Until Then

35. Départ précipité

Parking de l'hôpital, 20h03.

- Un euros vingt les douze minutes ! M'écriais-je en regardant les prix de parking de l'hôpital affichés devant nous.

- Les français sont définitivement fou ! Conclus Noah en prenant le ticket qui donne accès au parking souterrain. J'espère que la personne pour qui on vient en vaut la peine.

- Oui...

J'ai plusieurs possibilités de personnes qui peuvent être à l'hôpital. Mais comme Max à appelé Noah, c'est que sa venue ici le concerne pas qu'un peu. Peut-être que Max à eu un accident mais cela m'étonnerait car sinon ce ne serait pas lui qui aurait appelé Noah. Je pense qu'un des amis de Noah de son équipe de football à du avoir un problème. Sinon, je n'ai aucune idée de pourquoi on se trouve ici. Ou peut-être que... On va bien le savoir. Il faut que j'arrête de me poser des questions.

Nous sortons de la voiture, et nous nous dirigeons vers l'ascenseur qui emmène directement dans l'enceinte de l'hôpital.

Il y a un silence de mort entre nous deux. Il faut bien l'avouer que la situation est stressante, on se ne sais pas ce qu'on fait ici, et c'est atrocement frustrant. On a le temps de s'imaginer une multitude de scénarios différents. Le plus dur en ce moment même, c'est d'être dans cette ascenseur et le temps parait long, trop long. Quand vous ne savez pas ce qui se passe autour de vous alors que tout le monde sais, ça vous offre un mal de tête incessant. Noah, lui, est instable. Il bouge dans tous les sens et j'ai peur que son comportement impulsif déclenche un arrêt de l'ascenseur. Pourquoi s'être garés au moins quatre ? L'espace petit parait irrespirable pour Noah. Je crois qu'il sais.

- Eh Noah. Calmes toi, ça sert à rien de stresser. Peut-être qu'il n'y a rien de grave. Tu sais pourquoi Noah nous a appelé ?

- Non je ne sais pas. Mais je commence à avoir une petite idée. Qu'est-ce qu'il y a de plus important à mes yeux et aux siens ? Dit Noah en plantant ses pupilles terrorisées dans les miennes.

Et là, je percute en plein fouet. Noah et Max affolés comme s'il y avait eu un meurtre. Il n'y a qu'une seule personne pour qui ils pourraient laisser leur vie.

- Emma. Prononçais-je péniblement.

La fin de son prénom reste ternis dans ma gorge quand ma main se retrouve sur ma bouche. Les larmes dévalent mes joues chaudes.

Emma...

Qu'à tu fait ? Est-ce ma faute à cause de notre dispute ?

Je ne peut pas m'empêcher de penser à cette possibilité. Elle avait l'air tellement contrarié hier et tellement en colère ce matin. S'il lui arrive quelque chose de grave par ma faute je ne me le pardonnerai jamais. Je ne pourrais plus jamais la regarder dans les yeux sans penser à ma terrible erreur qui lui auras failli coûter sa vie.

Calme toi ! Nous ne savons pas ce qu'elle a ! Max est du genre à paniqué pour un rien, c'est son côté hyperactif. Restons un minimum positif. En espérant qu'elle ce soit juste foulée la cheville...

- Tu es sûr ? Lui demandais-je sans que je puisse m'en empêcher.

- Juste, tais-toi ! S'énerve t'il en me fusillant de ses yeux verts.

Je recule en butant la paroi de l'ascenseur derrière moi.

Il a raison, je dois me taire. Il doit se sentir tellement mal, en ce moment. Je me rappelle quand ses parents lui ont demander avant le départ, de veiller sur moi. Et ils lui ont foutu la pression. Il doit se sentir si mal de ne pas avoir remplis son rôle de grand frère. Il a le droit de ne pas vouloir que je lui parle ou même quiconque. Il n'est pas bien et ça se transmet à des kilomètres. Je lui parlerais plus tard, pour le moment il doit se concentrer sur sa soeur qui a besoin de lui.