chapitre 14

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CETTE HISTOIRE NE M'APPARTIENT PAS

Un mois s'était écoulé depuis la disparition d'Hermione. Les cours à Poudlard avaient repris tant bien que mal, et Harry progressait rapidement dans sa course aux Horcruxes. Le monde des sorciers se reconstruisait mais vu l'ampleur de la razzia, difficile de noyer l'affaire. Le ministère avait dû se résoudre à jouer franc jeu face à la presse.

Poudlard était également confronté à un autre problème. L'école d'Angleterre avait dû accueillir les sorciers et sorcières de France, d'Irlande, des pays scandinaves, d'Islande et également du Boutant où une seule et unique élève avait échappé à l'enlèvement, étant absente le jour de la rentrée. Se posait alors le problème de la langue et des différents niveaux. Les cours de dernières années avaient été dédoublées alors que les effectifs des premières semblaient à peine suffisant pour maintenir les classes ouvertes.

Le groupe des gryffondors, au début, outrés de devoir abandonner leurs recherches, avaient dû bon gré malgré se conformer aux souhaits de la famille Weasley, en particulier de Moly et Patricia avec eux.

Le premier jour, le choixpeau procéda à la répartition de tous les étudiants étrangers quelques soient leur âge, mais les applaudissements n'étaient pas particulièrement enthousiastes à l'annonce de leur future maison. Bien trop d'élèves pleuraient leurs amies, leurs sœurs ou encore leurs petites amies pour laisser la vie reprendre son cours si facilement.

Patricia fut répartie à gryffondor également et hérita du dortoir d'Hermione. Au fil du mois qui s'écoula, elle s'intégra dans le petit groupe plus que restreint auprès duquel elle trouvait du réconfort et en particulier auprès de Ron. Ils partageaient ainsi leur peine et se découvrirent beaucoup de points communs. Les premières restrictions annoncées lors de la véritable rentrée scolaires furent renforcées et les aurors du ministère sillonnaient le château à toutes les heures du jour et de la nuit.

Bien d'autres changements étaient intervenus suite à la découverte de l'existence des Morgoles. Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, fut remplacé par Ceux-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-les-noms. On entendait des "Voldemort" à tout va et sans plus aucune pudeur. Les mangemorts étaient désormais devenus la cible de l'ensemble du monde des sorcier. Ces ennemis là au moins, on pouvait les voir et les combattre. La population entière se lança dans une "chasse aux manges noirs" et les arrestations pleuvaient. Plus aucun mangemort ne put plaider l'innocence ou d'avoir agit sous l'effet de l'imperium.

Même les plus grandes familles de sorciers tels que les Malefoy ne furent pas épargnées par cette nouvelle lubie du ministère tentant de redorer son blason auprès de ses administrés. Lucius et Narcissia Malefoy furent arrêté sans aucune preuve, juste vis à vis des antécédents familiaux. La gazette du Sorcier titra en gros dès le lendemain : « Les Malefoy, une famille que l'on pensait respectable ». L'article parlait de l'emprisonnement des parents et évoquait la fuite du fils qui se serait réfugier en ermite dans les montagnes du sud. Seul le Chicaneur titra en gros : "Et si les Morgoles n'avaient pas uniquement enlevé des filles", décrivant la disparition mystérieuse de Malefoy junior bien avant la descente du ministère au manoir familial.

Mais les nouvelles mesures de sécurité n'avaient pas que des points négatifs. Toutes la magie résidant dans le château avait été détournée sur les défenses extérieures. Les énergies parasites à l'intérieure de l'école furent déviées pour renforcer la barrière de protection. Il était désormais totalement impossible de pénétrer dans l'enceinte du pensionnat sans avoir une autorisation spéciale, même à pied.

Les élèves se rendirent rapidement compte que certaines "barrières" quelques peut gênantes étaient tombées. C'est ainsi que bon nombre de valentins pouvaient aller rejoindre leur valentine le soir venu sans risquer de dévaler les escaliers des dortoirs. Les professeurs ainsi que les aurors avaient beau patrouiller pour remédier à ce problème, les contrevenant semblaient plus nombreux chaque jour et il était impressionnant de voir à quel point les garçons pouvaient se révéler rusés pour contourner le règlement, et ce dans toutes les maisons sans exception, même à Pousfouffle.

les morgolesWhere stories live. Discover now