Famille Castelli Tome 2: Pour le meilleur et pour le pire.

27. Alessio

Je ne réveille pas Giulia quand je me lève, elle dort paisiblement après notre nuit agitée. À la seule pensée de cette nuit et de ce qu'on a pu échanger, je souris. Giulia m'aime et je lui ai dit que je l'aimais. Une chose que je pensais morte depuis mon enfance. Comme quoi, on ne sait pas ce que la vie est faite, surtout quand on rencontre le gêner de femme comme Giulia.

Dès que je suis prêt, je descends et trouve Giulian et Luca qui boivent un café.

Je n'étais pas rassuré de la présence de Luca, car je ne l'avais jamais vue, mais Giulia m'a dit combien ils sont proches avec Giulia et que c'est un homme de confiance. Malgré tout, je le garde à l'œil

-Bonjour, dis-je.

Ils me répondent et je m'assois pour boire mon café qui est déjà à table.

-Dites mi, vous avez un plan pour aujourd'hui ?

-Peut être bien, Luca.

-Bien, j'aimerais en être.

-Et pourquoi je te ferai confiance ?

Luca me défie du regard et expose cet argument.

-J'ai autant de ressources que vous et varié, et je veux aider à éliminer la menace qui plane sur ma cousine qui compte beaucoup pour moi.

-Bien que ça soit ta cousine, elle reste ma femme.

-Je suis d'accord avec ça, mais mon aide vous sera précieux surtout que j'ai de nouvelles infos.

-Je t'écoute.

-Donne moi ta parole que je ferai partie du plan.

Je laisse planer le silence pendant un moment, sans baisser le regard devant Luca. J'ai besoin de ces infos et il le sait donc je suis obligé de faire une concession cette fois.

-C'est d'accord, mais c'est sous mes règles et attention à ce que tu fais.

Il hoche la tête.

-J'ai fait jouer mes relations et je sais où se trouve Carla, du moins une planque. Je ne sais pas si elle y sera encore, mais si on y va maintenant.

-Parfait, ta source est sûre.

-Oui.

On se lève et j'appelle Mattia pour qu'il réunisse tout le monde qu'il nous faut. Les hommes de Giulian et de Luca se joignent à nous donc c'est une force qu'on ne refuse pas.

-Tu devrais rester là, Cousin.

-Pardon? C'est à cause de cette conasse que j'ai eu un accident avec ma femme et elle a essayé de tuer ma sœur et...

-Et tu vas avoir un enfant, Giulian. Reste à la maison et protège les filles.

-Mon père est la.

-Ton père n'est tout jeune.

Luca sourit à Giulian qui lui a la mâchoire contactée, j'ai bien l'impression qu'il aimerait exploser, mais il sait que son cousin a raison. C'est pour cela que j'appuie Luca.

-Il a raison, et puis je serai plus rassuré si les filles sont avec toi.

-Je veux en être.

-Range ta hargne que tu as pour cette pétasse et reste auprès des filles. Aux faites ça va être une fille ?

On regarde Luca comme si une deuxième tête lui avait poussé.

-De quoi tu parles?

-Je te demande si c'est une fille, que tu vas avoir ?

-Mais?

-Je suis sûr que ça va être une fille.

Giulia sourit et je comprends que les dire de Luca sont juste.

-Félicitation pour la petite fille, dis-je en souriant.

-Merci, on n'avait pas prévu de le dire là donc ne dite rien, car aussi non Rosalia va me tuer. Elle voulait garder le secret jusqu'à l'accouchement.

-Ton secret sera bien garder à part si tu me fais trop chier, dit Luca.

-Bon allez y, avant que je change encore d'avis.

Nous hochons la tête avec Giulia et sortons de la maison au plus vite.

Nous donnons l'adresse aux chauffeurs et nous ne tardons pas arriver à destination.

-Je prend par derrière et toi par devant?

-Ok, mais il faut qu'on rentre en même temps. Donc des que tu es en place on s'appelle, dis-je.

-Parfait, ça me va.

Nous nous séparons et rapprochons doucement de la maison qui ne paye pas de mine. Mattia est à mes côtés, je sais que je peux compter sur lui et je suis content de l'avoir à mes côtés. Je décroche quand Luca m'appelle et nous commençons le déconte. Et au bout de cinq seconde l'enfer se declenche. Les portes explosent ainsi que les vitres. On entre dans la maison avec pas beaucoup de résistance ce que je trouve bizarre.

Un homme va pour tirer sur Mattia mais je tire d'abord et le tue. Quelques minutes plus tard, Luca traine une femme par les cheveux et la jette à mes pieds.

-Cette pute m'a tiré dessus, dit-il.

Je m'abaisse, mais je suis toujours plus grand que Clara Russo.

-Espèce de connard, je, vous ferai tous tuez.

-Tu aurais dû y arriver avant car maintenant, c'est toi qui vas mourir.

Elle crache sur mes chaussures et je suis semi-dégouté et semi-haineux envers cette garce qui n'a aucun respect, mais bon.

-Tu aurais dû prendre les jambes à ton coup quand tu en avais l'occasion maintenant, c'est trop tard.

-Rien n'est jamais trop tard.

Elle regarde autour d'elle et souris.

-Je vois qu'il n'y a pas Giulia, je suis vraiment triste qu'il ne soit pas venue.

-Entre voir une pute et rester avec sa femme, le choix est vite fait, non ?

-Je pense que tu as raison.

Clara nous regarde et souris encore plus, cette femme a l'air complètement timbré ma parole.

-C'est vraiment triste pour vous, j'en serai presque triste.

-De quoi tu parles? Demande Luca.

-Je parle du fait que dans pas longtemps, il aura la chance de disparaitre avec toute sa famille et que la famille Castelli sera anéantie.

Un mauvais pressentiment s'empare de moi et je prends la mâchoire de Clara dans ma main et serre fort.

-Qu'est-ce que tu as fait ?

-J'ai juste fini ce que j'avais commencé, j'espère que tu as bien profité de ta femme, car dans quelque minutes et sera réduite en cendre.

Je ne cherche pas plus à comprendre et tire une balle dans la tête de cette pétasse.

Avec une poignée de soldat et Luca, nous rejoignons nos voitures, des soldats à moi sont restés pour faire le ménage.

-Merde fait vite Giulian!

Je roule aussi vite que possible en pensant à ce que Clara nous a dit. Mon cœur se serre et j'ai peur.

-Putain personne ne répond chez toi.

Je fais la route avec automatisme et je ne reprends vie que devant la maison, il n'y a pas de garde devant la maison. Quand nous sortons de la voiture, la maison explose. Je reste stupéfait devant la maison qui explose, qui brille devant mes yeux.

Ma femme était dans cette maison, elle dormait quand je suis partie. Ma femme est dans la maison qui brule. Mon Dieu, j'ai le cœur qui se réduit en cendre devant le spectacle horrible qui se joue devant moi.