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L   O   L   A

Deux semaines se sont écoulées depuis les messages d'Ashton. Le soleil commençait à peine à surgir à travers des stores derrière mon mince rideau. Reins cambrés et bouche grande ouverte, je baille longuement en évitant de croiser les lueurs lumineuses avec mes yeux. Le jour du départ pour New York étant arrivé, un sourire s'est scotché à mon visage. Mais aussi, je sais que ces quatre jours peuvent être autant un plaisir qu'un enfer.

Mes amis m'ont informés que nous allons partir un jour à l'avance, puisque la durée du trajet est de un jour et quelques heures. J'ai donc fêté Noël avec ma famille hier. Être assise pendant une longue durée dans une voiture n'était pas ce que j'avais pensé faire pour le jour de Noël, mais ça me va, puisque je pourrais être enfin en congé et avec mes amis.

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Après m'avoir préparé et verrouillé la porte de mon appartement, je me dirige vers ma voiture, où je n'ai le temps que de déposer mon sac dans le coffre-arrière qu'un Klaxon se fait entendre. Je me tourne et vois le Jeep 3.7L d'Harry qui s'est arrêté devant mon auto. La fenêtre du côté passager glisse puis s'ouvre, découvrant un boulé assez souriant pour une heure aussi matinale et Louis, grognon à cause du manque d'heures de sommeil.

Les deux autres fenêtres s'ouvre et me laisse apercevoir Zayn et Perrie, assis sur les sièges de derrière.

— Tu pensais qu'ont allaient te laisser conduire pendant un jour seule dans ta voiture ? Mais non, voyons !, commente Harry en prenant mes deux sacs pour les déposer dans le petit carré libre dans le coffret-arrière. Maddie, Niall, Liam et Quinn vont faire du co-voiturage ensemble de leurs côtés avec la voiture de Maddie.

Harry a échangé sa place de conducteur avec Zayn et Louis l'a échangé avec Perrie. Je me suis assise sur le côté droit des trois sièges de derrière, Harry à mes côtés et Louis du côté gauche. À part des petites pauses que nous allons prendre aux stations de service et aux aires de restaurations, je sens que je vais passer beaucoup de temps assise sur ce banc en cuir noir inconfortable. Le trajet va être long.

À peine nous nous étions engagés sur l'autoroute que le véhicule de mes autres amis s'est rangé derrière nous. Plus nous approchons de New York, plus le froid se fait sentir à travers des vitres gelées et closes. Personne ne parle, ce qui est étrange, puisque nous avons toujours un sujet à aborder en tout temps. Ma conversation avec Ashton d'il y a deux semaines brûle mes lèvres ; je meure d'envie de la raconter à mes amis, mais leur réaction me donne la chair de poule.

Le ciel est couvert de nuages gris, malgré quelques rayons rebelles qui traversent ceux-ci. La sonnerie de mon téléphone retentit, celle que je redoute à chaque fois depuis quelques jours. J'ouvre ma boîte de messages et en découvre un nouveau d'Ashton, envoyé à l'instant. J'essaie de garder mon expression faciale impassible, mais je sais pertinemment que je ne vais pas tenir longtemps.

Ashton Irwin, 03h39 : Joyeux Noël.

Lola Brooks, 03h40 : Pourquoi me dis-tu cela ?

Ashton Irwin, 03h42 : On est le vingt-cinq décembre aujourd'hui, qui est connu comme le jour de Noël, non ?

Lola Brooks, 03h43 : Pourquoi ressens-tu le besoin de me le souhaiter ? Après les menaces, les festivités ? Je n'ai pas besoin de me justifier, alors j'aime mieux terminé la conversation ici.

Ashton Irwin, 03h43 : Lâche les termes que tu utilises dans tes articles pour Elle US, ma belle. Moi qui croyais que tu voudrais retirer la hache de guerre pour la fête de la naissance de Jésus.

priory [h.s] ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant