Les étés à Palerme sont beaux, bons et chauds . Sérénada, Graziella et Giulietta sont des grandes habituées des saisons estivales en Sicile, mais ces vacances promettent d'être mouvementées avec l'arrivée d'un certain groupe de touriste.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Grazie
Je suis chez Serenada, après avoir passé vingt minute à discuter avec ses parents et son petit frère, je la rejoins dans sa chambre. Elle est allongée sous sa couette et ne bouge à peine. Je retire mes vêtements et plonge sous la couette à ses côtés. Dès qu'elle me sent, elle se tourne vers moi et c'est les yeux complètement remplis de larmes qu'elle me saute dans les bras.
- « Ok ma petite Séré arrête de pleurer s'il te plaît. »
- « Je vais lui briser le coeur si je fais ça Grazie...Je ne veux pas...je n'arriverais plus à me regarder dans un miroir... »
- « Séré s'il te plaît... »
- « Grazie... » Dit-elle en explosant à nouveau dans mes bras.
Mon cœur se serre je n'aime pas la voir comme ça, que ce soit elle ou Giu ça me déchire le coeur. Je la sert encore plus fort dans mes bras mais elle ne se calme pas, et ses pleurs ne cessent de redoubler. Elle en tremble.
- « Tu es sure de vouloir partir Séré ? »
- « Si je reste je mourrais intérieurement Grazie et je ne m'en sortirais pas, je le sais, je le sens. Il faut que j'y aille de moi même, et que je m'éloigne...C'est lâche voire égoïste, et je sais que c'est ce que tu penses. »
- « Je pense avant tout à ton bien et si c'est ce dont tu as besoin pour toi, je te soutiendrais à cent pour cent Séré, je te jure. Mais je pense juste qu'il te détestera si tu lui caches ça et Giu t'en voudra vraiment si tu ne lui dis pas non plus. »
Elle se blottit d'autant plus dans mes bras, tout en enfouissant sa tête dans mon cou, ses pleurs s'accentuent.
- « S'il te plaît arrête de pleurer Séré, je t'en prie...On va trouver une solution toutes les deux d'accord ? »
- « Tu restes dormir avec moi ? » Me demande t-elle avec une voix d'enfant.
- « Certo. Je te lâche pas tu le sais. »
- « Je t'aime tellement Grazie, plus fort que tout. Giu et toi êtes mes sœurs pour toute la vie, même si j'ai été méchante injustement avec elle tout à l'heure. »
- « Je le sais, et elle le sait aussi. Tu t'excuseras plus tard. Pour l'instant, dormons. Et on règlera tout ça plus tard. »
[...]
Séré est dévastée, pourtant le plus dur -qui sera l'annonce de sa décision- n'est même pas encore arrivé. Son père a modifié ses billets pour la Guyane, normalement elle aurait dû partir fin août. Et maintenant elle s'envole après demain. Honnêtement je ne sais pas quoi faire, je suis perdue. Entre en parler à Lénaëlle qui le dira directement à Alessandro, ou en parler avec lui même directement, ou forcer Séré à lui en parler. Je suis perdue...
