9. Une biche apprivoisée

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Chapitre 9


Asta Ibrahim Dieng

Fadel pose délicatement sa main sur ma joue et me demande de lui faire confiance je hoche doucement la tête et je ferme les yeux pour savourer la douceur de sa main.

- Tu penses pouvoir le faire ?

Je hoche doucement la tête en gardant les yeux baissés.

Quoi que ce puisse être, avec Fadel, je sais que ce sera bon. Il avait le don de m'apaiser et de rendre tout romantique. Je garde les yeux clos. Qu'allait il me faire même s'il promettait de le faire avec douceur ?

J'aurais voulu pouvoir discuter avec Ouley, comprendre exactement ce qui allait se produire mais j'avais confiance en Fadel. Il y avait énorme de douceur dans son regard, du coup, j'espérais qu'il n'y aura aucune ressemblance avec l'épisode de tonton Dramé. J'avais en moi cette intime conviction que quoi qu'il advienne avec Fadel, ce sera pure et sain.

Il déposait de petits bisous aériens sur mon visage, mon cou, mes épaules, je sentais ses mains courir sur mes bras hérissés de chaire de poule. Une main posée au creux de mes hanches, une autre calée sous ma joue, il me faisait ployer en arrière pour atteindre la naissance de mes seins. Je m'accrochais à sa tête en notant vaguement que ses cheveux ondulaient sur son crâne. Je voulais lui demander les origines de son métissage. Mais toute pensée cohérente me quitta quand il réussi à faire tomber le haut de ma robe. Je me retrouve la poitrine exposée, avec uniquement mon soutien gorge comme dernier rempart.

- Tu es parfaite Asta.

Il dégage mes bras qui tentaient vainement de cacher ma poitrine. Doucement, il dégrafe mon soutien gorge, je sens les bretelles glisser alors je croise à nouveau les bras. Heureusement, il n'insiste pas. Il se laisse glisser au sol et s'agenouille devant moi. Dans le même mouvement, il descend ma jupe. Je me demande à quel moment est ce qu'il a ouvert la fermeture beudima simi. Il doit être un peu magicien. Il n'y avait pas d'autre explication à cette inertie qui m'habitait. J'étais juste impuissante face à ce qui se passait devant moi.
Lui, était dans son élément. Tendrement, il continue son effeuillage au point que je suis maintenant toute nue, aussi nue que le jour de la naissance. J'évitais de croiser son regard mais je voyais ses pieds nus bouger autour de moi. Il me tournait autour, détaillant mon corps comme une œuvre d'art. Son chef d'œuvre.

- Laisse moi t'admirer bébé. Tu es tellement belle.

Il décroise mes bras qui s'étaient encore croisés dans une vaine tentative de pudeur. Puis il prend mes seins en coupe et de ses pouces il agace mes tétons qui répondent en durcissant. Un petit gémissement s'échappe de mes lèvres alors que des spasmes de plaisir prenaient naissance dans mon ventre, comme des millions de papillons.

- Chuuuuttttt, c'est moi, c'est Fadel.

Je me laisse aller à son torse solide qui faisait rempart derrière moi en me demandant si ce qui allait se passer aujourd'hui serait aussi bon que la dernière fois. Comme s'il avait entendu mes pensées, sa main glissa entre mes seins puis descendit vers mon triangle noir. J'en tremble de plaisir et d'appréhension. J'étais pressée d'explorer encore les abîmes du plaisir.

- Lol, doucement ma biche. On a toute la nuit.

Je ne m'étais pas rendu compte que j'avais écarté les jambes, pressée de le sentir. Il me retourne brusquement et confisque mes lèvres avec autorité. Je me laisse envahir par sa langue, je lui donne total accès sans aucune forme de retenue, enivrée par le petit goût mentholé que je percevais dans son haleine. Tout en m'embrassant, il me repoussait vers l'arrière. Je suis sa tendre poussée pensant que nous évoluions vers le lit. C'était tellement bon !

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