Famille Castelli Tome 2: Pour le meilleur et pour le pire.

25. Giulia

Alessio est rentré très tard hier soir, j'étais déjà couché quand il m'a rejoint le lit et m'a fait sienne encore et encore. Et quand mon réveil a sonné, j'étais épuisé, mais l'envie d'aller travailler a pris le dessus. Hier, j'ai reçu ma surprise et c'était un paquet qui contenait des livres que ma mère devait m'envoyer.

Il y avait même un petit mot dans le paquet donc le colis n'a pas été ouvert ce qui me fait ressentir une certaine liberté. Sur le mot il y avait écrit, "Ma fille, j'espère que tu auras ce mot, tu nous manques beaucoup à tous, j'ai mis tous les livres que tu voulais ou du moins ce que je pouvais te mettre. Je t'embrasse, ta maman qui t'aime. "

J'ai directement sauté sur mon téléphone pur appeler ma mère, cela faisait un moment que je n'avais pas eu avec tout ce que j'ai eu à faire, ça m'est sorti de la tête. Nous avons parlé pendant un long moment et j'ai même réussi à avoir mon père au téléphone. Je leur ai promis de revenir dès que je pouvais, en leur expliquant qu'avec ma nouvelle boutique, c'était un peu difficile. Puis, il a fallu que je les laisse.

Je fais attention a ne pas réveiller Alessio en me levant.

Livia a fait mon petit déjeuner quand je descends.

-Merci.

-De rien, ma belle.

Princesse dort sur l'ilot central, ce qui me fait sourire.

-Tu as fait le bon choix, Pince et Princesse sont des amours.

-Oui, je sais, bon, j'y vais, j'ai beaucoup de boulot aujourd'hui.

-Mais tu n'as pas fini ton petit déjeuner.

Je fais un sourire contrit à Livia.

-Désole je n'ai vraiment plus faim.

-Bon, je te ferai apporter un déjeuner pour être sûr que tu manges.

Je vais pour refuser quand elle ma lance un regard catégorique, je laisse donc tomber et file dans la voiture qui m'attend devant le perron.

Dès que je suis à la pâtisserie, je me met au boulot et Maria arrive vers sept heures du matin.

-Comment tu vas?

-Bien et toi ?

-Très bien, dit-elle.

-Prête pour cette journée ?

-Oui! Je suis tellement motivé que Mattia m'a pris pur une folle.

-Pauvre Mattia.

-Oh non, il n'est pas à se plaindre, ça, je peux te le confirmer.

Nous continuons à parler dans la cuisine puis les premiers clients arrivent. Quand je finis mes préparations, je viens donner un coup de main à Maria qui ne s'est pas arrêté depuis le début.

Une cliente paye ses pâtisseries puis sort de la boutique.

-Un petit répit pour nous.

-Heureusement !

C'est à ce moment-là que tout se passe vite, Maria est face à moi et donc dos a la vitrine. Je vois un quatre-quatre noir arriver vers la boutique avec une fenêtre baissé et une arme qui dépasse la vitre. Mon instinct me pousse à tirer Maria par terre, quand des coups de feu se déclenchent. L'action se passe vite, mais laisse des dégâts. Mes oreilles sifflent, ma vision est floue. J'essaye de me lever, mais quelque chose m'en empêche ou du moins quelqu'un. Maria ne bouge pas, une panique m'envahit. Avec le peu de force qui me reste, je pousse Maria sur le côté et essaye de voir qu'elle a des blessures, mais rien que je vois.