Famille Castelli Tome 2: Pour le meilleur et pour le pire.

30. Epilogue

Les rayons du soleil me réchauffent doucement, j'aime faire la sieste dans le jardin allongé sur le hamac. Nous sommes au tout début de juillet et il fait une chaleur, mais cela ne me gêne pas, au contraire.

Je m'étire doucement et contemple mon jardin, je crois bien qu'il ne pourra plus accueillir de fleur tellement il y en a ! Mon frère m'a donné des fleurs et des plantes qu'il cachait dans sa grange et elles sont complètement merveilleuses dans mon jardin.

La piscine me fait de l'œil, mais je suis trop bien installer pour aller mettre mon maillot donc je choisis de continuer à regarder ça qui m'entoure.

Notre maison à Alessio et à moi est extraordinaire, j'ai tout de suite flashé sur elle lors de notre visite. Après que notre ancienne maison est brûlé, on a habité dans une autre demeure d'Alessio mais je ne m'y sentais pas bien dons, on a commencé la rechercher d'une maison et je suis tombé amoureuse de celle-ci.

Notre maison me rappelle celle où j'ai grandi, avec ma famille...

Une tristesse m'envahît tout de suite en repensant au passé surtout à mes défunts parents. Quand on a dû les enterrer, j'ai pleuré et encore pleurer pendant des mois.

Malgré la présence d'Alessio, je n'arrivais pas à remonter la pente, je faisais de nombreuses rechutes, mais il y a quelques mois, nous avons appris une nouvelle heureuse qui m'a donné la force de me battre. Mon père et ma mère ne font peut être plus partis du monde des vivants, mais je sais qu'ils seraient toujours à mes côtés et dans mon cœur.

On ne sait jamais ce que le destin nous réserve malheureusement, mais il faut savoir avancer et être fort.

Mon téléphone sonne, je regarde qui sait et vois un message de mon cousin Luca, qui me raconte que son voyage se passe bien avec sa femme et quelque détails. Je suis heureuse pour lui, j'ai bien cru qu'il a passé à côté de son bonheur et c'est bien ce qu'il a failli faire ce con, mais avec beaucoup de persévérance, il est arrivé à ouvrir les yeux et comprendre que c'était la femme de sa vie.

-Réveillé ?

Je tourne la tête et regarde Alessio se diriger vers moi, il porte un pantalon et une chemise qu'il a retroussé jusqu'à ses coudes à cause de la chaleur. Le sourire qu'il affiche est contagieux, car je souris à mon tour.

-Oui, j'ai fait une sieste.

Heureusement que tu es à l'ombre, car sinon tu attraperais des coups de soleil tous les jours.

Il a baissé pour pouvoir m'embrasser délicatement et posé une main sur mon ventre bien rond.

-J'ai hâte qu'il ou elle sorte.

-Oui moi aussi, dit Alessio.

Je rappellerai toujours du moment où j'ai appris ma grossesse. J'étais allé chez ma gynécologue pour qu'elle me change mon implant, car ça faisait plusieurs mois que je repoussais le rendez-vous, avant de m'implanter le nouveau, elle a tenu à ce que je fasse un teste pour être sûr que je ne sois pas enceinte et là, surprise ! Un petit être humain était en moi. La question ne se posait même pas pour que j'avorte. En rentrant, j'ai directement annoncé la nouvelle à Alessio et les choses ont vraiment commencé à changer dans notre vie.

Un silence prend place entre nous, mais cela est apaisant, Alessio regarde mon ventre se déformer sous les coups de notre enfant et moi, je le contemple.

C'est fou comme on a changé depuis le jour de notre rencontre et surtout depuis le jour de notre mariage. À cette pensée, je souris, à ce moment-là de ma vie, je ne pensais pas avoir de famille et que tous mes rêves allait être brisés, mais a ma plus grande surprise, Alessio m'a offert tout ce que je rêvais. De l'amour, une famille, le travaille de mes rêves... et encore bien d'être choses.

-A quoi penses-tu? Me demande-t-il au bout d'un moment.

-Je pense à nous, a tout ce qu'on a accompli depuis notre rencontre.

Il sourit.

-Je me souviendrai toujours de la première chose que je me suis dit en te voyant entrée dans le bureau de ton père.

-Ah oui?

-Oui, je me suis dit que tu étais magnifique est que tu avais du cran. Cela ne me dérangeait pas du tout de t'épouser, car je ne voyais pas d'inconvénient.

-Même pas un peu ?

Mon sourcil gauche se lève pour montrer que je suis dubitative à ce qu'il me dit.

-Bon peut-être qu'il y en avait un peu, avoua-t-il, mais au final, j'ai beaucoup gagné en t'épousant.

-On y a tous les deux gagnés dans cette histoire.

-Ça, c'est certain.

Je le regarde tendrement quand tout d'un coup, j'ai une envie de glace au chocolat avec du brownie.

-Quelle envie vient de te prendre, tu fais toujours cette tête-là, quand tu as envie de quelque chose.

Je souris de toutes mes dents, car Alessio me connaît bien.

-Il se peut que j'ai une envie de glace au chocolat avec du brownie.

Il rigole mais acquiesce.

-Tes désirs sont des ordres.

Il se relève et me tend la main que je m'empresse de prendre.

-Après avoir pris mon goûter, on pourrait aller faire du shopping pour le bébé ?

-Oui, si tu veux.

Je lui souris tendrement et nous nous dirigeons vers la maison.

Notre histoire n'est pas ordinaire, mais c'est la nôtre. Il y a eu des bas comme des hauts et il y en aura d'autre, mais cela me convient, car je suis avec lui.

-Je t'aime Alessio.

Il se tourne vers moi et me regarde dans les yeux.

-Je t'aime Giulia Morino cela pour toute la vie.

On se sourit et là, à ce moment même, je me dis que ce mariage est une bénédiction de Dieu.

A suivre...

Dans Famille Castelli Tome 3 : L'unique.