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L   O   L   A

À peine ai-je eu le temps de tourner le coin de rue que la sonnerie de mon téléphone retentit. Je le pris rapidement, et j'ai découvert que Quinn m'a envoyé un message, de même que Keira.

Quinn Bradford, 12h49 : Viens à la maison des gars, tout de suite.

Encore ? Certainement par pure intention de me reparlé de la soirée des plus troublantes d'hier. Dès que j'ai franchis le seuil de la porte, mes amies se sont ruées vers moi, leurs expressions faciales indescriptibles au coup d'œil. J'ai salué Harry et Liam, qui étaient assis sur le divan à ma droite, puis elles m'ont prises par le bras et m'ont entraînées vers la chambre que Quinn et Louis partagent.

— Où étais-tu ? Tu nous avait prévenues que tu allais terminé ton article, mais je ne pensais pas que ça allait prendre autant de temps, s'exclame Quinn.

J'ai froncé mes sourcils, intriguée de leur soudaine montée d'anxiété.

— Je... J'ai parlé avec Keira pendant environ quinze minutes. Qu'est-ce que vous avez aujourd'hui ? Vous êtes en lendemain de veille ?

Elles m'ont expliqué qu'après mon départ, Justine et Sophia sont les ont interceptées, elles et les gars, pour parler à Louis. Personnellement, je ne vois pas pourquoi elles se font un tel sang d'encre, parce que Louis est bien une des dernières personnes qui aimeraient recréer une nouvelle amitié avec ces filles-là.

****

Après avoir passer une heure à élaborer les pires scénarios, Quinn a rapidement changé de sujet pour ensuite se tourner vers moi, de même que Maddie.

— Qu'as-tu dis à Keira ?, commence Maddie. Tu lui a reparlé... Des derniers évènements ?

J'ai hoché positivement ma tête de haut en bas.

— Exact. Elle m'a donné des explications, mais celles-ci étaient vagues...plus que je le pensais. Je pense qu'elle aimerait qu'Harry lui pardonne, autant que moi, et aimerait retisser des liens avec Liam.

— Tu devrais en parler aux gars. Ils savent peut-être ce qu'il est le mieux à faire.

J'ai nonchalamment acquiescé. Alors que j'allais partir, Harry m'a interpellé, toujours assit sur un divan. Je me suis approchée de lui, et il a prit un air sérieux. Je devine instantanément la raison de son air.

— Fais-tu quelque chose samedi prochain ?, m'a-t'il étonnamment demandé.

— Non. Pourquoi ?

Il a mordu sa lèvre inférieure, puis il a mît une main dans ses cheveux. Il sait pertinemment que je refuse de m'engager dans une relation amoureuse, que ça soit avec lui ou un autre. Il pense quelques secondes de plus, et finit par déballer le tout.

— J'ai une grande rencontre familiale, ce jour-là. Voudrais-tu m'accompagner ?

J'ai ouvert ma bouche, mais aucun son n'en est sorti. Je suis à deux doigts d'éclater de rire. Pourquoi il me demande de l'accompagné alors que Shola rode toujours dans les parages ?

— Tu devrais plutôt demander à Shola, elle serait ravie de se pavaner avec toi, soufflais-je.

— Shola est bien le cadet de mes soucis et tu le sais très bien.

J'avais le goût de l'accompagner, si le tempérament de l'amitié reste entre nous. Mais il y a mon côté rancunier qui me hurle de le laisser seul à cause qu'il partage pour la deuxième fois une relation avec Shola. Bien que leur relation ne soit complètement imposée par le management. Une lueur d'espoir brille dans les yeux émeraudes d'Harry, ce qui me fait un peu craquer.

— Alors ? Veux-tu m'accompagner samedi soir ?

priory [h.s] ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant