Chapitre 37

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PDV CASSIOPÉ
Ça fait deux jours que personne ne vient. Pourtant.....j'ai toujours l'impression que quelqu'un est présent, au moindre mouvement, à la moindre parole je vais me prendre des coups.

Comme depuis deux semaines. Pas un jour ils m'ont épargnés, ils m'ont même....même coupé. Volontairement.

Je crois que ça a été le pire moment de ma vie, je ne pouvais faire aucun mouvement. Tout ce que j'avais pour moi, c'était de subir. Subir toutes ces crasses que l'ont m'a fait subir.

Couteau à la main, mon père, mon propre géniteur m'a blessé. Qu'il me frappe, ce n'était pas une première. Mais qu'il en vienne aux armes blanches....

Il s'est approché de moi sourire aux lèvres avant de me couper d'un coup sec.

1 fois.

2 fois.

3 fois.

4 fois.

Je pensais qu'il n'allait jamais s'arrêter, les larmes ruisselaient sur les joues sans s'arrêter. Le sang coulait et là les douleurs étaient juste insupportables. J'ai cru mourir.

Mais aujourd'hui, tout est différent. Ils m'ont redonné mes vêtements, que j'ai eu un mal fou à remettre à cause de mon manque de force et des blessures. Le visage caché par un sac, la seule a choisi que je sais c'est qu'on a pris la route.

Je ne sais pas où on va mais je prie pour qu'il me laisse enfin en paix.

Après une bonne vingtaine de minutes de trajet, la voiture s'arrête enfin. On prend vulgairement, en prenant soin d'appuyer sur mes blessures. Je gémis légèrement de douleur et ouvre enfin les yeux.

Je vérifie qu'ils soient bien partis et cherchez reconnaître où je suis. La lumière du jour le brûle les yeux mais tans pis, je n'ai pas le choix. J'analyse les alentour et reconnais la rue de l'appartement à Lys.

Mes jambes tremblent comme tout mon corps. Je prends sur moi et avance petit à petit jusqu'à son immeuble. Chaque pas me fait mal alors j'avance très lentement pour ne pas tomber.

Quand j'arrive en bas de l'immeuble, mes jambes lâchent complètement. Je le retrouve assise par terre sans pouvoir me lever.

Alors avec les seules forces qu'il me restent, je tends la main jusqu'à la sonnerie et appuie sur celui de ma meilleure amie.

-Qui est ce?

-Lys....s'il....s'il te plaît, viens. Arrivais je à dire non sans mal.

-Cassiopé ! J'arrive tout de suite! Dit elle inquiète.

Je relâche mon bras et essaye de me relever mais je ni arrive pas. La porte de l'immeuble s'ouvre rapidement et je peux voir Lys, les larmes aux yeux qui se dépêche de me prendre dans ses bras.

J'essaye de la serrer le plus possible mais c'est douloureux.

-Ou est ce que tu étais passé, tu nous as tous inquiété! Zyad a même prévenu la police mais de manière anonyme sans divulguer ton nom!

Un petit sourire prends place sur mon visage à l'entente de cette phrase. Il a pris soin de « cacher » mon identité, je l'adore!

Stay with meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant