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L   O   L   A

Je me stationne dans le parking de l'hôpital. J'entre en furie, et, dès que je vois Carter du coin de l'œil, je coure vers lui.

— Quel est son numéro de chambre ?, demandais-je, sans même savoir la raison du pourquoi Bradley était à l'hôpital.

— Dix-huit.

Je marche rapidement jusqu'à la dudit chambre, et, ne voyant presque rien du chemin à cause de mes larmes, je les essuie du revers de la main. J'atteins le cadre de porte de la chambre numéro 18, et entra, voyant Tristan, Nathan et une femme dans la cinquantaine agenouillés devant le lit de Bradley.

Je toque à la porte, puis, les deux adolescents me font signe d'entrer.

— Tu es... ?, m'a pointé la femme, les yeux bouffis par ses pleurs.

« Lola, Lola Brooks. Ex-petite-amie de Bradley et une de ses amies.

Malgré sa douleur, elle échappe un petit rire.

— Bradley me parlait tout le temps de toi. Il disait que tu étais géniale, que tu étais la raison de son sourire...

Elle me fait signe de venir à ses côtés. Le visage de Bradley est tout blanc, ses lèvres sont plus d'un beau rose rosé, et, il ne bronche pas.

****

Nathan, Tristan et Carter partirent une heure après mon arrivée. Ils étaient exténués, et, reviendraient dès leurs réveils. Je suis donc seule dans la pièce avec Mme Simpson.

— Si cela peut vous remonter le moral, votre fils était formidable, et, avait toujours cette étincelle dans son regard.

Elle fait un bref sourire.

— Merci, tu es bien adorable, me remercie-t'elle, en essuyant quelques larmes sur son visage.

— Dire que j'étais à ses côtés il y a à peine quatre heures, admettais-je.

****

La mère de Bradley est partie il y a quelques minutes. La fatigue la ronge, et, elle m'a laissée seule avec son fils.

Le visage de Bradley est de plus en plus blanc, et mes larmes deviennent insoutenables. Pourquoi, lui ? Le docteur arriva, cahier de notes à la main, et me toisa.

— Je suis... Une de ses bonnes amies, l'informais-je.

Les mots que je prononçais me font tellement mal.

— Il... N'a pas survécu au coup, grommelle l'homme, l'air très sérieux.

— Qu'est-ce qu'il a eu, au juste ?

Je posa mon regard vers le visage angélique de mon ex-petit-copain, semblable à celui d'un vampire.

— Un accident d'automobile. À ce que les policiers nous ont dit.

Je prends une longue expiration. Il ne mérite pas de mourir.

— Il n'y a aucune solution pour le ré-animer ?, questionnais-je.

Il hoche la tête négativement.

— Non, malheureusement. Nous.. Nous devons le débrancher.

Je voulais le retenir, mais je ne pouvais. Bradley est mort. Et je dois faire avec.

****

Je suis retournée chez moi, et j'ai passée une très mauvaise nuit. Ce matin fut le pire réveil de ma vie. Vers 10h, j'appelle Harry pour qu'il me rende visite. Au bout d'une quinzaine de minutes, il arrive en trombe dans ma chambre. Il met une main dans ses cheveux bruns bouclés et s'assis à mes côtés.

— Je suis venu le plus vite possible. Tu avais l'air troublée au téléphone, dit-t'il.

— Je le suis, Harry, je le suis terriblement.

Quelques larmes rebelles coulent le long de mes joues. Il me prend dans ses bras.

— Qu'est-ce qu'il y a, Lola ?

Je plonge mon regard dans le sien.

— Bradley est mort.

Il fronce les sourcils.

— Est-ce une blague ?, demande-t'il.

— Non. Je ne blaguerais jamais sur cela.

Je regarda par la fenêtre ; le ciel est gris. Bien.

— Il... Il est mort de quelle manière ?

— D'un accident de voiture. Hier.

Il attire ma tête vers le creux de son cou.

priory [h.s] ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant