priory [h.s] ✓

↬ 155

L   O   L   A

Nous sommes samedi. J'ai redouté cette soirée à longueur de journée depuis dimanche passé. J'ai seulement peur, parce que je pourrais faire n'importe quoi qui pourrait chambouler la rencontre familiale d'Harry. Le ciel gris et le froid de novembre n'arrangent pas les choses, je dois m'assurer de porter des vêtements qui seront assez chauds, autre des jeans et des chandails à capuchons.

J'ai finalement opté pour le premier ensemble que j'ai choisis, et je me suis effondrer sur le sofa, ayant pour idée de me reposer avant les évènements qui se produiront. J'ai donc mis le film Brokedown Palace qu'Edward m'a prêté, me rappelant le premier article que j'ai écris dans la section cinématographique du Elle US. Heureusement, il a eu pour effet de me changer les idées.

****

Une quinzaine de minutes après que mon film soit terminé, Harry s'est présenté à ma porte, habillé chic tout en ayant son sourire chaleureux.

— La salle prévue pour la fête familiale est seulement à dix minutes d'ici, me dit-il alors que nous entrons dans sa voiture. Ma famille a bien hâte de savoir qui est cette mystérieuse amie que je lui parle souvent.

J'ai automatiquement regretté ma décision. Qui a déjà vu un gars qui amène une fille, qui est de surcroît son ex petite-amie, à une grande fête familiale ? Pas moi, en tout cas. Les yeux de mon ami zigzaguent entre ma tenue et la route.

— Tu as mis la robe que je t'ai offert à Noël passé ? Tu l'as gardé tout ce temps ?

Je n'avais pas remarqué que j'avais opté pour ce qu'il m'avait offert à Noël. Cette robe me rappelait quelque chose, que j'ai pu deviner à ce moment. La robe noire n'est moulante de d'en le haut, arrive à mes genoux, et est à manches courtes. C'était simple, ce que je préfère.

— Oui. Je l'aime bien, elle me rappelle de beaux souvenirs.

Nous sommes restés silencieux le reste du trajet. Il s'est garé devant une grande maison rouge et blanche, qui a été construite il y a au moins soixante ans. Derrière celle-ci bordait un immense terrain de gazon fraîchement coupé. Deux chapiteaux avec une grande ouvertures y séjournaient, avec quelques chaises pliantes. En arrière-plan paraissaient un feux de camp, une petite piscine gonflée où deux jeunes s'y baignent.

Il y a environ une quarantaine de personnes arrivées, et c'est là que j'ai compris qu'Harry et moi sommes arrivés les derniers. Des glacières remplies de bières et de sodas de toutes sortes fessaient la joie des vieux oncles. Trois personnes que notre âge, une fille et deux gars, s'avancent vers nous, souriants.

— Hey, Harry ! Ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu !, la fille enlace Harry, alors que celui-ci rit.

— Gemma, ça fait seulement deux semaines !

Les deux gars, que je peux qualifier de très mignons, me serrent la main, en n'examinant.

— C'est toi, la fameuse petite-amie d'Harry ? Je suis Colton, se présente le blond à la dégaine de surfeur.

— Je suis son amie, et non sa petite-amie, dis-je en riant, visiblement mal à l'aise. Je m'appelle Lola.

Harry passe un de ses bras autour de mes épaules, ce qui n'aide pas ma crédibilité.

— Ce n'est pas ce qu'il nous a dit, en tout cas, il s'esclaffe en poussant Harry amicalement.

— Je suis Ethan, et pour ton information, je suis célibataire, s'exclame celui aux cheveux foncés.

Gemma a levé ses yeux vers le plafond. Cela devait lui arriver souvent d'entendre les conneries de ses cousins, parce qu'elle a laissé échapper un petit rire d'exaspération.

— Je suis Gemma. Contente de te revoir aux côtés d'Harry.