille pas de mettre un collier à son chat pour risque d'étranglement mais comme les gens sont des connards qui n'écoutent pas les conseils, on a créé des colliers fragiles qui se cassent pour libérer l'animal et éviter qu'il s'étouffe. Le patient borderline peut ainsi déconstruire et reconstruire une personnalité très rapidement car elle n'arrête pas de s'effondrer (notamment suite à des chocs émotionnels répétés), c'est un mécanisme de défense pour lui permettre de survivre. Par conséquent, ayant moins de temps pour construire sa personnalité qu'une personne dite "normale", il va copier certains archétypes beaucoup plus facilement que la norme. Et oui, dit comme ça, ce n'est pas étonnant qu'il y ait une confusion entre un TDI et un borderline : les deux sont issus de traumatismes, les deux alternent des "personnalités" et l'un des deux est un caméléon psychiatrique et imitera aisément d'autres pathologies cliniques pour s'adapter. D'après moi, il y a une corrélation et ça ne m'étonnerait pas qu'une grande part des TDI qu'on croise sur internet soit en réalité Borderline (ce qui est une raison de plus de leur foute la paix et surtout, ne jamais les harceler car malheureusement, le trouble borderline est particulièrement touché par le suicide, c'est un trouble qui se solde la plupart du temps par le décès du patient... aïe). En contre-partie, c'est intéressant de noter la réciproque : si le TDI est sous-diagnostiqué et que les Borderline sont sur-évalués... en sachant que les deux maladies se ressemblent, est-ce que les patients TDI non-diag n'auraient pas une mauvaise étiquette ? Par hasard, celle qui est donné à outrance et dont les symptômes sont semblables ?
Suis-je concerné ?
Non, clairement pas. Comme je le répète, je suis Neuro-Divergeant et je suis notamment incapable de décrypter les émotions basique. Hors cette vidéo explique notamment l'adaptivité des personnes borderlines qui sont plus sensibles que la moyenne pour analyser et comprendre les émotions et les micro-expressions. Moi, je suis NUL à ça, j'arrive vaguement à percevoir la joie et quasiment rien d'autre donc non, je ne suis pas borderline.
Et vous ? Bah j'en sais rien. La plupart des Boderlines vont chercher de l'aide en milieu psychiatrique et c'est une bonne nouvelle : certes, c'est un trouble auto-destructeur mais n'hésitez pas à aller chercher de l'aide... c'est le seul moyen de sauver votre vie, quelque soit votre trouble en fin de compte. Prenez soin de vous.
Arthur
Walter
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DELT∆ I Journal d'un Système
Non-FictionDELT∆ est un Système composé de 7 ALTERS et quelques fragments... ils ne savent pas encore ce qu'ils sont alors ils cherchent. Ce Journal est notre structure. Cette histoire est à propos d'une re-naissance, celle qui survient à ce moment étrange où...