priory [h.s] ✓

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L   O   L   A

Nous atteignons enfin le bateau, puis Liam étouffe un bâillement.

— Tu penses que nous pouvons retourner en Californie, cette nuit ? Tu as l'air très fatigué..., demandais-je à Liam.

Il mît une main dans ses cheveux.

— Je suis vraiment fatigué. Est-ce que tu travailles demain ?

— Malheureusement, oui.

Je reçu un message d'Harry, puis l'ouvre nonchalamment en répondant en quelques doigtés.

— Bienvenue dans la réalité du monde du travail, chère Lola, se moque l'anglais.

Après une quinzaine de minutes, nos autres amis sont venus nous rejoindre. La pluie a commencée à faire rage, et le vent aussi. Nous avons donc décidés d'aller dormir à un hôtel. Nous avons pris nos chambres au premier hôtel que nous avons vus, puis j'ai emboîté le pas vers l'ascenseur.

Harry m'a suivie, mais les autres ont préférés les escaliers. Je presse la touche "15", correspondant au numéro de notre étage. Un silence s'était installé entre nous, et Harry le brise avec froideur.

— Alors, as-tu passé une belle soirée avec Liam ?, grommelle-t'il, en gardant ses yeux fixés sur son téléphone, déroulant son fil d'actualité Facebook.

Je ne sais pas s'il m'a posé cette question parce qu'il voulait seulement savoir tout bonnement, ou s'il voulait me faire culpabilisé pour ne pas avoir passer la soirée avec lui.

— J'ai appris à le connaître. Et toi ?

Il lève les yeux de son téléphone, puis me lance un sourire coquin.

— Nous sommes restés à la même boîte toute la soirée. C'était fantastique, répond-t'il.

Génial. Étrangement, mon désir de savoir s'il a bu ou embrassé d'autres filles s'est évaporé. J'avais nul besoin de savoir la réponse, peu importe soit-elle.

La petite sonnerie nous annonce que nous arrivés à l'étage numéro quinze. Harry passe la carte magnétique dans la fente, puis ouvre la porte quand la petite lumière devient verte. J'y entre, puis constate qu'il n'y a qu'un lit. Quelle question, ce n'est pas un problème, le bouclé et moi sommes en couple. Je... L'avais oublié pendant une fraction de secondes.

De la grande fenêtre situé à côté du lit et du petit bureau, nous avons une magnifique vue sur la petite ville.

— Est-ce qu'il te reste encore un peu d'énergie ?Pour moi, la soirée n'est pas
terminée..., déclare mon petit-ami.

Je le dévisage à son commentaire.

— Harry, est-tu saoul ?

Il hoche la tête négativement.

— Non, tu as des doutes sur mes intentions ?

Il s'approche vers moi, puis met ses mains autour de ma taille. Il m'approche de lui, tellement que je sens son souffle chaud parfumé d'une odeur de vodka.

— Harry, combien de verres as-tu bu ? Je sens un mélange de vodka, de bière... C'est dégoûtant, remarquai-je.

— Calmes-toi, je me suis retenu toute la soirée, pour toi. J'attendais ce moment depuis mon premier verre.

Face à son attitude étrange, je me décolle de lui. Son regard s'assombrit, puis je recule d'un pas.

— Arrête Harry, je suis fatiguée, et je travaille demain.

Il prît ma main.

— Tu peux au moins me remercier. J'aurais pu sauté sur la première belle fille que j'aurais trouvé dans le bar...

— Tu aurais pu, oui !

Quoi de mieux que se faire cracher des insultes. Je me dirige furieusement vers la porte.

— Merci de me faire savoir à quel point tu tiens à moi. Parce que quand tu étais dans la boîte, tu pensais à embrasser des filles dont tu ne connais même pas le nom ? Fils de pute, criai-je.

Je me mis dos à lui, puis empoigne la poignée.

— Lola, attend. Tu as mal compris ce que je voulais dire !

Il ébouriffe ses cheveux bouclés.

— Ne t'inquiète pas. Je pense que c'est toi qui ne m'as pas compris quand je t'ai dit que je voulais être à nouveau avec toi, tranchais-je.

J'ouvre furieusement la porte, puis il empêche celle-ci de se fermer en mettant son pied entre le cadrage et la porte.

— Est-ce que ont peut être ensemble sans se disputer tout le temps ?, questionne-t'il.

Je marche plus loin dans le couloir, puis il ferme la porte et me suit. Je me retourne, le regard sombre.

— Je ne pense pas, non.