priory [h.s] ✓

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PDV Lola

Vous savez, il y a un simple instant dans votre vie que, lorsque vous croisez le regard de votre ex petit-ami, vous pensez que c'est encore possible. Dans mon cas, ce serait deux ex petits-amis, mais je ne me vanterais pas d'avantage. Je sens que tout le monde à des choses à me reprocher. Connaissant ma conscience, j'essayerais tout pour régler mes petits défauts anodins.

Pour moi et Harry, ça va mieux qu'au début de la semaine. Mais quand nous sommes seuls, je pense d'avantage à Ashton ou Zayn. Surtout je pense à leurs parfums. Sûrement que ma mémoire olfactive veut le pire pour mon existence. Celle-ci ne garde en souvenir que ceux que je veux oublier.

« Tout va bien ? Tu fixes le mur depuis cinq minutes » me demande Harry en apportant sa main à mon dos, en fessant de légers mouvements.

J'ai dévié vers mon regard vers le bouclé. « Harry, tu ne peux pas comprendre. Il y a des choses plus importantes à discuter que mon état. Et si tu veux mon avis, c'est une des dernières choses à quoi tu devrais t'intéresser. Mon humeur... »

« Lola » me coupe-t'il. Je déteste lui mentir, surtout quand c'est des sujets aussi délicats que ceux en ce moment qui trottent dans ma tête sans ma permission. Il ne lâchera pas le morceau tant que je lui aurais pas répondu une réponse décente.

Je le regarde de la même manière avec laquelle je regardais le mur ; un regard morne et sans émotion. Ses cheveux cascadent sur ces épaules après qu'il ait enlevé son bandana. Nous sommes assis dans l'aile de repos du PCA, où seulement quelques jeunes passent pour prendre des collations dans les machines distributrices. Je pris les dieux pour qu'un de mes amis, ou même Ashton et Zayn, passent par le couloir et vient nous interrompre. C'est maintenant à moi d'être dans une position délicate. Génial.

« Je pense à Ashton et Zayn. Je ne sais pas pourquoi, mais ils ont réussis à persécuté mon état pacifique et calme. J'en ai assez »

Il s'est hydraté en buvant une gorgée d'eau. Son air sérieux me donne des frissons, surtout que j'ignore comment la conversation va terminé. Si elle se termine un jour, bien sûr. Je ne veux pas qu'il y ait des froids entre nous deux, surtout à ce stade-ci de notre relation, alors qu'il est fraîchement revenu d'Angleterre. Il a parcouru tant que kilomètres pour me retrouver, alors que moi, j'ai quitté ce pays à la minute où il est arrivé. Son acte de gentillesse me prouve à quel point il tient à moi.

« Il y a peut-être une raison qui explique tout cela. À mon avis, c'est sûrement passager, mais je ne suis pas certain. Enfin, tu penses ce que tu veux penser ! » son ton n'est ni froid ni trop direct ; j'interprète donc ses paroles positivement.

Quelques secondes plus tard, Chase, mon petit frère, nous a rejoins en trombe, commençant à nous parler d'un échange de services : il nous promet de ne plus nous déranger si nous l'aidons pour son travail de géographie. Pour l'instant d'une seconde, j'ai finalement oublié mes deux ex petits-amis, aussi étrange dis-je.