13. Provocation sous haute tension.

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A la fête, 20h31

Au bras de Lucas, nous entrons dans la villa qui sert de lieu de fête ce soir. La villa est juste immense, elle est recouverte de baie vitrée donnant vu sur plusieurs chambres et une grande salle de séjour. Devant la villa, un grand jardin nous accueille avec une pelouse taillé au millimètre près. Il y a aussi une piscine ou déjà plusieurs personnes se trouvent dedans.

On rentre dans la villa, et mon premier réflexe est de chercher Noah du regard.

Erreur.

Erreur.

Erreur.

Je ne dois pas le chercher du regard. Et surtout, il ne mérite pas mon attention ou que sa présence sois dans ma tête. Mais ça, ça s'avère difficile.

Ne cherche pas Noah. Sinon il va comprendre pourquoi on est ensemble. Juste profite de cette soirée beauté et savoure la vengeance qu'on va lui offrir. La voix de Lucas me sort de mes pensées et je re concentre mon attention sur lui.

Je suis vraiment idiote, je vais faire tout foirer c'est sûr.

Idiote.

Idiote.

Idiote.

Apres avoir offert un sourire timide à Lucas pour lui faire comprendre que je vais faire ce qu'il me dit, je regarde la maison, c'est gigantesque, des baies vitrées de partout et quelques murs blanc qui délimitent les pièces. Les canapés en cuir blanc ont été poussés pour laisser place à une piste de danse, qui est déjà remplies d'ailleurs, il y a ensuite un grand buffet avec beaucoup, beaucoup de nourriture. En cherchant Emma du regard, je vois celle ci assise sur les genoux de Max en train de rigoler. Je suis tellement heureuse pour elle, j'espère que ce sera la bonne personne, en tout cas ce qui est sûr, c'est que s'il lui fait du mal il va avoir à faire à moi.

Lucas me tapote le bras pour me prévenir qu'il va nous chercher à boire. Je me sens mal à l'aise dès qu'il s'en va, pour moi les fêtes c'est source de problème lorsque l'on est seul. Avec Lucas je me sens à moitié en sécurité mais avec Noah je serai sûrement dix fois plus rassuré. En l'attendant je me ronge les ongles. Oh je sais, c'est une très mauvaise habitude maïs quand je suis stressée je ne contrôle plus rien du tout. Je regarde le D.J au fond de la salle car c'est ma seule occupation accessoirement, mais quand je détourne le regard pour voir si Lucas revient, c'est la que je croise ce regard glacial et ténébreux qui me fixe déjà.

Noah.

Je n'arrive pas à décerner le sentiment qui traverse ses pupilles. Je ne sais pas trop j'hésite entre, choque, joyeux ou colère. Nos iris des yeux sont emboîtés et on ne se lâche plus du regard. Je sais que c'est pas bien que je le regarde, je ne devrais pas mais c'est tellement captivant cette situation. Mais quand reviens Lucas bon sang.

Et là,

Noah commence à avancer vers moi. Merde. J'ai exactement devant moi au moins 20 secondes pour trouver soi une solution ou un échappatoire. Heureusement qu'il se trouve à la porte d'entrée et que celle ci est complètement a l'opposé de ou je me trouve. Il marche d'une démarche assurée et confiante, et de plus en plus qu'il s'approche de moi, son sourire s'élargit. Et moi je grimace maladroitement en faisant tourner dans ma tête les possibilités qui s'offrent à moi. Maintenant plus que dix mètres nous séparent. Soudain, son visage pâlit et son corps se stoppe net. Je pourrais presque sentir ses muscles se crisper. Et c'est la que je comprends.

Until ThenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant