chapitre 36

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CETTE HISTOIRE NE M'APPARTIENT PAS

et voici une page qui se tourne... je vous met l'épilogue dans la foulée. Merci à tous ceux qui m'ont suivie... vous m'avez encouragée et motivée. Je suis fière d'être allée jusqu'au bout de cette fic, le sentiment d'avoir mené à bout un projet. Merci tout le monde.Un officier arriva alors en trombe dans la salle de cérémonie :

- Mon seigneur, des intrus viennent d'arriver par le portail et ont réussi à s'infiltrer dans l'ancienne cité !

- Pourquoi les gardes ne les ont-ils pas arrêtés ?

L'officier sembla particulièrement embarrassé par cette question et chercha ses mots pour atténuer les représailles qui ne manqueraient pas de tomber.

- Ils ont activé le portail et diffusé un gaz au travers... à la vue de l'état de santé des gardes peu avant leur décès, il s'agissait d'un gaz à base d'apnaya, je ne vois rien d'autre.

- De l'apnaya gazeux ?

- Oui, mon seigneur.

Le roi réussit à dégager son crâne de l'emprise de la grille pour lancer un regard interrogateur à Hermione qui, à présent, souriait de bonheur. Oh, évidemment, elle était terrorisée à l'idée de savoir que la guerre était déclarée, mais elle n'aurait jamais espéré avoir les renforts si tôt. Ils allaient probablement tous périr à l'issue de cette bataille où leurs deux plus grands ennemis leur feraient front, mais ce qui lui importait à présent, c'était de revoir Drago. Et Merlin, que c'était bon ! Elle le sentait, elle percevait le moindre de ses sentiments à l'intérieur d'elle. Ils s'engagèrent alors dans une sorte d'échange : il lui envoyait de la force et de la détermination, en retour elle chercha à lui envoyer de l'amour et du courage. A cet instant, plus rien ne lui semblait impossible.

- Seigneur ? Quels sont vos ordres ? Doit-on interrompre le liage ?

- Non ! Cette femme sera ma liée quoi qu'il en coûte. Nous n'avons pas besoin d'un public. Renvoyez les sorciers chez eux et que tous les hommes se mobilisent pour les retrouver ! Entrez dans les galeries s'il le faut, mais délogez-moi cette bande de rats. Tuez-les tous sans exception. Exécution !

- Mais, seigneur, la plupart d'entre nous risque de mourir si nous pénétrons dans les galeries.

- Je m'en moque, l'apnaya n'est pas foudroyant, vous aurez peut-être le temps d'en éliminer un ou deux. Ne laissez avec nous que les membres de l'escadron 7. Nous allons terminer ce liage et j'ai besoin du meilleur de nos hommes pour couvrir mes arrières. Je suis sans défense jusqu'à ce que ce soit terminé.

- Bien, mon seigneur.

L'officier visiblement en haut de l'échelle militaire fit quelques mouvements face à la foule qui s'organisa en groupes en l'espace de quelques secondes. Mais une voix sifflante s'éleva de la foule.

- Mon seigneur ! Nous sommes venus pour utiliser votre collectif, tel était notre accord. Vous ne pouvez pas nous renvoyer avant d'avoir tenu vos engagements.

- Silence ! s'emporta le frère du roi. Vous n'êtes absolument pas en mesure de négocier avec nous. Nous devons faire face à une crise, vos petites préoccupations ne nous concernent en rien.

- Si vous me le permettez, si justement. Nous voulions utiliser le collectif pour éradiquer justement la bande de cloportes infiltrée dans vous murs. Nous ne sommes pas en proie aux mêmes malaises que vous en présence de cette plante ou de ce gaz, peu importe. Laissez-nous vous aider en pénétrant dans votre ancienne cité.

Le roi mit quelques secondes à analyser la situation. Il n'était pas dans la meilleure de positions pour réfléchir calmement à une stratégie digne de ce nom, mais il y parvint tout de même avec brio.

les morgolesWhere stories live. Discover now