𝘾𝙃𝘼𝙋𝙄𝙏𝙍𝙀 9.

155 16 5
                                    

--------+。⁠*゚⁠+

"Tu me fais confiance ?"
                              --------+。⁠*゚⁠+

-------------------------------------------------------

MERCREDI.
6h.
Maison des Miller.

Je me réveille en sursaut à cause de mon réveil qui sonne. J'aurais aimé ne pas me réveiller.
J'ai une petite migraine. Je suis rentrée tard hier soir, après cette.. confession à Jason. Je lui ai avoué pour ma mère et, bizarrement, il s'est avéré compréhensible. Ça m'a tellement surpris.

- FLASHBACK -

Je crois que ce n'était pas une bonne idée de me confesser à Jason. Et si il le répète à ses amis, ou pire, à tout le lycée.
Je me lève précipitamment du rocher sur lequel j'étais assise, j'essaie de partir mais Jason m'attrape le bras.

- Hé, attends.

Il se lève à son tour et se met face à moi. Il me sourit légèrement.

- Je suis.. vraiment désolé pour cette histoire avec ta mère. Je trouve ça injuste qu'elle t'ai abandonné ainsi. Tu ne mérites pas ça..

Je baisse les yeux sur le sol et regarde mes chaussures, honteuse.

- Tu n'as pas à te sentir désolé, tu n'y es pour rien.. Je suis contente qu'elle ait pu s'enfuir, avec ou sans moi.

Jason me lance un regard triste. C'est bien la première fois qu'il ressent de la pitié pour moi ou pour quelqu'un tout court.

- Ne t'inquiètes pas, je ne vais pas le répéter Ashley. Et, en échange, je peux te dire ma situation familiale.

Je relève la tête et attend ce qu'il a à me dire d'une oreille attentive.

- Mon père.. est un gros richard égoïste qui ne pense qu'à l'argent. Il en a rien à foutre de ma gueule. En classe, j'ai des mauvaises notes, je suis la déception de la famille selon lui.. Un peu près tout les jours, on se dispute. Je viens souvent ici pour être au calme.

Wow, je ne pensais pas que Jason souffrait comme ça. Il a pas une vie facile pour un fils de bourgeois.. Je ressens de la compassion pour lui.

- Oh, je.. suis vraiment désolée pour toi, Jason. Malgré que tu sois un sacré connard, tu ne mérites pas ça. Et ne t'inquiètes pas, je ne vais pas le répéter non plus.

Jason me sourit faiblement, je lui son sourire, nerveuse, puis je vérifie l'heure sur ma montre.

- Bon, il se fait tard.. je vais devoir y aller Jason. À plus tard !

Je lui tourne le dos pour reprendre ma route vers chez moi, quand soudain je sens sa main sur mon épaule. Je me retourne et le regarde d'un air interrogateur quand, soudain il me prend dans ses bras, un peu brusquement.

- Désolé, j'ai pu m'en empêcher..

- Ce...n'est pas grave.

Je chuchote pendant qu'il me serre contre lui. Ce n'est pas très désagréable, en fin de compte, il m'a juste prise au dépourvu.
Je le serre en retour avant de me reculer de lui.

- Je dois y aller aussi de toute façon. À plus tard, Ashley.

Je lui fait un signe de tête puis je le vois disparaître dans les feuillages de la forêt du lac.
Qu'est ce qu'il vient de se passer ?

- FIN DU FLASHBACK -

Après cette.. discussion avec Jason, je suis rentrée chez moi, il était 23 heures et quelques. Cette nuit, je n'ai pas réussi à m'endormir, ne cessant de m'inquiéter pour Adam, pour ma mère. Étaient-ils en sécurité ? Je ne sais même pas où habite ma tante.
En plus de ça, on a cours ce matin mais heureusement pour moi, on finit à 11h, me laissant une heure de paix avant de retrouver Munson cette après midi. Peut être que ça va me changer les idées, tiens. J'espère bien, car je me lève du mauvais pied ce matin.
Je me lève de mon lit difficilement, je baille exagérément et frotte mes yeux, puis je regarde mon visage dans mon miroir. Je contemple avec stupeur mes cernes, qui on triplés de volume comparé à ceux de d'habitude.
Youpi, je vais devoir mettre une tonne d'anti-cernes sous les yeux.
Je sors de ma chambre, puis je vois Marc, dans la chambre de mes parents, en train de.. faire une valise. Je suis dans les vapes alors je ne me pose pas plus de questions que ça, puis je descend les escaliers et déjeune un simple jus d'orange, j'ai pas la tête à manger non plus.
Je remonte les escaliers et prend des vêtements au hasard dans ma garde robe, une jupe à carreaux m'arrivant aux genoux et une chemise blanche avec ma veste de cheerleader, ça devrait le faire. Malgré le peu d'argent de mes parents, enfin plutôt de ma mère, je n'ai pas énormément de vêtements mais au moins..ils sont jolis.
Je prend une douche puis me change et me sèche les cheveux, puis enfin je les brosse et les coiffe normalement.
Je tiens à dire qu'habituellement je les attache car ils sont bouclés, et je n'aime pas vraiment ça mais aujourd'hui je les trouve assez beaux alors je vais les laissés comme tel.
Ensuite, je me maquille simplement en mettant évidemment beaucoup d'anti cernes, une touche d'eyeliner et un peu de gloss.
Ça va, on peux pas dire que j'suis hideuse non plus..
Je regarde l'heure, 6h50, bon j'ai encore du temps devant moi.
Je prend un livre de Virginia Woolf et commence à le lire quand soudain un caillou tape sur ma vitre. Bizarre. Je l'ignore et continue ma lecture, quand soudain, encore un autre caillou tape ma fenêtre, puis deux, puis trois. Si je continue à l'ignorer ma fenêtre va céder aux coups et se briser. Je ferme mon livre en râlant, puis je me dirige vers la fenêtre et ouvre cette dernière pour découvrir, en bas, dans mon jardin.. Munson, Eddie Munson, à côté de son van.
Il me sourit comme un idiot, je lui rend son sourire.

𝙃𝙖𝙞𝙣𝙚 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙨𝙛𝙤𝙧𝙢𝙚́𝙚 𝙚𝙣 𝙖𝙢𝙤𝙪𝙧 - 𝙀𝘿𝘿𝙄𝙀 𝙈𝙐𝙉𝙎𝙊𝙉 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant