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L O L A

Il va me tuer. Je vous le jure, il va me fucking tuer. Harry va me détester. Nous sommes maintenant samedi, et ma semaine a été très fatigante. Liam (et Harry, que je précise seulement pour me faire savoir que je très désiré par mon petit-ami) m'a invité à venir chez lui, ou devais-je dire, chez Harry, Louis, Niall, Zayn et lui.

L'envie de voir Harry est devenu superficielle, si je me fis à comment il a été avec moi tout au long de ces cinq putains de jours. Je toque à la porte, et Liam vient m'ouvrir.

— Hey ! Es-tu toujours vivante ? Quand je t'es appelé lundi, Harry m'a dit que tu as dû raccroché rapidement à cause de la montagne de travail qui t'attendais, dit-il.

Harry a chassé la situation en mentant à Liam ? Je trouve cela pathétique.

— Parlant de lui, est-ce qu'il est là ? J'aimerais lui parler deux petites minutes.

Il m'amène vers le salon où les quatre meilleurs amis sont assis et regardent un film. Je demande à Harry ma faveur et nous allons dans sa chambre.

— Pas de cochonneries !, lâche Niall.

Je lui rends un regard sombre.

— Ne t'inquiète pas, ça ne risque pas d'arriver.

Nous terminons de monter les escaliers et nous entrons dans la chambre du bouclé. Je m'assied sur le lit, alors qu'il ferme la porte. Il s'assit à mes côtés, en m'embrassant sur le front. Je le repousse, et sa tendresse fait place à de la froideur.

— Pourquoi ? Pourquoi as-tu menti à Liam au sujet de notre conversation de lundi ?

Il met une main dans ses cheveux et se racle la gorge.

— Il n'a pas besoin de savoir ça. Il commence à m'énerver, il veut toujours te parler et tu vas certainement le prendre pour le gentil et moi le méchant.

Sans commentaire.

— Il n'a rien fait pour avoir toute cette colère contre lui. Et qu'il m'appelle, c'est parfait, parce qu'il le fait à ta place, répondis-je.

Je me rappelle la conversation de lundi, et comment Harry avait envie de me parler. Il se rapproche de moi.

— Je ne veux pas que tu glisses entre mes doigts encore une fois, Lola. Je t'aime, et tu as de t'en foutre un peu. Au lieu d'être avec moi, tu t'amouraches de Liam pour me faire sentir comme un moins que rien.

La possibilité d'un certain "amour" entre Liam et moi est complètement débile, et n'aide à rien dans sa cause.

— Je suis pas certaine que nous sommes vraiment fait pour être ensemble, Harry. Ça finit toujours comme cela, et j'en ai assez. Peut-être que tu vas dire que je retournerais dans tes bras très bientôt, mais c'est insupportable d'être avec quelqu'un comme toi.

Face à autant d'agressivité de ma part, il se lève et empoigne son téléphone.

— Si c'est tellement insupportable, alors peut-tu me dire pourquoi tu portes en cette journée froide et pluvieuse mon sweat-shirt ? Que tu m'appelles pour me dire que tu tiens à moi ? Que tu ne vois pas ta vie sans moi, ce qui est digne d'un téléroman à l'eau de rose ? Que tu adores mes cheveux, mes tatouages et j'en passe ? Tu as ta part de responsabilité dans tout ça, et je vais te le prouver à l'instant, rétorque Harry, à la limite de crier.

Il termine sa phrase en ouvrant son iPhone, puis en me montrant un message texte.

— Tu m'as écrit lundi soir "merci Ashton, pour le souper". De un, je m'appelle Harry. De deux, lundi, tu m'as précisément dit que tu étais épuisée et que tu voulais reporté notre rendez-vous à plus tard. De trois, tu m'as trompé. Avec nul autre que Ashton Irwin. Celui avec qui tu m'as déjà trompé plusieurs fois et, s'il te plaît, ne me coupe pas la parole. De quatre, tu m'as mentit sur toute la ligne.

Putain. Je n'aurais pas pu simplement choisir le bon contact ? Je me lève impulsivement du lit et me dirige vers les escaliers. Je descend ceux-ci avec une vitesse des plus rapide, puis les regards des quatre gars dans le salon se tournent vers moi. Harry me suit de près, et mes yeux commencent à piquer à cause des larmes qui parlent aux coins de mes deux yeux.

Il attrape mon poignet, empêchant ma fuite. Maintenant, quatre paires d'œils sont rivés sur nous, au lieu de la télévision.

— Attend !

Je me retourne, les yeux maintenant embrouillés.

— Quoi ?

— Je t'aime, mais j'espère que tu trouveras une personne qui ne sera pas aussi insupportable que moi, commente le bouclé.

priory [h.s] ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant