Chapitre 24

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PDV CASSIOPÉ
J'étais bien blotti contre Adams quand je sens que l'on me secoue tout doucement. Je rumine légèrement avant de m'assoir, je me frotte les yeux et un mal de dos me prends.

Voilà ce qui se passe quand on s'endort sur des sièges. Ma tête ne doit sûrement plus ressembler à une humaine mais pour le moment je m'en fous.

Après quelques instants, j'ouvre les yeux et vois les parents de Zyad me regarde avec un petit sourire. Je le leur rends et au même moment un médecin arrive.

Je me lève rapidement ce qui me vaut un léger vertige. Je n'ai pas assez dormis, je ne sais même pas quelle heure il est. Je regarde vite fait sur mon téléphone et constate qu'il est 2 heures du matin.

Bon bah au moins, je sais que ma matinée de cours est fichu ! Je chasse ces pensées en voyant le médecin prêt à parler. Je me concentre sur tout ce qu'il dit.

- Vous êtes les parents de Zyad Myers ? Demande au gentillesse.

Ces derniers hochent la tête et me font signes de m'approcher d'eux, ce que je fais.

- Bon. Déjà, il faut savoir que sans les gestes de premiers secours, votre fils ne serait plus des nôtres.

Mon cœur rate un battement.

- Lors de l'accident, il a été gravement blessé. Nous avons décelé une commotion cérébrale ainsi que pas mal de débris du pare-brise sur son corps. Notamment les zones qui étaient découvertes.

Un deuxième battement.

- Il à aussi eu un rein perforé et quelques blessures s, heureusement, moins grave.

Un troisième battement.

Je pose ma main sur mon cœur, j'ai l'impression de ne pas réussir à respirer. Je recule légèrement avant de tomber assise sur le siège moi.

Le médecin s'approche de moi mais je lui fais signe que ce n'est rien et lui demande de continuer. C'est à ce moment là que je comprends que quelques chose cloche.

Depuis tout à l'heure, il nous dit ce qui va ou ne va pas. Mais il n'a rien dit à propos de son état actuel alors j'ose poser la question.

- Comment est-il maintenant docteur ?

-Malheureusement, nous avons dû l'intuber et il est dans une sorte de coma. Nous ne pouvons vous dire quand il se réveillera, ça peut être aujourd'hui, comme demain, dans une semaine, un mois ou un an.
C'est à lui le combattant. Voilà, je suis désolé, si vous voulez le voir vous pouvez. Et seule une personne peut rester la nuit si vous voulez.

Le médecin s'en va et je vois les deux parents se regarder mutuellement. Ils cherchent à savoir qui restent alors je me propose. Au moins ils pourraient se soutenir tout les deux et je crois que j'en ai besoin.

J'ai besoin d'être un peu avec lui, à ce qu'il parait, même dans le coma on peut nous entendre.

Ses parents hésitent quelques temps avant de céder face à mon obstination. Quand ils sont parent, je me tourne vers la porte. Je prends une grande respiration avant de l'ouvrir dans un geste prêté et mal assuré.

Stay with meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant