Chapitre 11 - I like you a lot

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Wilhelm

Le dos plaqué contre le mur froid du couloir, je dois me concentrer à fond pour ne pas penser à la scène de lemon présente dans le dernier chapitre de "Call me by your name". Je l'ai écrit hier, et Walter aussi se retrouve contre un mur, en train de se faire sucer par Simon. Dans la réserve du café, ok, mais même. Pour me raccrocher à la réalité et profiter de l'instant présent, je resserre mon emprise sur les boucles de mon petit ami. Je dois les tirer un peu fort, car il pousse un grognement de douleur.

- Désolé, je dit à voix basse, le souffle court. Pardon ...

Simon ne réponds pas, il attrape seulement ma main. Sûrement pour me rassurer. Il continue l'exploration de mon sexe avec sa langue. Il le prends en bouche tantôt avec douceur, tantôt avec appétit. À chaque caresse, chaque contact, je frisonne, je m'agite et quand il ajoute sa main droite à l'équation, cela m'amène plus près de l'orgasme. Cela m'y porte si près que je dois me contenir de ne pas crier. Pourtant, quand Simon me regarde, je ne peux plus rien retenir. Je me cogne contre le mur quand je rejette la tête en arrière, puis relâche ses boucles. J'aide Simon à se relever délicatement. Lorsqu'il me fait face, j'attrape ses hanches afin de le ramener plus près de moi. Ses yeux brillent encore de désir et ses lèvres sont gonflées à force de trop de baisers.

- Salut toi ...

Je l'embrasse avec fougue pour le saluer à mon tour. Avec lui, tout est simple et intuitif. Comme si nos corps connaissaient déjà le chemin. Avec Henry, c'était toujours complexe et personnel. C'était toujours tout pour lui. Je n'étais que l'objet pour qu'il atteigne sa jouissance. " Je suis épuisé moi, Wille. Tu me dois bien une petite pipe. Mets toi à genoux devant moi" ...
Heureusement, Simon qui frotte son nez contre le mien efface ces mauvais souvenirs. L'efface, lui. Mon expression faciale à dû changer, car mon amant fronce les sourcils avec gravité.

- Wille, tu te sens bien ? Est ce que c'est trop ou ... ?
- Non non, pas du tout, tout va bien. C'est juste que ... Je me disais que j'aimais passer du temps avec toi.

Simon m'adresse un sourire contrarié tout en caressant ma peau nue au niveau de l'aine. De légers picotements me traverse le bas du corps.

- Je sais que ce n'est pas à ça que tu pensais, mais je vais prendre le compliment car je ressens la même chose.
- Merci ...
- Chut, doudou !!!
- Sérieux là ?

Alors que Simon éclate de rire, je me joins à lui. De tous les surnoms débiles, il a pris les plus ridicules. C'est ridicule, mais j'aime ça. Il cherche un nom pour moi. Qu'il ne dirait que pour moi. Car nous sommes ensemble. Un couple ...
Quand nos rires s'éteignent, il m'interroge du regard. "Tu veux faire quoi maintenant ?", c'est ça qu'il me demande. Je hausse les épaules, mais reprends d'assaut ses lèvres. Elles partent en guerre contre les siennes. La guerre pour avoir la paix. Évidemment, il se joint à la bataille. Le premier qui rompt le baiser à perdu.

- Tu veux qu'on aille... ?

Je ne le laisse pas finir sa phrase. Je veux aller partout où il m'emmènera. Il attrape ma main et se dirige vers la porte la plus proche de nous. C'est sa chambre. C'est une grande pièce aux murs blancs et vides. Un immense lit trône au milieu, un piano à droite et un bureau à gauche. Puis, dans un coin, près de la fenêtre un aquarium.

- C'est tes poissons ? Comment ils s'appellent ?

Simon s'approche de l'aquarium et commence à désigner un poisson du doigt. Je me place lentement derrière lui et pose ma tête sur son épaule.

- C'est un peu dur de les différencier, mais lui, c'est  ... C'est Olle, il dit alors que j'embrasse sa nuque sensuellement. Et l'autre là ... C'est ... Osky ?!

Supplement Vanilla ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant