Je mets au lit Victoire qui gesticule comme une enfant quand il ne veut pas aller au lit. Dans d'autre circonstance, j'aurais rigolé... Mais là, je sais que la fin de soirée, c'est vraiment mal fini et il faut que j'aille affronter Alessio et surtout que j'aille m'excuser. Je n'aurais pas dû laisser l'homme me toucher, c'était inapproprié.
Un quart d'heure plus tard, j'entre enfin dans la chambre d'Alessio, ce dernier est assis sur le fauteuil est e, face du lit. Une bouteille a la main, il regarde dans le vide. Ses mains sont couvertes de sang donc je m'avance avec ma trousse de secours que j'ai pensée a récupérée en passant par ma chambre. Mes genoux aux sols, j'entreprends de nettoyer ses mains.
Pendant que je m'attelle à soigner ses mains, il ne dit rien, mais me fixe comme si j'étais la cause de tous ses tourments donc je fais en sorte de ne pas croiser son regard. Quand j'ai fini, je range les affaires et ce qui doit aller à la poubelle, je le mets de cote. Je prends une grande inspiration et mon courage a deux mains par la même occasion en me relevant pour essayer de le surplomber. Mais même si je suis plus grande à cd moment là, il reste toujours plus imposant que moi.
Une mèche me dérange donc je la remets derrière mon oreille et en profite pour déclarer d'une traite :
-Je suis desole.
Un silence s'ensuit, il est lourd et opprimant. Alessio n'a pas détourné le regard et il me fixe de ses yeux sombres.
-Tu es desole de quoi?
Je déglutis un instant puis je me rends, je suis une Castelli et je n'ai peur de rien !
-Je suis désolé d'avoir laissé cet homme me toucher même si je n'avais pas d'arrière-pensée, je suis d'accord que pour toi ça peut être insultant surtout en étant le chef. Mais comme je te l'ai dit, je n'ai pas voulu causer autant de drame.
Alessio boit encore quelque gorgée de ça bouteille puis la pose sur la petite table basse qui est à sa droite, ensuite, il finit par se lever. À côté de lui, je suis minuscule, car en plus de ça j'ai enlevé mes talons.
-Je crois que tu ne comprends pas que ta reaction était vraiment débile, le fait que tu ne repousses pas cet homme dès qu'il est posé les mains sur toi, montre aux autres que tu laisses les portes ouvertes à la gent masculine malgré que tu sois marié à moi. Tu me fais passer pour un putain d'imbécile !
-Non...
-Tu as parlé maintenant, c'est à mon tour, me dit-il d'un regard noir. En plus de m'avoir humilié dans ma propre boite, ce mec ose posé les mains sur toi, sur ma femme.
Tout en parlant, il avance et a la fin de son discours, l'arrière de mes cuisses touche le lit et je me retrouve piégé contre lui quand il me fait basculer contre le matelas.
-Qu'est-ce que tu fais ?
-Je te touche.
-Tu as perdu l'esprit? Il y a à peine dix secondes, tu étais en colère contre moi et là...
Je ne peux finir ma phrase, car la bouche d'Alessio est contre l mienne, au début personne ne bouge puis il finit par m'embrasser. La surprise me gagne au départ puis je finis par ne plus penser à rien et me laisse entraîner par la dynamique d'Alessio.
Notre baiser se fait plus prononcer et nos langues se cherchent. Mes doigts s'en mêlent dans ses cheveux, et je les tire doucement. Sa bouche trace des baisers jusqu'à ma gorge...
-Alessio...
Il continue puis relève la tête et me dit :
-Tu me rend fou.
-Toi aussi.
-On va s''arreter là.
-Pourquoi?
Je le regarde en fronçant les sourcils, je pensais qu'il voudrait qu'on fasse plus.
-Tu mérites mieux et si je dois te faire l'amour ce ne sera pas avec de l'alcool dans le sang et surtout pas énerve contre toi.
-Mais...
-N'essaye pas de parlementer, je ne changerai pas d'avis.
Je souffle fort pour montrer mon mécontentement.
Alessio se lève et me tend la main que j'attrape avec plaisir.
-Allez au lit!
Je vais dans ma chambre en boudant, je voulais qu'il se passe quelque chose donc je suis fruste, mais d'un autre cote, je suis contente qu'il veuille que cela se passe autrement. Comment on a pu passer de simples connaissances à vouloir maintenant coucher ensemble, cet homme me fait perdre la tête et cela n'est pas bon pour moi.
Dès que je suis dans ma salle de bain, je me déshabille et saute directement dans la douche. Putain ce que ça fait du bien une bonne douche... À la sortie, je me sèche puis enfile mon peignoir en soie, quand je sors de la salle de bain, un courant d'air froid me frappe directement.
Ma fenêtre est ouverte en grand ce qui m'étonne fortement en sachant que quand je suis rentrée dans la chambre tout était fermé, j'approche de la fenêtre à petit pas avec appréhension. Dès que je suis à la fenêtre, je la ferme vite et a double tour. Un frisson glace ma parcours la colonne vertébrale, je me retourne aussi tôt et il n'y personne alors que j'aurai juré avoir senti une présence. Je ne cherche pas à en savoir plus et vais direct à la porte d'Alessio et frappe comme une dingue dessus. Dès que la porte s'ouvre je m'engouffre dans la chambre.
-Qu'est-ce qu'il se passe ? Giulia?
-Je... J'ai senti quelqu'un dans la chambre...
-Ne bouge pas, je vais aller voir.
Il prend son arme et la charge puis sors, pendant le temps qui s'écoule je ne bouge pas, je suis comme pétrifié. Quand il revient, il a l'air calme.
-Je suis allé voir et il n'y avait rien, c'est peut-être ton imagination.
-La fenêtre de ma chambre était ouverte alors que quand je suis allé me douche, elle était fermée, je ne rien imaginer.
Les larmes commencent à s'accumuler au coin de mes yeux et je sens que dans pas longtemps, je ne pourrai plus les retenir.
-Viens avec moi.
Il me prend dans ses bras et me guide vers son lit, il tire la couette et m'y allonge. Alessio fait le tour du lit et s'allonge à son tour, mais de son cote, je le tourne pour lui faire face.
-J'ai vraiment eu peur.
-Laisse tomber, on en parlera mieux demain matin, d'accord ?
-D'accord.
-Allez, viens là.
Je me rapproche de lui et il me prend dans ses bras ce qui me rassure, je n'ai plus ce frisson glace qui parcourait ma colonne vertébrale. Mes respirations se calquent à ses battements de cœur et je finis par me détendre et par surtout me sentir en sécurité. Et c'est à ce moment-là que je m'endors enfin.
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Famille Castelli Tome 2: Pour le meilleur et pour le pire.
General FictionJe vis et j'ai grandis dans un monde différent des autres, mais jamais, au grand jamais, j'aurais pensé être attaché à ce monde toute ma vie! Au cours de la dernière fête de Noël, j'ai appris que mon père avait passe un pacte une la famille Morina e...