23. Descente mouvementées

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Chalet de Courchevel, 5h45.

*Le soleil nous réveilles, il fait beau, il fait jour. C'est le moment pourrrrrrr...*

Putain Emma ! Éteins ce réveil ! Hurlais je à pleine balle dans la chambre.

*Miel pops, miam miam maim. Trop bon, trop crounch crounch. On bouge, super bouge. C'est mon câlin, du matinnnn.*

Emma éteint le réveil et j'aplatît mon oreiller sur mon visage pour m'habituer à la lumière du matin qui passe entre les rideaux de la chambre.

Emma... Dit moi ce qui nous à pris hier à décider qu'on aller mettre une pub de céréales en guise de réveil...

Elle se lève et me rejoins sous ma couette. Son corps froid se colle au mien et j'ai qu'une envie; c'est la dégager de mon lit. Mais il vaut mieux ne pas être aigri dès le matin si on veut que la journée soit un minimum agréable.

Sinon demain on met le générique de « Jessie » pour le réveil. Propose Emma.

Je lève les yeux en l'air d'exaspérations.

— Sinon on met tous simplement un réveil d'Apple ou une musique de The Weeknd pour être sûr de passer une bonne journée. Je propose à mon tour.

— Ok ! Je change ça dans la journée alors !

— Putain on va skier... Je vais m'enterrer six pieds sous terre. Je dis en mettant l'intégralité de mon corps sous la couette.

Mais c'est bon Alyssa, on est toutes les deux de toute façon.

— Oui. Mais c'est pas une heure pour se réveiller 5h45. Surtout si c'est pour faire du sport et avec la neige en plus. Le proviseur à dit : Ce sera des vacances. Tu appelles ça des vacances toi ? M'importais-je.

— T'a un sacré talent pour te plaindre de tout et n'importe quoi. Dit Emma en enlevant la couette pour me secouer.

Et bah voila, je suis frigorifiée. Bravo ! Et maintenant on veut m'emmener en haut des montagnes pour être sous un froid glacial... Soi je porte la poisse, soi le petit démon au dessus de mon épaule s'est dit que ça serait cool de me faire chier.

— Je te paris tout ce que tu veux que en rentrant je ne pourrais plus bouger mes dents tellement je les auraient claquées de froid. Dis-je sarcastiquement.

Elle rigola en se recroquevillant avec ma couette. Je me leva du lit pour aller à la salle de bain me préparer car le rendez-vous au hall et dans une demi-heure et il faut quand même que j'ai le temps de petit déjeuner avec Emma.

En allant au toilette, je remarque du sang. Et génial ! J'ai mes règles alors que j'ai ski. Et mon pantalon de ski est blanc... Putain, ma vie est un véritable enfer quotidien. Après avoir mis une serviette hygiénique, j'enfila ma tenue de ski et fis mes soins de matin, puis je sortis de la salle de bain.

Emma s'est rendormie ! Quelle surprise. Ça m'étonne même plus maintenant.

Je pose mes pieds délicatement sur le parquet pour éviter de la réveiller. Puis en arrivant au stade de son lit, je pris un coin de la couette dans ma main. Je compta jusqu'à trois à voix basse et souleva la couverture qui tomba sur le sol. Maintenant que son corps est complètement exposé au froid matinal de la montagne, elle a intérêt à lever son cul et vite. Elle lança quelques insultes en ramenant ses jambes contre elle pour retrouver le peu de chaleur qui lui reste.

— T'es vraiment sadique toi. C'est ouf. Dit Emma en me faisant des doigts les yeux toujours clos.

Je souris en même temps d'ouvrir les volets pour accéder à la terrasse. Même si j'ai vu le paysage enneigés hier je suis toujours impressionnée de le voir ce matin.

Until ThenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant