« Je t'aime. »
Fort-de-France, Martinique
Alessandro
Les palmiers, le sable brûlant, les cocotiers et les animaux en liberté. Voilà les Antilles. Pourtant les plages ça me connaît, mais rien n'égale celles ci, cela fait cinq jours que nous sommes arrivés et je ne me lasse d'aucun paysage. La nourriture, le créole, les montagnes, les champs, la plage, la mer, les habitants. Tout ce qui m'entoure vit en parfait osmose dans ce petit bout de paradis. Mais partager tout ces souvenirs et ce bonheur avec Sérénada me fait complètement décrocher de la réalité. Honnêtement j'ai l'impression de vivre un rêve éveillé depuis cinq jours, un rêve dont je ne voudrais jamais me réveiller.
- « Amore... »
Je sens une main caresser délicatement ma joue et j'ouvre petit à petit les yeux pour tomber sur la parfaite bouille de Séréna au dessus de ma tête. Elle embrasse doucement mes pommettes, puis mes paupières qui se ferment à son touché et enfin mon front. Sa main passe entre mes cheveux et elle me masse tendrement le cuir chevelu tandis que je ronronne presque de plaisir.
- « Si mon réveil pouvait être comme ça tous les matins de ma vie je ne dis pas non moi. »
Elle rit légèrement et je me délecte de ce son qui est très très rapidement devenu mon préféré. Quoique j'aime beaucoup les sons qu'elle fait lorsqu'elle gémit, ou lorsqu'elle murmure mon prénom en plein orgasme de son italien qui rend sa voix plus rauque. Putain c'est malin ça. Je vais avoir la gaule à peine les yeux ouverts maintenant.
- « Il le sera à chaque fois que nous nous retrouverons promis, promis. »
Elle dépose un baiser sur mon nez et j'inverse nos positions en la retournant. Elle se retrouve sous mon corps et je m'appuie sur le lit afin de ne pas l'écraser avec mes quatre vingt treize kilos.
- « J'ai faim. » Je dis en coupant ma phrase par chaque baiser déposé sur ses lèvres.
Non on ne s'est pas encore brossé les dents. Oui c'est pas hygiénique. Mais si l'amour rend aveugle il peut aussi rendre inodore non ?
- « J'ai préparé notre petit déjeuner descendons. »
- « Je crois que tu n'a pas très bien compris Séréna. Moi j'ai faim de toi. » je dis en croquant sa joue droite sous son éclat de rire.
- « Ale... »
- « Je t'avais dit que je te punirais non. Je te ferais l'amour et je te baiserais jusqu'à l'épuisement Séréna. Très clairement mon objectif est que tu ne puisses plus marcher un jour ou deux là. »
Elle cache son visage de ses mains ce qui me fait pouffer de rire. Elle fait moins la timide lorsqu'elle a mon gland entre ses deux...Bref.
- « Tu es à moi ce matin. On mangera après. »
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Amours de jeunesse
RomanceLes étés à Palerme sont beaux, bons et chauds . Sérénada, Graziella et Giulietta sont des grandes habituées des saisons estivales en Sicile, mais ces vacances promettent d'être mouvementées avec l'arrivée d'un certain groupe de touriste.